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Le Pacte vert pour l’Europe, adopté en décembre 2019, rappelle que "la durabilité devrait être intégrée dans le cadre de gouvernance d’entreprise, car nombreuses sont les entreprises qui se focalisent encore trop sur les performances financières à court terme, au détriment de leur développement à long terme et de leur durabilité". Une législation en matière de gouvernance d’entreprise durable sera donc proposée en 2021 pour encourager les entreprises à prendre des décisions qui tiennent compte de leur incidence sur l'environnement (y compris le climat et la biodiversité), la société, les êtres humains et l'économie, ainsi que sur leur propre développement à long terme (au-delà de trois à cinq ans), plutôt qu’à se focaliser sur l’obtention de gains à court terme. Elle sera complétée de normes européennes en matière d’obligations vertes.

D’après les premières pistes ébauchées par la Commission, cette législation réviserait la directive sur la communication d’informations non financières pour obliger les entreprises à fournir des informations concernant l’impact de leur activité sur le climat et l’environnement, afin que les investisseurs soient pleinement informés de la durabilité de leurs investissements. Ces informations devront aussi permettre aux entreprises de rendre des comptes sur la manière dont elles atténuent leurs incidences négatives sur l’environnement et la société.

La Commission souhaite également inverser la tendance au "court-termisme" des entreprises, en renforçant le rôle et la responsabilité des administrateurs. La proposition législative devrait enfin introduire une obligation de diligence raisonnée tout au long de la chaîne d’approvisionnement pour que les entreprises puissent établir et mettre en œuvre des procédures adéquates en vue de prévenir, d’atténuer et de prendre en considération les incidences sur les droits de l’homme, la santé et l’environnement, tant dans le cadre des activités que dans la chaîne d’approvisionnement de l’entreprise (filiales, fournisseurs, sous-traitants, etc.).

Les eurodéputés ont commencé à contribuer à la réflexion. Le rapport d’initiative sur la gouvernance durable, porté par Pascal Durand (France, Renew Europe), a été adopté à une courte majorité le 17 décembre dernier.

Un second rapport d'initiative législative, porté par Lara Wolters (Pays-Bas, Socialiste) sur le devoir de vigilance et la responsabilité des entreprises, est à l’ordre du jour de la commission parlementaire des affaires juridiques du 27 janvier 2021. Le projet de texte, qui a déjà fait l’objet de 800 amendements, demande à la Commission d’être ambitieuse dans ses propositions à venir. Dans ces deux rapports, les eurodéputés souhaiteraient que la législation ne s’applique qu’aux grandes entreprises, aux PME cotées en bourse et aux PME agissant dans un secteur à haut risque pour ne pas faire peser trop de charges sur les petites et moyennes entreprises.

Une consultation publique est en cours jusqu’au 8 février 2021 pour recueillir l’avis de tout organisme intéressé (entreprises, investisseurs, associations environnementales, syndicats, autorités publiques, etc.) sur la nécessité et les objectifs d’une intervention de l’Union européenne, le contour des obligations de diligence qui pourraient être imposées aux administrateurs, sur l’obligation de diligence raisonnée et plus largement sur la gouvernance durable des entreprises.   

 

Consultation publique sur la gouvernance d’entreprise durable (ouverte jusqu’au 8 février)

Etude sur les obligations des administrateurs et la gouvernance d’entreprise durable

Etude sur les obligations de diligence raisonnée tout au long de la chaîne d’approvisionnement
 

Après avoir été adopté par la commission des transports et du tourisme du Parlement européen en décembre dernier, le rapport a été discuté par les différents groupes politiques lors de la session plénière du 19 janvier.

Dans son intervention, le rapporteur Jens Gieseke (PPE, Allemagne) a rappelé l’importance capitale du RTE-T pour la compétitivité, la croissance et la prospérité de l’Union européenne (UE). "Une infrastructure efficace et bien connectée est la clé d'une Europe qui grandit ensemble", a-t-il déclaré. La révision du règlement de 2013 actuellement en vigueur est une opportunité importante de rendre le RTE-T plus durable, plus innovant et plus résilient à l'épreuve des crises.

Ainsi, le rapport porté par M. Gieseke met l’accent sur la transition vers une mobilité intelligente, durable et sûre dans tous les modes de transports du RTE-T. Ce réseau devra aussi être capable de garantir la mobilité des citoyens à des prix abordables.

Rappelant la nécessité d’achever le réseau central d'ici 2030, le rapport présenté ne propose aucun changement fondamental dans les cartes du RTE-T. Néanmoins, des ajustements limités afin de tenir compte des connexions ferroviaires transfrontalières manquantes sont envisagés par les députés.

Sur le volet des financements, d’une part le Parlement regrette la baisse du budget consacré au Mécanisme pour l’interconnexion en Europe (MIE) et souhaite que le principe d’égalité de traitement s’applique aux corridors (voir autre article sur le MIE). D’autre part, les eurodéputés demandent à la Commission européenne de veiller à ce que les programmes de relance nationaux qui mettent en œuvre la Facilité pour la reprise et la résilience (FRR) investissent dans les infrastructures de transport.

Le Parlement appelle également à ce que les Etats membres remplissent davantage leurs obligations dans ce domaine et demande à la Commission européenne de jouer un rôle plus actif dans la mise en œuvre des objectifs du RTE-T. Le rôle des coordinateurs des corridors devrait être renforcé en conséquence.

Dans le cadre de cette révision, le Parlement prône également davantage de liens entre le réseau central et global afin d’intégrer de manière efficace les zones rurales, périphériques et les îles.

De plus, le rapport insiste sur le potentiel du transport maritime et ferroviaire pour la décarbonation du secteur des transports. La navigation intérieure, en tant que mode de transport durable, nécessite une infrastructure qui garantisse la fiabilité, la qualité et la navigabilité permanente. Le Parlement européen reconnaît aussi le rôle important du transport aérien pour la connectivité de l'UE: la multimodalité des aéroports devrait être accrue dans ce domaine. Concernant la transition énergétique du secteur, M. Gieseke demande également un véritable développement des carburants alternatifs qui devront être mis à disposition de tous les modes de transport.
 
Sur ce dernier point, la Commissaire aux Transports, Adina-Ioana Vălean, a affirmé, devant les eurodéputés, que la future proposition législative de la Commission prendra en compte le déploiement à grande échelle des infrastructures de carburants alternatifs afin de réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre du secteur. Le caractère multimodal du RTE-T sera également amélioré.

Lors du débat, l’eurodéputée Isabel García Muñoz (S&D, Espagne/Aragon) a rappelé que la révision du règlement du RTE-T représentait une occasion unique de progresser dans la réalisation de certains tronçons transfrontaliers afin d’améliorer la connectivité et rapprocher les citoyens européens.

Le rapport a ainsi été salué par les eurodéputés qui l’ont adopté à 657 voix pour, 8 voix contre et 25 abstentions.

 

Résolution du Parlement européen sur la révision des orientations du réseau transeuropéen de transport (RTE-T)

Ce fonds cofinance le déploiement d’infrastructures de transport dans les 27 Etats membres de l’UE, mais également des projets dans les domaines énergétique et numérique. Bien que la vaste majorité du texte ait fait l’objet d’un accord en mars 2019 (voir article), les négociations entre le Conseil de l’UE – représenté par la Présidence portugaise –, le Parlement européen et la Commission européenne achoppent sur les derniers points. Le trilogue du 22 janvier n’a pas été conclusif.

Les trois co-rapporteurs Marian Marinescu (PPE, Roumanie), Dominique Riquet (RE, France) et Henna Virkkunen (PPE, Finlande) ont ainsi exposé à leurs collègues les avancées et les blocages restant:

  • Parlement et Conseil sont désormais en ligne sur les dates de début et de fin du règlement; les éléments liés au climat et à la biodiversité.
  • En revanche, deux autres questions transversales doivent encore être travaillées: celles de l’égalité des genres (qui devrait faire l’objet d’un considérant et non d’un article comme le souhaitait le PE) et de l’état de droit.

Les deux sujets les plus compliqués sont:

  • La proposition du Conseil (faite lors du sommet de juillet 2020 sur le budget) d’attribuer 1,4 milliard € du MIE au projet Rail Baltica. Une proposition faite afin de rallier les Etats baltes à l’accord de juillet mais que le PE juge inacceptable sur le fond et sur la forme, la vocation d’un règlement n’étant pas d’attribuer des fonds à des projets spécifiques mais d’en définir les règles de sélection. Sur ce point, l’équipe du Parlement a fait une proposition de compromis complète, qui sera examinée par les instances du Conseil cette semaine.
  • Les règles de répartition de la partie "cohésion" du budget MIE. Toutefois cette discussion n’impactera pas directement la Nouvelle-Aquitaine, la France ne faisant pas partie des "pays de la cohésion" éligibles à cette enveloppe.  

Les eurodéputés s’accordent à dire qu’il faudra encore au moins une réunion de trilogue – dont la date n’est pas connue à ce stade – pour dégager un accord final. Ce retard risque de perturber le début de la mise en œuvre du MIE 2021-2027, dont les premiers appels à projets étaient annoncés pour le printemps.

 

A la fin de l’année 2020, un accord a été trouvé sur le programme Erasmus+ 2021-2027 pour un budget de plus de 26 milliards €. Si l’adoption et la publication du programme devraient avoir lieu dans les semaines à venir, l’Agence Erasmus+ France Education et Formation (Bordeaux), en partenariat avec l’Agence Erasmus+ France Jeunesse et Sport (Paris), a tout de même pu présenter les grandes lignes du programme Erasmus+ 2021-2027. Il est à noter que le guide du programme et la publication des appels à projets sont attendus pour le début du printemps 2021.

 

Un bilan positif pour 2014-2020

Le programme Erasmus+ 2014-2020 a alloué 1,34 milliard € pour la France pour les secteurs de l’éducation, de la formation, de la jeunesse et du sport. Quatre millions d’Européens ont participé à une mobilité, dont plus de 740 000 au départ de la France.

Ce sont plus de 600 partenariats stratégiques qui ont vu le jour sur des thématiques variées telles que le numérique, l’inclusion, la culture, l’environnement ou la citoyenneté.

La France est associée à 28 alliances d’universités européennes sur les 41 qui ont été formées. En Nouvelle-Aquitaine, quatre universités font partie d’une alliance: La Rochelle Université est coordinatrice de l’alliance EU-CONEXUS, l’Université de Poitiers coordonne l’alliance EC2U, l’Université de Bordeaux est partenaire de l’alliance ENLIGHT et l’Université de Pau et des Pays de l’Adour est partenaire de l’alliance UNITA.

Fort de son succès, en 2017, Erasmus est même devenu la réalisation européenne la mieux identifiée par les Français, devant l’euro et la PAC!

 

Les perspectives Erasmus+ 2021-2027

Thémis Christophidou, Directrice générale éducation, jeunesse, sport et culture à la Commission européenne, s’est réjouie du quasi doublement du budget du programme qui permettra de se focaliser sur la reprise après la pandémie tout en conservant une continuité. Jean-Michel Blanquer, dans un message vidéo, a fait remarquer que le budget de 26 milliards € pour 2021-2027 était "presque autant que le budget de ces trente dernières années". De son côté, l’eurodéputée Laurence Farreng (RE, France) s’est félicitée du travail du Parlement européen qui, grâce aux négociations, a obtenu un budget qui permettra d’aller plus loin dans les ambitions d’Erasmus+.

Plusieurs éléments clés du futur programme ont été mis en avant:

  • Un programme plus inclusif: Erasmus+ mettra l’accent sur les personnes ayant moins d’opportunités, notamment les personnes en situation de handicap et les personnes en décrochage scolaire. Egalement, il luttera contre les discriminations et les disparités territoriales;
  • Un programme plus accessible: Erasmus+ sera plus facile d’accès, notamment pour les petites organisations et les primo-accédants. Le système d’accréditation pour les projets de mobilité est élargi aux secteurs de l’enseignement scolaire, de la formation professionnelle, de l’éducation des adultes et de la jeunesse. L’accréditation simplifie les démarches pour accéder aux financements, une fois obtenue, elle sera valable jusqu’en 2027;
  • Un programme tourné vers l’avenir: pour cet objectif, les thématiques de l’environnement et du numérique prédominent. Le programme financera les mobilités à moindre impact carbone lorsqu’elles sont possibles ainsi que des projets qui sensibilisent aux enjeux climatiques et environnementaux.  Le numérique est quant à lui considéré comme essentiel pour achever l’Espace Européen de l’Education et mettre en œuvre le Plan d’action pour d’éducation numérique (voir articles du 3 novembre sur l'espace européen de l'éducation et le plan d'action pour l'éducation numérique).

 

Les nouveautés du programme Erasmus+ 2021-2027

L’augmentation du budget signifie que plusieurs nouvelles opportunités de financement vont émerger. Concernant la mobilité, elle sera désormais ouverte au public de l’enseignement scolaire, aux adultes apprenants, aux doctorants et aux encadrants professionnels du secteur du sport. La mobilité internationale hors UE devient possible pour le public et personnels de la formation professionnelle. En accord avec la nécessité d’un programme plus accessible et plus vert, des mobilités de courte durée et des mobilités hybrides seront envisageables.

Du côté des projets de partenariat, les partenariats de coopération remplacent les partenariats stratégiques dans leur appellation, et des partenariats de petite échelle seront envisageables, sur une durée plus courte avec moins de partenaires. L’initiative des Universités européennes pour l’enseignement supérieur et l’initiative jumelle pour la formation professionnelle, les Centres d’Excellence Professionnelle, seront pleinement intégrées à l’Action Clé 2.

Enfin, l’initiative "Carte européenne étudiante" devrait bientôt voir le jour. Elle sera un moyen de simplifier les démarches des étudiants et d’alléger la gestion des établissements d’enseignement supérieur.

Le replay de la conférence annuelle Erasmus+
Le site de l’Agence Erasmus+ France – Education et Formation
Le site de l’Agence Erasmus+ France – Jeunesse et Sport
 

© © Vuthéara CRTNA

Le 6 janvier 2021, la Commission européenne a publié les résultats de l’appel "Jumelage de villes" du programme l’Europe pour les citoyens. Parmi les 106 lauréats de l’appel, six projets menés par des entités françaises, dont trois néo-aquitaines, ont été retenus.

L’association corrézienne a décroché un financement pour la biennale qu’elle organisera à Tulle et en Corrèze, les 10, 11 et 12 septembre 2021 sur le thème "l’Europe des années 1950". La biennale accordera une certaine importance aux questions agricoles, elle sera l’occasion de regarder le chemin parcouru et de tracer des réflexions sur l’avenir des modes de production, de commercialisation et de consommation. Le temps d’un week-end, l’association organisera différents moments d’échanges et de partage, des tables-rondes, des conférences, des expositions et des projections de films sur la thématique retenue. Les villes jumelées avec Tulle, dont certaines sont partenaires du projet, sont invitées à venir partager leurs propres histoires.

Les deux autres entités néo-aquitaines à obtenir un financement sont la Commune de Coursac (24) pour son projet "Coursac/Colfelice - Migrations européennes à travers l'histoire" ainsi que la Commune de Mauléon-Licharre (64) pour le projet "Les chemins de la mémoire".

Les appels à projets pour le programme l’Europe pour les citoyens 2014-2020 sont clos. Pour la programmation 2021-2027, il change d’appellation, il devient "Droits et Valeurs" et combine trois anciens programmes: l’Europe pour les citoyens, Droits, égalité et citoyenneté et Daphné. Les premiers appels à propositions seront lancés au printemps 2021.

Liste des lauréats pour l’appel "Town Twinning 2020 – Round 2"

La Commission européenne était restée jusqu’à présent très réticente quant à la possibilité d’établir un cadre réglementaire européen pour les IG non agricoles (IGNA), dénommés également en France les IG pour les produits industriels et artisanaux (IGPIA). Or, dans son nouveau Plan d’actions en faveur de la propriété intellectuelle, publié le 25 novembre dernier, la Commission évoque enfin officiellement "la possibilité" de créer un système européen de protection des indications géographiques pour les produits non agricoles. Et pour initier formellement le processus, elle ouvre deux consultations publiques, dont la première vient de s’achever et la deuxième devrait s’ouvrir dans les semaines à venir. 

Cela fait plusieurs années que la Région Nouvelle-Aquitaine défend, aux côtés de l’AFIGIA (Association Française des Indications Géographiques Industrielles et Artisanales), dont le siège est à Bordeaux, une reconnaissance européenne des IGPIA. La Région compte six IGPIA à ce jour sur les douze au niveau national: Porcelaine de Limoges, Tapis et Tapisserie d’Aubusson, Charentaise de Charente-Périgord, ou encore tout récemment Pierre d’Arudy et Linge Basque. Dans sa contribution à la consultation, la Région Nouvelle-Aquitaine rappelle la nécessité d’assurer une protection des IG non agricoles au-delà des seules frontières nationales afin de favoriser le développement des entreprises engagées dans ces démarches, et de renforcer la lutte contre la contrefaçon.

Disposant également d’IG non agricoles sur leurs territoires, les Régions Bretagne et Bourgogne-Franche Comté se sont également associées à la Nouvelle-Aquitaine pour adresser un courrier commun au Commissaire européen Thierry Breton. Les trois Régions demandent à l’UE de se doter d’une règlementation européenne harmonisée protégeant les IG non agricoles. D’autres actions sont prévues au cours de l’année 2021 en coopération avec l’AFIGIA.

Ces actions ont notamment été présentées le 22 janvier dernier à Bordeaux lors du 1er Comité Stratégique de la feuille de route "Cuir, Luxe, Textile et Métiers d'Art", feuille de route animée par la Région Nouvelle-Aquitaine, en présence du Président de la Région, Alain Rousset. 

Le site de la consultation "Protection à l’échelle de l’UE des indications géographiques pour les produits non agricoles"

La contribution de la Région Nouvelle-Aquitaine

Le site de l’AFIGIA

La feuille de route 2020-2022 de la Région Nouvelle-Aquitaine pour la "Filière cuir, luxe, textile et métiers d’art"

Pacte européen pour le climat

Dans la même semaine que le Conseil européen du 11 décembre dernier, qui s’est mis d’accord sur l’objectif de réduction des gaz à effet de serre de 55% d’ici 2030, la Commission a publié le 9 décembre dernier sa proposition de Pacte européen pour le Climat, officiellement lancé le 16 décembre.

Il s’agit avant tout d’une plateforme permettant de mettre en commun les démarches volontaires en faveur de la lutte contre le changement climatique. La Commission appelle les associations, les collectivités locales, les citoyens à s’engager et à devenir "ambassadeurs du climat". Ils pourront ainsi mettre en avant leurs projets de lutte contre le changement climatique. Les meilleures idées seront sélectionnées dans quatre thèmes essentiels (zones vertes, transports, bâtiments et compétences).

Pacte européen pour le Climat