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Texte du tutoriel

C'est un riche échange de près d’une heure qui s'est tenu le 29 octobre, au cours duquel ils n’ont pu que constater le parallèle entre la feuille de route Néo Terra pour la Nouvelle-Aquitaine et le pacte climat pour l’Europe. Deux démarches ambitieuses pour que la transition écologique et énergétique soit également le fil conducteur des plans de relance économique répondant à la crise du Covid. 

Alain Rousset a présenté au commissaire les principaux engagements de Néo Terra à l’horizon 2030, en insistant sur les objectifs de transition agro écologique avec la sortie des pesticides de synthèse, la rénovation thermique des logements, la mobilité propre, ou encore l’ambition régionale sur les batteries et l’hydrogène. Isabelle Boudineau, qui participait à l’entretien, avait également eu l’opportunité de présenter Néo Terra au commissaire dans le cadre d’un échange au Comité des Régions.

Le commissaire a souligné que ces priorités faisaient écho aux engagements européens, et présenté son projet de "Vague de rénovations", qui pourra accompagner les projets néo-aquitains. En revanche, il a regretté que le verdissement de la PAC soit mis à mal dans les discussions interinstitutionnelles du côté des Etats membres, mais ne compte pas abandonner les ambitions européennes qu’il porte avec engagement et détermination.

Tous deux ont également convenu de la priorité qu’il était essentiel de donner à la dimension citoyenne tant de Néo Terra que du Green deal, et échangé sur le rôle d’ambassadeur du Green deal que pourrait jouer une région comme la Nouvelle-Aquitaine.

En conclusion, les deux responsables politiques ont convenu de poursuivre au niveau technique cet échange politique afin d’étudier les modalités d’accompagnement européen des projets néo-aquitains, et le commissaire a répondu positivement à l’invitation d’Alain Rousset de se rendre en Nouvelle-Aquitaine.

La rencontre avait pour thème "le rail intelligent pour la relance verte de l’Europe". C’était l’opportunité pour la Vice-présidente la Région Nouvelle-Aquitaine, Isabelle Boudineau, de présenter le projet néo-aquitain Ferrocampus. 

Les riches échanges ont été l’occasion de rappeler que l’Union européenne (UE) disposait d’un des réseaux les plus denses du monde et d’entreprises leader dans le secteur ferroviaire sur le marché mondial. Elisabeth Werner, Directrice "Terrestre" de la DG MOVE, a affirmé que le rail était l’un des secteurs les plus prometteurs pour une relance européenne, et que le soutien de l’UE était réaffirmé dans le Pacte vert européen. Il s’agit d’investir à la fois  dans l’infrastructure et dans l’innovation, en particulier dans la numérisation du réseau, afin de faire baisser les coûts du matériel roulant. Le but affiché étant que le fret ferroviaire soit plus concurrentiel et permette le report modal. Selon, Carlo Borghini, Directeur exécutif de Shift2Rail, son groupement va dans le même sens en focalisant son travail sur le multimodal, l’automatisation ou, encore la technologie satellitaire. Libor Lochman de l’Association européenne des entreprises du rail (CER) a rajouté que le rail serait six fois plus efficace du point de vue énergétique que la route et qu’il disposerait encore de larges marges d’amélioration grâce aux énergies renouvelables, dont l’hydrogène. 

Isabelle Boudineau, a ainsi présenté le projet Ferrocampus qui avait toute sa place dans cette rencontre comme exemple concret du rôle dynamique des régions, et en particulier la Nouvelle-Aquitaine, en faveur du transport ferroviaire. 

En effet, Ferrocampus est un campus technopolitain dédié à la mobilité ferroviaire, durable, connectée, autonome, décarbonnée avec un double enjeu: moderniser les métiers ferroviaires et soutenir le territoire. 

Cet outil de reconversion territoriale, qui sera installé à Saintes, est en phase de concrétisation avec des partenariats aussi variés que des écoles d’ingénieurs, des universités, des organismes de formation, des centres et des laboratoires de recherche et des acteurs économiques de la filière.  

Doté d’un budget de 48 millions €, l’objectif du projet est de créer d’ici 2025 un écosystème complet dédié aux enjeux de la filière ferroviaire avec un campus des métiers du ferroviaire (300 étudiants attendus dès septembre 2021), un centre d’innovation et d’expérimentation dédié aux trains du futur, un espace d’orientation et vitrine qui permettra aux jeunes de trouver des nouvelles opportunités d’emploi et l’implantation de nouvelles activités économiques innovantes comme par exemple le refit de locomotives diesel.
 
Ce projet répond aussi à l’ambition affichée dans la feuille de route Néo Terra de la Nouvelle-Aquitaine  de ne plus avoir de locomotive diesel d’ici dix ans. 

L’échange sur le site de la Semaine européenne des régions et des villes

 

Le 12 octobre, lors de la plénière du CdR, la présidente de la COTER a ouvert l’évènement annuel de la Semaine des Villes et Régions européenne aux côtés de la Commissaire européenne en charge de la Politique de cohésion (PC), Elisa Ferreira. À cette occasion, elle a rappelé le rôle déterminant qu’ont joué les collectivités territoriales pour répondre à l'urgence de la crise dès le mois de mars. Par ailleurs, la politique de cohésion "a été la première politique européenne à apporter une aide indispensable aux Européens, à travers leurs régions et leurs villes, pour faire face aux conséquences gravissimes de la pandémie de COVID-19". Elle en appelle aux co-législateurs, à prendre en considération la cohésion lors des derniers arbitrages sur le budget à long terme de l'Union européenne (2021-2027), et à ne laisser aucun territoire sur le bord du chemin. 

Dans un deuxième temps, Mme Boudineau a été invitée à ouvrir les débats lors de la réunion du 15 octobre 2020 de la commission en charge du Développement régional (REGI) au Parlement européen. 

Alors que les discussions sur les négociations entre la Commission, les gouvernements nationaux et le Parlement européen sont en cours sur les différents règlements qui animent les fonds européens, la présidente de la COTER a pu adresser un message de soutien au nom des collectivités locales et régionales, aux négociateurs parlementaires afin qu’ils restent fermes sur leurs positions. 

Sur le règlement portant dispositions communes (CPR), elle a réaffirmé la position critique du CDR  envers la conditionnalité macroéconomique, que partage le Parlement européen. Sur le FEDER, si elle s’est félicitée de l’accord qui serait en passe d’être trouvé sur le développement urbain durable, portant son affectation à 8 % des dotations nationales, elle a également rappelé l’importance de soutenir les zones touchées par le déclin de leur population et de lutter contre les fractures territoriales. 

Sur la coopération territoriale européenne, Mme Boudineau a rappelé que CDR et PE partageaient le souhait d’inclure les services de santé transfrontaliers dans le règlement REACT-UE. Elle a par ailleurs fait part de son regret que le Conseil européen extraordinaire de juillet ait décidé de réduire son budget, et exprimé la nécessité de préserver les composantes traditionnelles (zones transfrontalières, transnationales, interrégionales et ultrapériphériques, y compris le retour de la coopération maritime). La présidente a aussi regretté que le critère démographique retenu pour la coopération transfrontalière soit limité à la population vivant à moins de vingt-cinq kilomètres des frontières. En effet, ce critère ne prend pas en compte la particularité des frontières maritimes, fluviales et montagneuses.

La Vice-présidente de la Région Nouvelle-Aquitaine en a profité pour remercier les députés européens dans leurs efforts visant à maintenir la politique de cohésion en tant que principale politique d’investissement de l’Union, et de nature à permettre de surmonter les défis de la crise actuelle, et de construire un avenir européen plus résilient, plus vert et plus numérique. Dans cette perspective, les régions et les acteurs locaux sont pleinement mobilisés pour préparer et mettre en œuvre le nouveau budget de l’UE de manière efficace et en temps utile.

Le Président de la REGI, M.Younous Omarjee (GUE/FR), a remercié Mme Boudineau pour son intervention et tenu à saluer les membres du CdR et la commission COTER qui aident par la qualité de leur travaux, les parlementaires à la décision.  

L’intervention d'Isabelle Boudineau au Parlement européen 

 

Après avoir accueilli les trois nouvelles régions (Andalousie et Asturies en Espagne et Nordland County en Norvège), les régions coordinatrices (Normandie, Auvergne-Rhône-Alpes, Nord Pays-Bas et Aragon) ont présenté les dernières activités du partenariat.

En juillet 2020, la Commission européenne (DG REGIO) a lancé un appel à manifestation d'intérêt pour les partenariats thématiques de spécialisation intelligente (S3) afin de piloter des projets d'innovation interrégionaux dans la relance post Covid-19. L’appel, clôturé le 7 septembre, soutiendra les partenariats dans quatre domaines thématiques: les nouvelles technologies pour faire face à la crise de la Covid-19, l’économie circulaire, le tourisme durable et numérique, et les technologies d’hydrogène dans les régions à forte intensité de carbone. Le partenariat S3 "Vallées hydrogène" a ainsi répondu à cet appel, notamment au quatrième volet relatif à l’hydrogène. Les résultats seront publiés courant novembre.

Cette rencontre a été aussi l’occasion de présenter les avancées des activités de certains groupes de travail thématiques. C’est le cas du groupe "Car longue distance", animé par la Région Sud et Medio Tejo (Portugal), qui, pour la période 2021-2022, souhaite accélérer l’industrialisation et le déploiement d’autocars hydrogène en Europe. La Nouvelle-Aquitaine a réaffirma sa participation à ce groupe, ainsi qu’à trois autres thématiques : "Ports et maritime", "Production, transport et stockage", "Camions".
 
Enfin, des représentants de la Commission européenne (DG GROW et DG REGIO) ainsi que de l’entreprise conjointe européenne pour l’hydrogène et les piles à combustible FCH-JU ont présenté les dernières actualités européennes en matière d’hydrogène et le rôle des régions dans la structuration de la filière.

Les régions coordinatrices du partenariat réfléchissent désormais à l’organisation d’une prochaine rencontre afin de discuter de l’avenir du partenariat "Vallées hydrogène".

Elle s’est exprimée à propos des conséquences de la crise sanitaire sur la coopération transfrontalière dans nos régions durant la conférence "Cross-Border Cooperation & COVID-19". Elle y a rappelé que la fermeture des frontières avait fortement impacté la coopération transfrontalière, ce qui a entraîné nombre de désagréments. Elle a cité notamment les files d’attente interminables devant le seul point transfrontalier encore ouvert, l’arrêt du transport ferroviaire ou encore l’impact sur les entreprises dépendantes des deux côtés de la frontière. Elle a aussi abordé la vie économique, sociale et culturelle transfrontalière qui avait été grandement affectée. Néanmoins, elle a également précisé que des actions avaient été mises en place afin de lutter au mieux contre ces difficultés: toutes les actions pouvant se tenir en ligne ont été maintenues, les sources de financement et les conditions de recevabilité des projets ont été adaptées. Un canal d’information a été créé à destination de la population transfrontalière et notamment des travailleurs. Surtout, une enquête auprès de 2400 citoyens transfrontaliers a été menée au mois de juin pour mieux connaître l’impact de la fermeture de la frontière sur les relations économiques, sociales, culturelles et familiales. Le but étant de faire remonter ces réponses à chaque gouvernement afin que des mesures spécifiques aux régions transfrontalières soient prises.

Dans cette enquête, 56% des personnes interrogées traversent la frontière plus d’une fois par semaine et 15,8% d’entre eux le font tous les jours ou presque. De plus, 66,9% se considèrent comme étant entièrement ou très affecté(es) par la fermeture de la frontière et 89,4% des personnes transfrontalières ont cessé d’exercer certaines activités socio-économiques à cause de cette fermeture. Surtout, 83,8% des personnes considèrent la coopération essentielle ou très importante pour améliorer la condition de citoyen transfrontalier. Ainsi, 75,1% considèrent qu’il est important de promouvoir l’activité économique transfrontalière. Parmi les travailleurs interrogés, 67,5% se disent totalement ou très affecté par la fermeture des frontières malgré le fait qu’ils pouvaient encore la traverser et 53,3% des entreprises employant des travailleurs transfrontaliers ont adopté des mesures particulières liées à la Covid-19 comme le télétravail ou le chômage partiel. 

Arola Urdangarin Ferreira a conclu son propos en parlant d’un réel manque de coopération entre la France et l’Espagne, ce qui a un effet direct sur la frontière. Le 12 juin, le GECT (Groupement européen de coopération territoriale) a participé à la commission pour la reconstruction sociale et économique du Congrès des députés en Espagne afin de souligner la réalité et les besoins du territoire transfrontalier au vu de l’impact causé par la crise. Parmi les besoins, le renforcement de la coopération transfrontalière, l’amélioration de la coordination entre les Etats et les administrations publiques transfrontalières, un meilleur soutien de l’emploi transfrontalier ou encore une mise à jour de la convention entre le Royaume d’Espagne et la République française datant de 1995 ont été avancés.

La page de l’Eurorégion