Recherche
15051 résultats correspondent à votre recherche.

Emmenée par le Président du Conseil départemental de la Gironde Jean-Luc Gleyze, Arnaud Arfeuille, Vice-président chargé des Ressources humaines, de l'administration générale, des finances et de la modernisation de l’action publique et de l’Europe et de l’international et Conseiller départemental du canton de Mérignac 2, et Dominique Fédieu, Conseiller départemental du canton Sud-Médoc et Conseiller délégué à la coopération européenne et internationale. Ils ont été accueillis au bureau de la Région Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles par Isabelle Boudineau, déléguée en charge de l’Europe et des coopérations européennes de la Région Nouvelle-Aquitaine et membre du Comité des Régions. La délégation a pu s’entretenir pendant deux jours avec des représentants des Institutions européennes.
Avec la Direction générale de l’agriculture de la Commission européenne, représentée par son Directeur Pierre Bascou, il a été question de viticulture et en particulier de la crise que traverse aujourd’hui le vignoble bordelais; mais également de l’accès à une alimentation durable pour tous, et de la gestion des risques pour prévenir les feux de forêts. Autant de sujets essentiels au territoire girondin et qui ont également fait l’objet d’échanges avec les députés européens Eric Andrieu et Benoit Biteau.
La lutte contre les incendies de forêts a également été au cœur des échanges avec la Direction générale ECHO (Protection civile et opérations d’aide humanitaire européennes) de la Commission européenne. Le colonel Claire Kowaleski a détaillé le fonctionnement du Mécanisme de protection civile de l’UE, qui a été activé notamment par la France en 2022 face à l’ampleur des incendies en Gironde. Ces échanges très riches ont été suivis d’une visite du centre de coordination de la réaction d’urgence, qui coordonne l’acheminement de l’aide aux pays frappés par une catastrophe, tels que les articles de première nécessité, l’expertise, les équipes de protection civile et le matériel spécialisé.
Un entretien avec le Président du Comité européens des Régions (CdR), Vasco Alves Cordeiro, en présence d’Isabelle Boudineau, a également permis de mettre l’accent sur la place et le rôle des collectivités territoriales dans l’Union européenne.
Enfin, lors d’un échange avec Cyril Piquemal, le Représentant Permanent adjoint de la France auprès de l’Union européenne, M. Gleyze a réaffirmé les priorités du département et interrogé le Représentant Permanent adjoint sur le bilan de la Présidence Française (PFUE). M Piquemal a rappelé le fil conducteur de la PFUE, à savoir l’autonomie stratégique européenne, et s’est montré très à l’écoute des enjeux girondins. Il a manifesté le souhait de se rendre en Nouvelle-Aquitaine en juin 2023 pour une visite de terrain et rencontrer Jean-Luc Gleyze et Alain Rousset à cette occasion.
Lors du salon Hyvolution qui rassemblait une grande diversité de l’écosystème hydrogène français, la Région Nouvelle-Aquitaine y était représentée via un stand et une délégation d’entreprises du territoire. L’événement a accueilli plus de 360 acteurs de l’hydrogène, industriels, PME, start-ups, associations et décideurs français, européens et internationaux, avec comme objectif de favoriser l’échange entre l’ensemble des acteurs de la filière et de valoriser les projets menés par chacun.
Au cours des différents des forums, Charles Verrier et Ariane Riffaud, chargés de mission de la Direction de l’Energie et du Climat et Fayah Assih de l’Agence de Développement et d’Innovation, ont présenté respectivement les premiers résultats de l’étude sur le futur maillage régional des infrastructures de production et d’avitaillement hydrogène répondant à la mobilité lourde routière et maritime et la dynamique de l’écosystème d’acteurs néoaquitains.
Afin de donner de la visibilité aux acteurs néo-aquitains tout en assurant un cadre stratégique pour le déploiement de la mobilité lourde hydrogène, la Région a lancé en mars dernier une étude sur le potentiel hydrogène du territoire à la fois pour les secteurs routier et maritime.
Les premières orientations présentées montrent le caractère résolument multiple de ce futur maillage qui sera à la fois profitable pour le niveau régional, national et européen. Sur ce dernier point, il est intéressant de souligner la prise en compte dans ce futur maillage de l’importance du Réseau transeuropéen de transport (RTE-T) qui se matérialise en Région par la présence de différents grands axes autoroutiers comme l’A63 et l’A62 ou encore de ports de transport de marchandises importants.
Les résultats finaux de cette étude sont attendus pour la fin du 1er trimestre 2023 et permettront à la Région de définir une stratégie d’actions cohérente avec le besoin du terrain à l’horizon 2030. Une réunion de restitution devrait avoir lieu en mai prochain et sera élargie notamment à l’ensemble des acteurs concernés de Nouvelle-Aquitaine.
Enfin, ce salon a aussi été l’occasion d’évoquer le rôle des différents fonds européens dans le développement d’infrastructures hydrogène et dans l’accélération de la recherche et de l’innovation sur le territoire régional. Lors des rencontres avec les entreprises de Nouvelle-Aquitaine, un vrai intérêt pour les projets européens s’est manifesté, ce qui permet d’annoncer la préparation d’une présentation sur les fonds européens à destination du développement de la filière hydrogène. Ce webinaire est prévu pour le mois de mai, la date sera précisée dans une prochaine édition de la newsletter.
Pour en savoir plus sur a stratégie hydrogène de la Région, vous pouvez cliquer sur ce lien.
Le 27 janvier dernier, plus de 60 participants de toute l’Europe ont participé à ce séminaire sur les Indications géographiques pour le secteur de la céramique. Une indication géographique (IG) est un signe utilisé sur des produits qui ont une origine géographique spécifique et possèdent des caractéristiques, des qualités et/ou une réputation qui sont liées à cette origine.
Ce webinaire avait pour objectifs de définir le concept d'IG et d’expliquer le développement en cours du système IG au sein de l'UE et au niveau international, et ce notamment au prisme de l’expérience de la Porcelaine de Limoges.
Pour rappel, la Région Nouvelle-Aquitaine est fortement mobilisée depuis plusieurs années, en lien avec l’Association Française des Indications Géographiques Industrielles et Artisanales – AFIGIA, pour que l’Union européenne se dote d’un système pour les Indications géographiques industrielles et artisanales, au même titre que ce qui existe déjà pour les IG agricoles. Dans le cadre de son mandat au Comité européen des régions, la conseillère régionale Martine Pinville a porté deux avis sur le sujet (voir IE du 8 novembre 2022 et du 26 juillet 2022).
La balle est désormais dans le camp des colégislateurs européens: Conseil (Etats membres) et Parlement européen, qui doivent s’accorder sur la législation qui encadrera ce futur système de reconnaissance.
Le webinaire du 27 janvier a été l’occasion pour Michel Bernardaud, dirigeant de Porcelaine Bernardaud et Président de l’association portant l’IG Porcelaine de Limoges, de souligner l’importance de l’Indication géographique "Porcelaine de Limoges" en particulier en matière de protection et de lutte contre la contrefaçon. L’occasion aussi d’insister sur le fait que la future législation européenne, pour être crédible, devra être solide en particulier en matière de contrôle.
Des propos qui vont dans le même sens que ceux de la conseillère régionale Martine Pinville, qui s’est exprimée également à cette occasion. Après s’être félicitée de ce temps d’échange autour d’un secteur économique phare de l’économie régionale, représenté par deux acteurs régionaux importants que sont le Pôle européen de la céramique et l’ODG (Organisme de Défense et de Gestion) de l’IG Porcelaine de Limoges, Mme Pinville est revenue sur l’importance d’une législation européenne qui assure, quelle que soit la nature de l’IG (agricole, industrielle ou artisanale) un même niveau de protection, de transparence, de sécurité et de confiance pour les consommateurs. Elle a également salué la présence à ce séminaire des équipes de l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), qui aura un rôle central dans la mise en œuvre technique des futures IG industrielles et artisanales de l’UE.
La présentation donnée à l’occasion de ce webinar est disponible sur demande.
La Commission envisage quatre grands axes d’action : une "simplification du cadre réglementaire, une facilitation des financements nécessaires à cette évolution, l’amélioration des compétences, et des échanges commerciaux ouverts pour des chaînes d'approvisionnement résilientes".
Tout d’abord, la Commission annonce la publication prochaine de trois nouveaux projets de règlementation:
- Un règlement pour maintenir et/ou développer une capacité industrielle à zéro émission nette, dans des secteurs stratégiques pour la transition climatique. La liste de ces domaines est en cours d’élaboration. Elle pourrait inclure les batteries, l’hydrogène vert, les énergies renouvelables, les technologies de capture et stockage de carbone ou encore les biocarburants. Pour ces secteurs, la Commission souhaite notamment accélérer les procédures d’octroi de permis et encourager l’émergence de projets internationaux.
- Une réglementation sur les matières premières critiques, pour assurer l’accès aux matériaux et métaux nécessaires au développement de technologies clés.
- La réforme de l'organisation du marché de l'électricité, demandée par les Etats pour résoudre la crise du surcout de l’électricité.
Ces trois textes doivent être présentés le 14 mars 2023. Commenceront ensuite les négociations entre les eurodéputés et les 27 Etats membres.
Le deuxième pilier du plan vise à desserrer le carcan pesant sur les investissements publics et privés dans les technologies propres. La Commission envisage d’assouplir les règles d’aides d’Etat dans le domaine des investissements verts pour soutenir le développement des énergies renouvelables, la décarbonation de l’industrie, notamment dans les secteurs stratégiques risquant la délocalisation, ainsi que la production d’équipements stratégiques nécessaires à la transition.
Ce deuxième pilier vise également à soutenir davantage des projets industriels portés par des PME dans le cadre de PIIEC (Projets importants d’intérêt européen commun) et à réorienter des financements du Plan RePowerEU ou du Fonds pour l’innovation vers les priorités de ce nouveau Pacte industriel. La Commission aimerait aussi proposer la création d’un nouveau "Fonds européen de souveraineté" pour la recherche, l’innovation et les projets industriels stratégiques (tels que l’intelligence artificielle, les technologies quantiques, etc.), ce qui nécessiterait de nouvelles ressources pour le budget européen. Il est donc à prévoir que ce point fasse l’objet de négociations très vives, susceptibles de remettre en cause la création même de ce Fonds. Au Parlement européen, les groupes socialistes, verts et Renew ont exprimé leur soutien, contrairement aux eurodéputés PPE qui estiment que cet outil n’est pas adapté aux objectifs de compétitivité de l’industrie européenne. De leur côté, les 27 chefs d’Etat et de Gouvernements, réunis le 9 février dernier, n’ont fait que "prendre note" de l’idée de la Commission de créer un nouveau Fonds, en renvoyant le débat de fond à plus tard…
Ces deux premiers piliers sont complétés par un troisième pilier portant sur l’amélioration des compétences et la formation d’une main d’œuvre qualifiée pour ces industries à zéro émission.
Le quatrième et dernier pilier cible les accords en cours de négociations entre l’UE et des pays tiers, et la qualité des échanges commerciaux ouverts pour des chaînes d'approvisionnement résilientes. Les objectifs de ce Plan industriel devraient également influencer les propositions de la Commission européenne pour réformer l’Organisation mondiale du Commerce.
Plan industriel du pacte vert "Faire de l'industrie européenne un champion de la neutralité carbone"
Le nouveau marché carbone (ETS, pour European trading scheme) introduit plusieurs changements: la réduction du nombre de quotas d’émission de GES; la création d’un marché supplémentaire (ETS 2), consacré aux secteurs du bâtiment et du transport routier. Seules la Pologne et la Hongrie ont voté contre, leur système énergétique reposant sur des combustibles fossiles très carbonés. Le règlement sur le "partage de l’effort" impose aux Etats une réduction des GES de 40% d'ici 2030, dans les autres secteurs (non ETS: transport maritime intérieur, agriculture, déchets et petites industries.
Plus d’obligations, mais plus d’aides: deux mécanismes d’accompagnement sont instaurés. De 2026 à 2032, le Fonds social pour le climat de 65 Mrds € appuiera les revenus subissant la hausse des prix du transport routier et des combustibles de chauffage. Il soutiendra les investissements de long terme dans la rénovation des bâtiments, et les transports. Le mécanisme d'ajustement carbone aux frontières contrera les "fuites de carbone" (délocalisations d’industries craignant la concurrence internationale plus carbonée). Au 1er octobre 2023, les importateurs devront acheter des certificats compensant la différence entre le prix du pays producteur et le prix européen avec les quotas de carbone. Seront concernés les secteurs de la métallurgie, des engrais, de l'électricité et de l'hydrogène.
L’accord sur les puits de carbone fixe un objectif européen global d'absorptions nettes de carbone de 310 millions t équivalent CO2 à l'horizon 2030 dans les sols, les arbres, les plantes, la biomasse et le bois. En matière de déforestation, les entreprises devront présenter une preuve de leurs marchandises vendues en Europe n’ont pas contribué à la dégradation des forêts dans le monde.
En matière de transports, sont déjà votés la suppression progressive des quotas d'émission gratuits pour le secteur de l'aviation, et l’intégration du secteur maritime dans le marché carbone. Le 14 février, le Parlement a également approuvé formellement en plénière l’accord fixant les normes d'émission de CO2 pour les voitures et les camionnettes. Le cap de 2035 pour interdire la vente des moteurs à combustion est reconfirmé, tout comme l’objectif intermédiaire de 55% de CO2 en moins pour les voitures neuves, et de 50 % pour les camionnettes neuves d'ici à 2030. Sur demande de l’Allemagne et l’Italie, une dérogation exempte jusque 2035 les constructeurs produisant moins de 10.000 voitures.
Dans l’ensemble de cette négociation, l’examen des directives en faveur des énergies durables est moins avancé, mais la Suède espère aboutir à un accord au Conseil ce semestre.
Page du Conseil expliquant tous les éléments du paquet "Ajustement à l'objectif 55"
Communiqué de presse du Conseil sur le contenu de l’accord du 18 décembre
Le groupe de réflexion est composé de dix-huit membres aux profils variés, entre chercheurs, actuels ou anciens élus locaux et régionaux, dont certains encore membres du Comité européen des Régions, mais aussi des anciens ou actuels élus nationaux ou européens dont Pervenche Berès.
Son mandat est de réfléchir à la manière de maximiser l'efficacité de la politique de cohésion en vue de relever les multiples défis identifiés dans le 8ème rapport sur la cohésion dont la fracture en termes d'innovation et le défi démographique. Il devra aussi se poser la question de comment la politique de cohésion pourrait soutenir une transition numérique et verte équitable ainsi que la relance et la croissance régionale, tout en se questionnant sur le lien avec le processus du Semestre européen.
Le groupe se réunira à Bruxelles à neuf reprises tout au long de l'année 2023, en invitant des intervenants du monde universitaire, des responsables politiques nationaux, régionaux et locaux, des partenaires socio-économiques et des représentants de la société civile. L’objectif est de publier des conclusions et recommandations stratégiques en début d’année 2024, avant la sortie du 9ème rapport sur la cohésion et les propositions de règlements pour 2027-2032.
La première rencontre, avait pour thème le "développement du modèle de croissance européen" appliquée aux régions. À cette occasion, était invité le Commissaire à l’emploi et au droit social, Nicolas Schmit, qui s’est questionné sur comment améliorer la compétitivité européenne tout en maintenant la cohésion sociale, ou comment répondre aux pénuries de recrutements dans des secteurs comme la santé, la construction, le numérique ou encore les services de transports. Un chercheur de la London School of Economics a ouvert le débat en présentant ses recherches sur la possible transposition du modèle de croissance américain à l’Union européenne, tout en maintenant les valeurs sociales européennes.
Il est possible de suivre les premières parties de chacune des réunions sont diffusées en ligne.
Lien vers le site internet du groupe
Le 21 février, la Commission européenne a publié un ensemble de mesures visant à rendre plus durable et résilient le secteur de la pêche et de l'aquaculture. Les objectifs découlent du Green deal européen, du point de vue énergétique (réduire la dépendance du secteur aux combustibles fossiles) comme environnemental (freiner la dégradation des écosystèmes marins).
Critiquée à la fois par les fédérations de pêche et les ONG environnementales qui trouvent qu’elle en propose trop ou pas assez, la Commission veut faire tendre le secteur de la pêche et de l'aquaculture vers la neutralité climatique (zéro émission nette) d'ici à 2050 en accélérant sa transition énergétique, en améliorant l'efficacité énergétique et en passant à des sources d'énergie renouvelables.
La Commission a également dressé un Plan d’action pour le milieu marin, afin de réussir l’engagement européen de protéger au moins 30% des mers d’ici à 2030. Elle veut réduire les effets néfastes des activités de pêche sur les écosystèmes marins, comme les perturbations des fonds marins, les prises accessoires d'espèces sensibles et les effets sur les chaînes alimentaires marines. Elle invite les Etats à prendre des mesures de conservation des pêcheries pour entretenir les zones marines protégées (ZMP), points névralgiques de la biodiversité marine, en établissant un calendrier précis. Elle leur demande par ailleurs de mettre fin à la surpêche d’ici à 2024, mettant l’accent sur la situation "préoccupante" en Méditerranée.
Elle demande la fin de la pêche en grands fonds (pêche de fond mobile) dans ces zones protégées, d'ici à 2030 au plus tard, et son interdiction dans les nouvelles zones. Elle attend en ce sens les premières mesures des Etats d'ici mars 2024 pour les sites Natura 2000. Enfin, elle propose un "pacte pour la pêche et les océans" de résilience sociale et environnementale qui réunirait toutes les parties prenantes du secteur.
Communiqué de presse de la Commission: Pêche, aquaculture et écosystèmes marins
Communication sur la transition énergétique dans le secteur de la pêche et de l'aquaculture de l'UE;
Plan d'action pour la protection et la restauration des écosystèmes marins en faveur d'une pêche durable et résiliente;
Communication sur la politique commune de la pêche aujourd'hui et demain
Rapport sur l'organisation commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l'aquaculture.
A l’instar de ceux pour le tourisme (voir article du 1er mars 2022) et l’ESS (Voir article du 2 décembre 2022), cette nouvelle feuille de route vise à accompagner la double transition européenne, verte et numérique ainsi que la résilience de cette filière pour répondre aux exigences du "Pacte Vert" ("Green Deal"). Il est prévu que cet exercice soit mené pour chacun des 14 écosystèmes industriels identifiés dans la Stratégie industrielle.
Le secteur de la chimie constitue en effet un enjeu de taille pour l’Europe puisqu’il s’agit de la quatrième industrie européenne. Selon une récente étude de la Commission européenne, 95% des produits manufacturés en Europe comportent des produits ou des procédés chimiques. La filière fournit par exemple des éléments de base essentiels pour les composants en plastique des éoliennes, des panneaux solaires ou encore pour les batteries des voitures électriques.
Cependant, bien qu’étant au cœur des principales chaines de valeur européennes, cette filière occupe la troisième place en terme d’émission de CO2.
C’est dans ce contexte que la Commission européenne a cocréé ce "parcours de transition" conjointement avec les parties prenantes du secteur, les parties intéressées, les Etats-membres et les ONG.
Ce plan d’action fournit une liste de près de 150 actions, elles-mêmes regroupées en 26 thèmes à mettre en œuvre dans un délai convenu. Ayant pour but la compétitivité durable et l’autonomie stratégique de la filière, les actions se concentrent principalement sur l’innovation, l’énergie, les infrastructures et les financements. Ces priorités et les actions fixées ne sont pas prescriptives, mais elles pourront influencer les futurs appels à projets, par exemple ceux du programme Horizon Europe.
Concernant la mise en œuvre, le parcours de transition prévoit un processus participatif ("co-implemention process") où tous les acteurs de la filière seront interrogés pour savoir comment ils peuvent contribuer à l’une ou l’autre des actions du parcours de transition. La Commission européenne a déjà prévu d’organiser un co-implementation meeting, qui n’est autre que l’étape suivante de cette feuille de route.
Cette édition sera marquée par un retour intégralement en présentiel. Elle sera animée par des rencontres entre les locaux du Comité européen des Régions et le Centre de convention, Square de Bruxelles, pour favoriser la mise en réseau.
Intitulée "Thriving Regions, Stronger Europe" ("Des régions prospères, une Europe plus forte") la EWRC devra se décliner autour de six thématiques:
- Régions en transition post-industrielle;
- Retenir les talents pour une croissance régionale;
- Petits et moyens centres-urbains vers la croissance;
- Casser les barrières de la coopération transfrontalière;
- Transition vers une énergie locale sûre et durable;
- Promouvoir l’innovation sociale.
De manière transversale, cette édition souhaite promouvoir des sessions sur la cohésion économique, sur les talents, le coût de la vie, l’aspect social de la cohésion, et plus généralement sur la cohésion économique et sociale territoriale.
Au-delà des stands, seront proposés plusieurs formats de rencontres; les traditionnels "workshop" et "participatory/political lab", mais aussi deux nouveaux formats que sont l’"Euroregions Talk" qui doit être rapide (15 minutes) et percutant et le "Regional Tasting" pour des présentations culinaires.
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 11 avril 2023. Le niveau d’exigence étant relevé, il est conseillé aux candidats de présenter un projet concis, concret et accompagné d’un plan de communication de qualité. En ce qui concerne les intervenants, le jury sera particulièrement attentif au strict équilibre des genres et verra d’un bon œil la présence de jeunes.
Les "Side events" sont maintenus et devront avoir lieu du 9 septembre au 9 novembre 2023.
Lien pour candidater
Le lien vers le site internet de l’édition
Le Lien vers le guide des partenaires pour candidater
Revoir la vidéo de la réunion de lancement (kick-off) et la présentation.