Recherche

15027 résultats correspondent à votre recherche.

FONDS D'INNOVATION
PROGRAMME EN FAVEUR DU MARCHE UNIQUE (COSME)
PROGRAMME EN FAVEUR DU MARCHE UNIQUE (COSME)
PREROGATIVE SOCIALE ET LIGNES DE COMPETENCES SPECIFIQUES
  • SOCPL-2022-IND-REL-01 – Dépôt des candidatures jusqu’au 07 février 2023 à 17h (Réf. SOCPL-2022-IND-REL-01, ouvert le 24 novembre 2022)  
     
PREROGATIVE SOCIALE ET LIGNES DE COMPETENCES SPECIFIQUES
  • SOCPL-2022-IND-REL-01 – Dépôt des candidatures jusqu’au 07 février 2023 à 17h (Réf. SOCPL-2022-IND-REL-01, ouvert le 24 novembre 2022)  
     
CORPS EUROPEEN DE SOLIDARITE (ESC)
CORPS EUROPEEN DE SOLIDARITE (ESC)

La stratégie industrielle de la Commission, adoptée en 2020 et mise à jour en 2021, listait 14 écosystèmes (dont celui sur "l’économie sociale et de proximité"). Pour chacun d’entre eux, la Commission a prévu de proposer un parcours de transition. L’ESS est le deuxième écosystème à avoir le sien (après celui du tourisme en février 2022). Elaborée par la DG GROW en collaboration avec les acteurs de l’ESS, cette feuille de route vise à accompagner le secteur dans ses transitions verte et  numérique tout en favorisant une économie plus résiliente dans l'UE.

Concrètement, le rapport présente trente actions, non contraignantes et regroupées au sein de quatorze domaines. Par exemple, il incite les pouvoirs publics à soutenir la création de partenariats verts locaux, par exemple avec l'objectif d'améliorer les chaînes de valeur dans la gestion circulaire des déchets, d'accélérer la production d'énergie propre ou encore de soutenir les marchés alimentaires durables. Concernant la numérisation, à titre d’exemple, le rapport invite à élaborer un code de conduite pour gérer de manière sûre et transparente les données des acteurs de l’ESS. Ce parcours de transition n’est pas doté d’une enveloppe financière spécifique, mais il influencera les prochains appels à projets, tels que l’appel 2023 actuellement ouvert sur la transition verte (Appel "Greening SMEs in the proximity and social economy ecosystem through transnational co-operation") et l’appel 2024 qui pourrait être dédié au volet numérique de la transition. 

La Commission a lancé le 14 novembre 2022 un appel à engagements. Tout organisme, public ou privé, est invité à soumettre avant le 28 février 2023 les actions concrètes qui seront mises en place en lien avec le parcours de transition. 

Le parcours de transition de l'écosystème Economie sociale et de proximité 

Appel à engagements – Parcours de transition 

Dans la mise en œuvre du programme Zéro pollution à l’horizon 2050, la Commission provoque des réactions chaque fois différentes de la société civile. En proposant de repousser à fin 2023 la révision du règlement sur REACH (le registre de contrôle de substances chimiques), les ONG environnementales ont pointé une reculade de la Commission devant les lobbys industriels. A l’inverse, elles ont plutôt marqué leur approbation sur ses propositions assez ambitieuses quant à la qualité de l’air et de l’eau.  

Pour la qualité de l’air, la Commission veut fusionner les directives de 2008 sur la qualité de l’air ambiant et de 2004 sur les grands polluants (arsenic, cadmium, mercure, nickel, etc.), pour abaisser leurs taux limites et contrôler davantage de produits. Mais, contrairement au Parlement européen, elle préfère rester en-deçà des nouvelles normes de l’Organisation Mondiale de la Santé en adoptant un plafond intermédiaire pour 2030. 

Elle propose déjà de diviser par deux le plafond des particules les plus fines et dangereuses (qui pénètrent le plus profondément dans les poumons), et de contrôler les polluants "émergents": les particules ultrafines, le carbone noir (partie carbonée des particules fines), ou l’ammoniac. Les autorités publiques devraient informer le public des impacts sanitaires de la mauvaise qualité de l'air. L’UE introduit des dispositions sur l’accès à la justice pour les citoyens, sur l’indemnisation en cas de dommage pour leur santé, et des pénalités dissuasives pour les contrevenants.
Sa nouvelle proposition réglementaire sur le traitement des eaux usées est encore plus ambitieuse car elle intègre le principe du "pollueur-payeur", les secteurs de la cosmétique et de la pharmacopée se voyant d’ici à 2040 imputer le coût de l'élimination de leurs micropolluants, par le biais d’un système de responsabilité inspiré de la gestion des déchets. Le montant de l’éco-contribution serait fixé selon la quantité/toxicité des produits mis sur le marché, libre aux entreprises de décider comment en assumer le coût. 

La Commission veut aussi instaurer l'obligation de suivre la pollution industrielle à la source, pour favoriser la réutilisation des boues et eaux usées (et en récupérer le phosphore). Le troisième volet d’action serait local: les obligations de traitement des eaux étendues aux petites communes de 1.000 habitants (contre 2 000 habitants actuellement), l'accès amélioré aux services d'assainissement dans les espaces publics (toilettes publiques), l'obligation d’alerte précoce des bassins hydrographiques en aval, après un accident polluant. Enfin, la Commission prône la surveillance systématique des eaux usées pour détecter les virus et les micropolluants toxiques. 
La Commission révise aussi la règlementation sur les eaux souterraines et les normes plafonds de qualité environnementale, en proposant de rajouter 24 substances à sa liste d’interdiction, dont les PFAS (polyfluoroalkylés, substances chimiques persistantes), certains pesticides comme le glyphosate, le bisphénol A (plastifiant), l’argent et certains médicaments comme des antibiotiques.

Communiqué de presse de la Commission et liens essentiels vers les propositions sur la pollution de l’air et de l’eau