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A cette occasion, le Département de la Gironde a tenu dans les locaux de la Région Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles un atelier intitulé "L’innovation sociale au service de la protection de l’enfance: présentation de la méthode des conférences familiales" avec ses partenaires britannique, bulgare et allemand d’un projet Erasmus+.

Autour de cet atelier, de nombreuses rencontres bilatérales ont été organisées par les Départements et le bureau de la Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles. Les délégations ont ainsi pu rencontrer les DG Emploi et REGIO de la Commission européenne afin de faire un point sur les négociations budgétaires et les évolutions réglementaires des fonds structurels post-2020. Ces temps d’échanges ont aussi permis pour les Départements de faire remonter leurs problématiques et expériences dans la mise en œuvre du Fonds social européen ou du Fonds européen de développement régional.

La députée européenne Laurence Farreng (Renew Europe) est aussi venue rencontrer la délégation afin de leur présenter ses activités parlementaires. Elle a également pris en considération les points de vigilance indiqués par les Départements concernant les futurs fonds structurels 2021-2027.

A ces rendez-vous se sont ajoutées des rencontres avec des représentants du Comité des Régions sur la Politique Agricole Commune (PAC), ou encore de l’Association Française du Conseil des Communes et des Régions d’Europe.

Apprendre des savoirs de base pour ne plus être dépendant.

Le 8 octobre 2019, Mme Boudineau, en tant que présidente de la commission du CdR en charge de la cohésion territoriale et du budget (COTER) et le député européen, M. Younous Omarjee, en tant que président de la commission en charge du développement régional du Parlement européen (REGI) se sont réunis avec plusieurs de leurs membres afin de discuter de l’avenir de la PAC et de la Cohésion.

La convergence est totale sur de nombreuses positions. Ils portent le constat commun que la politique de Cohésion est un véritable levier d’investissement, un instrument essentiel pour la lutte contre les fractures sociales et territoriales ainsi que pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Ensemble, élus locaux et européens plaident pour que cette politique de solidarité, qui a fait ses preuves, ne soit pas sacrifiée ainsi que la PAC sur l’autel de nouvelles priorités dans le futur budget européen. Ils refusent, entre autres, que le pacte budgétaire, la conditionnalité macroéconomique, le lien avec le Semestre européen, ne viennent dénaturer la politique de cohésion. Ils défendent aussi l’importance d’augmenter le budget alloué à la coopération territoriale européenne.

Face à l’actuel et au prochain Commissaire européen au budget, Mme Boudineau a également réitéré la nécessité que les Etats-membres trouvent au plus vite un compromis pour le budget européen 2021-2027 au risque de devoir gérer une année blanche.    

Pour les autorités de gestion et les porteurs de projets, elle a aussi plaidé pour une mise en œuvre simplifiée des fonds structurels et d’investissement européen (FESI). Une proposition que le Commissaire Hahn soutient en voulant réduire les coûts administratifs de -25% à travers notamment une diminution des charges bureaucratiques sur la facturation. 

La Vice-Présidente en a aussi profité pour mettre en avant le rôle des stratégies locales de développement territorial en mettant l’accent sur le partenariat et l’animation locale. La politique de Cohésion doit être flexible, adaptée aux territoires et elle doit respecter une méthodologie favorisant une approche ascendante.

Regarder en vidéo la 136ème plénière du Comité européen des Régions

Reportage sur TV7 Bordeaux 

Article d'Euractiv "La politique de Cohésion sur la sellette au sein du prochain budget européen"

Article de Corse Net Info "Bruxelles: Les députés et élus européens font front commun pour défendre la politique de cohésion et la PAC"

Article de Science Business "Regions come out against plan to shift cohesion money to research and innovation"

Ewa Kopacz, ancienne première ministre polonaise et actuellement vice-présidente du Parlement européen, était invitée à prononcer le discours d’ouverture de la conférence. Elle a ainsi rappelé les conséquences bénéfiques et l’espoir apportés par la chute du Mur de Berlin et la victoire de Solidarnosc aux élections de 1989 pour la Pologne, alors soumise à de strictes privations et en chemin vers un changement de régime. Mark Weinmeister, Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes du Land de Hesse, a souligné l’ampleur de la séparation entre l’Europe de l’Est et l’Ouest il y a encore trente ans, se remémorant la traversée de la frontière pour se rendre de RFA en RDA, comprenant le passage de plusieurs postes-frontières et le paiement de frais de douanes.

L’intervention de Jutta Fleck, qui fut séparée de ses enfants pendant six ans suite à sa fuite vers Berlin Ouest et mieux connue comme "la femme de Check-point Charlie" a également permis de rappeler que cette frontière fut parfois infranchissable.

Anne-Marie Cocula, de son côté, a souligné le décalage créé par la séparation entre les pays occidentaux et orientaux et l’importance d’intégrer ces derniers au projet européen. Selon Mme Cocula, l’élargissement devait réussir à atténuer les différences via l’adoption de l’acquis européen par l’Est, tout en évitant l’écueil de voir les Etats de l’Ouest imposer leur vision. Anne-Marie Cocula a également pointé les dangers d’une Europe à deux vitesses qui ne prendrait pas en compte les particularités et besoins de tous les territoires qui la composent. 

Pawel Stachowiak a également tenu à insister sur les bienfaits de l’appartenance à l’UE encore aujourd’hui. Ainsi juge-t-il les Polonais "à la fois enthousiastes et sceptiques": conscients des bénéfices, notamment économiques, que l’UE leur a apportés, mais parfois réticents ou méfiants à accepter certaines règles, normes et valeurs européennes.

Pour conclure la conférence, Patrizio Bianchi, Ministre en charge des Affaires européennes de la Région Emilie-Romagne, a déclaré "La chute du Mur n’a pas suffi à construire l’Europe, mais elle a aidé à sa réunification". Selon lui, la construction européenne est un processus en perpétuel mouvement caractérisé par la capacité des Etats, régions et citoyens européens à travailler ensemble pour un avenir meilleur.

AVENIA, le seul pôle français spécialisé dans les sciences et technologies du sous-sol, a reçu à nouveau le label "Pôle de compétitivité" début 2019. Pour cette nouvelle période de labellisation, l’équipe du Pôle a consolidé sa stratégie européenne, à la fois pour renforcer la visibilité du Pôle au niveau européen et pour renforcer sa participation ou celle de ses adhérents dans des projets collaboratifs européens. La venue à Bruxelles d’Emmanuelle Piron et Emmanuelle Robins, respectivement responsable des projets, des clubs d’innovation et de la veille, et responsable des projets internationaux, s’inscrit dans ce contexte.

Accompagnées par le bureau de la Région Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles, elles ont été reçues par différents services de la Commission européenne (R&D, Energie et Politique des clusters), par le conseiller Energie de la représentation permanente de la France, par des représentants d’autres régions actives sur la géothermie, par des représentants d’industriels européens, et par des associations professionnelles européennes.

Lors des échanges, Emmanuelle Piron et Emmanuelle Robins ont présenté les activités menées par le Pôle, en tant que coordinateur du projet GeoEnergy Europe. Le projet, cofinancé par le programme COSME de la Commission européenne, met en relation plusieurs clusters européens pour soutenir l’internationalisation des PME dans le domaine des géoénergies, et plus particulièrement dans le domaine de la géothermie.

Au cours de ces différents rendez-vous, les deux représentantes du POLE AVENIA ont aussi présenté les secteurs d’activités stratégiques pour les adhérents du Pôle et ont pu les confronter avec l’approche ou les initiatives portées par leurs interlocuteurs. Dans un contexte de préparation d’un futur « Green Deal » européen, les échanges ont porté sur les politiques de décarbonisation, sur la promotion de l’énergie renouvelable géothermique dans le mix énergétique, sur l’accompagnement de la transition numérique des filières "énergies du sous-sol", et sur les technologies de stockage et capture du carbone. D’autres activités également accompagnées par le Pôle ont été portées à la connaissance des différents interlocuteurs européens: les différents aspects de la politique européenne sur les matières premières (besoins, origines, approvisionnement, circularité, etc.), l’hydrogène, la production de lithium, l’hydrogéologie ou encore le génie géotechnique.

Le site du POLE AVENIA

Le site du projet GeoEnergy Europe

Cette conférence s’inscrit dans une réflexion plus large, initiée par la Commission européenne au printemps 2018, sur les besoins en compétences dans le secteur de la défense. Pendant plusieurs mois, la DG GROW a réuni régulièrement des industriels, des acteurs de la formation, des centres de recherche et des autorités publiques pour que la formation et les besoins en compétences soient pris en compte dans les nouvelles initiatives européennes sur la défense. AEROCAMPUS Aquitaine, en tant que campus de formation dédié à l’aéronautique, au spatial et à la défense, a contribué à cette réflexion. (Voir article IE de mars 2019).

Devant la centaine de participants européens présents les 9 et 10 octobre, les intervenants ont présenté différentes initiatives portées par des universités, des centres de formation, des industriels ou encore des clusters, pour contribuer à former la main d’œuvre qualifiée existante et à attirer de nouveaux talents. Les opportunités professionnelles dans le domaine de la défense sont souvent méconnues, alors que le secteur évolue très rapidement et fait appel à de nombreuses compétences sur les technologies de pointe qu’il développe. Plusieurs bonnes pratiques ont été présentées lors de cette conférence, par exemple pour renforcer la coopération entre les centres de formation, les industriels et les forces armées, pour développer de nouveaux parcours de formation universitaire,  pour rendre ces métiers plus attractifs auprès des femmes qui y sont sous-représentées, ou encore pour identifier les besoins en compétences numériques ou compétences relationnelles. Les participants ont également appelé à une meilleure reconnaissance européenne des systèmes de certification.

Lors de son mot d’intervention, Alain Rousset, Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, a félicité AEROCAMPUS Aquitaine et l’Université de Bordeaux, sélectionnés pour participer à un projet européen sur cette thématique. Le projet ASSETS+, soutenu par le programme Erasmus+, débutera en janvier 2020. Il réunit au total 32 partenaires (entreprises, acteurs publics, universités, centres de formation), et les activités menées permettront d’associer d’autres acteurs de l’écosystème néo-aquitain de la défense (Pôle Aerospace Valley, Fondation Bordeaux Universités, industriels implantés dans la Région, etc.).

Cette année, le groupe est parti à la découverte du Parlement européen. Dans le cadre de leur visite de l’hémicycle, le député européen Stéphane Séjourné (Renew Europe), originaire de Poitiers, les a accueillis et a échangé avec eux autour de ses activités de parlementaire et des enjeux politiques européens.

Pour la première fois, les treize membres de la délégation se sont également rendus dans les locaux de la Région Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles, où le bureau leur a présenté le rôle des représentations régionales à Bruxelles, et ses activités.

Voir le site de la CCI des Deux-Sèvres 

Présentation du projet de bus à hydrogène de l’Agglomération de Pau à l’occasion de la Semaine européenne des villes et des régions

A l’occasion d’un événement dédié aux bus à hydrogène dans le cadre de la Semaine européenne des villes et des régions, le 8 octobre dernier, Mélanie Pédeutour a présenté le projet "FEBUS", consistant en la mise en place de bus à haut niveau de service à hydrogène à Pau et dont elle est la cheffe de projet.

Lors de cet événement, les villes de Pau, d’Akhersus (Norvège), de Cologne (Allemagne) et la province de Groningen-Drenthe (Pays-Bas) ont partagé leurs expériences et les enseignements qu’ils ont tirés de la mise en place, parfois complexe, de leurs projets de mobilité zéro-émission en zone urbaine.

Les retours d’expériences successifs ont démontré que la mise en œuvre de solutions de mobilité zéro émission à hydrogène doit prendre en compte la spécificité de chaque territoire. En effet, les autorités locales ont dû trouver des solutions adaptées aux contraintes et aux besoins rencontrés sur place. Jens Conrad, pour la ville de Cologne, a par exemple indiqué qu’un manque d’espace pour installer leurs stations de recharge les a conduit à réaménager le dépôt des bus afin de les installer à l’intérieur du bâtiment déjà existant. Les ressources, l’industrialisation et la géographie des territoires ainsi que les compétences disponibles localement ont aussi été des éléments déterminants pour faire le choix de l’hydrogène. Erwin Stoker, de Groningen-Drenthe, a ainsi expliqué que leur décision d’opter pour cette technologie dans le cadre du renouvellement de leur flotte de transports publics se justifiait en partie par la possibilité d’utiliser les surplus d’électricité renouvelable de deux pays frontaliers, l’Allemagne et le Danemark, afin de produire l’hydrogène nécessaire à leur projet.

Mélanie Pédeutour est ensuite revenue sur le processus ayant abouti à la commande par le Syndicat Mixte des Transports de l’Agglomération de Pau de huit bus de 18 mètres de long fonctionnant grâce à de l’hydrogène vert. Quatre ans de développement ont été nécessaires pour parvenir à ce résultat, de l’idée jusqu’à la réalisation. La recherche d’une solution combinant le mieux flexibilité, autonomie d’exploitation avec confort pour les usagers et amélioration de l’impact environnemental, a guidé le choix de l’hydrogène. La question des coûts a été l’une des difficultés rencontrées pour la mise en place de ce projet comptant parmi les pionniers de la mobilité hydrogène en France pour les transports publics. En effet, la mise en œuvre d’une solution zéro émission à hydrogène nécessite encore des investissements supplémentaires pour assurer l’approvisionnement en hydrogène (investissement dans une station de distribution associée ou non à une unité de production d’hydrogène). Les véhicules en eux-mêmes sont également plus coûteux que les bus classiques, notamment car ils sont encore construits en petites quantités. Des financements de la part de la Région Nouvelle-Aquitaine et de l’ADEME, mais aussi des fonds européens (FEDER et Horizon 2020 via la FCHJU) ont permis de surmonter cette difficulté.

Finalement, les participants ont insisté sur la nécessité de coopérer avec d’autres porteurs de projets de bus à hydrogène et de multiplier les prises de contact afin d’apprendre de leurs expériences et d’augmenter les chances de réussites de leurs projet.

Voir les présentations des intervenants 

Nouvelle rencontre des régions membres du partenariat "Hydrogen Valleys" à Bruxelles

Les travaux du partenariat de smart spécialisation (partenariat S3) Hydrogen Valleys progressent depuis sa création en mai dernier. Le 15 octobre, les régions participantes se sont retrouvées à Bruxelles pour la seconde réunion plénière de ce partenariat focalisé sur le développement d’une chaîne de valeur de l’hydrogène en Europe.