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Avec le soutien financier du programme Europe Numérique de la Commission européenne, le jumeau numérique DestinE doit permettre de créer un modèle numérique de notre planète, permettant de suivre, modéliser et anticiper les phénomènes naturels et les activités humaines. Dans un premier temps, les données permettront aux autorités publiques de tester des modèles, des scénarios, des solutions. Dans un second temps, les données et visualisations seront accessibles pour les scientifiques, le secteur privé et le grand public.
Pour atteindre les objectifs fixés, la Commission travaille avec trois organismes: l'Agence spatiale européenne (ESA), le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (CEPMMT) et l'Organisation européenne pour l'exploitation des satellites météorologiques (EUMETSAT).
L’ESA est chargée de développer une plateforme centrale de services. EUMETSAT exploitera un "lac de données" pour stocker et fournir des données scientifiques et socio-économiques, par exemple sur les effets du changement climatique et des phénomènes météorologiques extrêmes. Le programme européen Copernicus d’observation de la Terre, viendra également alimenter ce "lac". Enfin, le CEPMMT développera des jumeaux numériques thématiques: le premier se concentrera sur les risques naturels (sécheresses, inondations, vagues de chaleur, etc.), le deuxième portera sur l’adaptation au changement climatique. Ces deux initiatives permettront de combiner les données existantes dans différents secteurs d’activité (agriculture, énergie, biodiversité, etc.). Leur analyse, ainsi que la possibilité de simuler et de tester des solutions sur le jumeau numérique avant de les mettre en place sur le terrain, doivent faciliter la réactivité des autorités et améliorer l’efficience des politiques publiques.
Les Etats membres et les scientifiques seront associés à la gouvernance de ce jumeau numérique. Un groupe de coordination réunissant des représentants des 27 gouvernements est en train d’être mis en place. En janvier 2022, la Commission a également installé un conseil consultatif stratégique. Parmi les seize membres, trois scientifiques représentent la France; Anne Fouilloux, Richard Moreno et Thierry Ranchin.
D’autres jumeaux numériques sont soutenus dans le cadre d’appels à projets européens. La Mission "Régénérer notre océan et nos eaux" d’Horizon Europe, par exemple, ambitionne de développer un jumeau numérique des Océans (European Digital Twin Ocean).
Après une Alliance sur les batteries, sur l’hydrogène, sur les matières premières, ou encore sur les semi-conducteurs et sur le cloud (voir article du 26 juillet), l’alliance lancée le 6 avril dernier porte sur les carburants alternatifs pour les transports.
Tout acteur de la chaine de valeur, de la recherche à l’industrie, de l’approvisionnement à l’utilisateur final, est invité à rejoindre l’alliance. Ce groupement, informel, constitue une plateforme d’échange et de dialogue avec la Commission européenne. Deux ou trois réunions thématiques sont organisées chaque année pour identifier les manquements et obstacles règlementaires dans la chaine de valeur, à faciliter la mise en réseau, à faire remonter des besoins en Recherche & Innovation, à définir des feuilles de route technologiques et à identifier des opportunités d’investissement. Les travaux viendront alimenter les réflexions sur la mise en œuvre des règlementations "Refuel EU Aviation" et "FuelEU Maritime", actuellement en cours de négociations. Ce cadre règlementaire doit contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur des transports de 90% d’ici à 2050.
L’Alliance sur les carburants alternatifs sera composée d’un groupe ‘Aéronautique’ (coordonné par Safran) et d’un groupe ‘Maritime’ (coordonnée par le groupe industriel italien Fincantieri). Le Secrétariat de l’Alliance sera assuré par le réseau Fuels Europe (qui représente 40 entreprises du secteur Oil&Gaz dont TotalEnergies) et l’association HydrogenEurope. Des groupes de travail thématiques seront créés lors de la 1ère assemblée générale en juin 2022.
Les prochains appels à propositions du programme LIFE pour 2022 devraient être publiés le 17 mai prochain, en langue anglaise, sur le portail internet de la Commission européenne.
Pour mémoire le programme LIFE permet de financer, sans exiger de partenaires européens (bien que cela soit un avantage pour être sélectionné), des projets locaux en faveur de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique, d’1,5 million € en moyenne, avec des taux de cofinancement allant jusqu’à 60% des coûts éligibles.
Le programme est maintenant sous-divisé en deux axes et quatre sous-programmes:
- Axe "Environnement": avec les sous-programmes "Nature et biodiversité"; "Economie circulaire et qualité de vie";
- Axe "Action pour le climat": avec les sous-programmes "Atténuation du changement climatique et adaptation"; "Transition énergétique propre".
Les dates limites de soumission prévues pour les différents types de projets sont:
- Projets d'action standard (PAS) pour les sous-programmes Economie circulaire et qualité de vie; Nature et biodiversité; Atténuation du changement climatique et adaptation: le 4 octobre 2023;
- Subventions d'action LIFE pour le sous-programme Transition énergétique propre: le 16 novembre 2022;
- Projets stratégiques intégrés (SIP) et projets stratégiques pour la nature (SNAP): Notes conceptuelles (pour la sélection préalable): le 8 septembre 2022; Propositions complètes: le 7 mars 2022;
- Préparation de l'assistance technique pour les SIPs et SNAPs: le 8 septembre 2022
- Conventions spécifiques de subvention de fonctionnement (SGA OG) pour les entités à but non lucratif: le 21 septembre 2022.
Des journées d'information se tiendront du 18 au 20 mai.
Portail européen présentant les principaux documents du programme LIFE
Communiqué de presse sur les projets sélectionnés lors dans le cadre des appels 2021
La Commission européenne a ouvert, le 30 mars, une deuxième consultation publique (sous forme de questionnaire) afin d’améliorer la gestion des capacités pour développer le trafic transfrontalier de passagers et de marchandises.
La Commission souhaite avoir l’avis des parties prenantes (autorités publiques nationales, régionales et locales chargées des transports, gestionnaires d’infrastructure, entreprises ferroviaires, exploitants d’installations ferroviaires, etc.) afin d’établir les règles européennes nécessaires pour répartir les capacités entre les différents types de trafics: national, régional, transfrontalier, de marchandises, etc.
Pour rappel, une première consultation publique sur ce sujet avait été lancée du 8 mars au 5 avril 2022 (voir article du 31 mars 2022).
La Commission européenne a ouvert, le 30 mars, une deuxième consultation publique (sous forme de questionnaire) afin d’améliorer la gestion des capacités pour développer le trafic transfrontalier de passagers et de marchandises.
La Commission souhaite avoir l’avis des parties prenantes (autorités publiques nationales, régionales et locales chargées des transports, gestionnaires d’infrastructure, entreprises ferroviaires, exploitants d’installations ferroviaires, etc.) afin d’établir les règles européennes nécessaires pour répartir les capacités entre les différents types de trafics: national, régional, transfrontalier, de marchandises, etc.
Pour rappel, une première consultation publique sur ce sujet avait été lancée du 8 mars au 5 avril 2022 (voir article du 31 mars 2022).
Le 28 mars, la Commission européenne a ouvert une consultation publique, sous forme de questionnaire, afin de réviser le règlement de 2013 instituant l’Agence européenne pour la sécurité maritime.
En effet, la Commission estime que le mandat actuel de l’Agence n’est plus adapté aux défis numériques, écologiques, sécuritaires d’aujourd’hui. En plus de l’actualisation de son mandat, la Commission souhaite lui donner un nouveau rôle dans le domaine des ports et des voies navigables. Elle s’interroge aussi sur la possibilité pour l’Agence de percevoir des redevances en échange de services et vis-à-vis des pays tiers (certification des installations de recyclage des navires, renforcement des capacités des pays tiers, etc.).
La consultation est ouverte jusqu’au 20 juin 2022.
Le 28 mars, la Commission européenne a ouvert une consultation publique, sous forme de questionnaire, afin de réviser le règlement de 2013 instituant l’Agence européenne pour la sécurité maritime.
En effet, la Commission estime que le mandat actuel de l’Agence n’est plus adapté aux défis numériques, écologiques, sécuritaires d’aujourd’hui. En plus de l’actualisation de son mandat, la Commission souhaite lui donner un nouveau rôle dans le domaine des ports et des voies navigables. Elle s’interroge aussi sur la possibilité pour l’Agence de percevoir des redevances en échange de services et vis-à-vis des pays tiers (certification des installations de recyclage des navires, renforcement des capacités des pays tiers, etc.).
La consultation est ouverte jusqu’au 20 juin 2022.
Le 13 avril, la Commission a ouvert une consultation publique sur l’instrument d’urgence pour le marché unique.
Cet instrument fait référence à la stratégie industrielle de mars 2020 qui visait à apporter un soutien particulier aux PME impactées par la crise économique de la pandémie, et de contrer les obstacles du marché unique (fermeture des frontières, manque d’approvisionnement). Cet instrument d’urgence du marché unique a pour objectif d’assurer un bon fonctionnement des chaînes d’approvisionnement européennes et de maintenir la libre circulation des marchandises, des services et des personnes en période de crise.
La consultation est ouverte jusqu’au 11 mai 2022.
Le 13 avril, la Commission a ouvert une consultation publique sur l’instrument d’urgence pour le marché unique.
Cet instrument fait référence à la stratégie industrielle de mars 2020 qui visait à apporter un soutien particulier aux PME impactées par la crise économique de la pandémie, et de contrer les obstacles du marché unique (fermeture des frontières, manque d’approvisionnement). Cet instrument d’urgence du marché unique a pour objectif d’assurer un bon fonctionnement des chaînes d’approvisionnement européennes et de maintenir la libre circulation des marchandises, des services et des personnes en période de crise.
La consultation est ouverte jusqu’au 11 mai 2022.