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Dans son discours d’ouverture, Isabelle Boudineau, Vice-présidente Europe et International de la Région, a souligné l’importance du secteur agricole et agroalimentaire en Nouvelle-Aquitaine. Elle a rappelé que les priorités politiques régionales pour ce secteur sont la qualité et la durabilité, notamment par la promotion et le développement de l’agriculture biologique. Actuellement, 219 produits régionaux protégés sont recensés par l'Agence de l'Alimentation Nouvelle-Aquitaine (AANA), dont 83 AOP et 51 IGP.

Isabelle Boudineau a par ailleurs insisté sur l’accompagnement de la Région auprès des lycées agricoles, que la Région soutient de par sa compétence en matière de formation professionnelle.

Enfin, la vice-présidente a appelé de ses vœux une continuité du soutien de l’Europe à la cohésion des territoires et au secteur agricole, dans lequel les Régions peuvent jouer un rôle clé, au plus proche des citoyens.

Fête nationale à Bruxelles © Ambassade de France en Belgique

Lors de cet événement, plusieurs centaines de personnes ont pu découvrir la diversité des produits agricoles et agroalimentaires, sous appellation d’origine, en provenance de Nouvelle-Aquitaine: le foie-gras du Sud-Ouest (Indication Géographique Protégée, IGP), le jambon de Kintoa (Appellation d’origine protégée, AOP), le Chabichou du Poitou (AOP), l'Ossau-Iraty (AOP), ainsi que des huîtres Papillon Arcachon Cap Ferret, préparées par Marcel Lesoille, Champion du monde d’ouverture d’huîtres.

Fête nationale à Bruxelles © Ambassade de France en Belgique

Les lycéens agricoles de la région étaient également à l’honneur, à travers quatre vins de leur production, mis en valeur par un œnologue: le Château Dillon du lycée agro-viticole de Bordeaux-Blanquefort, le Château Grand Baril du lycée viticole de Libourne-Montagne, le Château de la Tour Blanche du lycée professionnel agricole de Bommes.

A cette occasion, la Nouvelle-Aquitaine – région frontalière, maritime et de transit – a souhaité rappeler son attachement à la politique européenne en matière d’infrastructures de transport, qui permet d’assurer une plus grande cohérence entre les pays de l’UE. Les liaisons transfrontalières doivent rester au cœur du RTE-T. Concernant le transport maritime, la Nouvelle-Aquitaine souhaite que les efforts des ports en faveur du report modal soient mieux accompagnés. Les ports ont en effet un rôle à jouer dans la transition énergétique. Ils peuvent également être des lieux de production d’énergie renouvelable.

En outre, la Région a initié une démarche concertée sur son territoire, en association avec le Grand Port Maritime de La Rochelle, la Communauté d’Agglomération de La Rochelle et le Département de Charente-Maritime, afin de demander le rattachement du Port de La Rochelle au réseau central RTE-T. Cette initiative a conduit à l’adoption d’une position commune.

 

Etaient réunis pour débattre de ce sujet: Karl-Heinz Lambertz, Président du Comité des régions; Isabelle Boudineau, Vice-présidente Europe et International de la Nouvelle-Aquitaine; Marek Wozniak, Président de la Wielkopolska; et Mark Weinmeister, Secrétaire d'Etat aux Affaires européennes du Land de Hesse.

La conférence s'est ouverte par une première allocution de Karl-Heinz Lambertz sur l'importance des acteurs régionaux pour améliorer l'efficacité de la prise de décision européenne. Les régions sont, pour lui, des vecteurs essentiels d'intégration de l'opinion des citoyens dans l'élaboration des politiques de l'UE. 

En matière de politique de cohésion, le Président Lambertz a insisté sur l'objectif de solidarité et sur la nécessité de sauvegarder au moins un tiers du budget de l'UE au bénéfice de toutes les régions. Isabelle Boudineau a abondé en ce sens, en rappelant que la politique de cohésion soutient les PME, l'attractivité des territoires, la transition climatique et le développement des compétences. Selon elle, la politique de cohésion est et doit plus encore être "le visage de l'Europe pour les citoyens".

Mark Weinmeister a poursuivi en soulignant le rôle primordial des régions pour renforcer le sentiment européen sur les territoires. Quant au Président Wozniak, il a appelé de ses voeux un renforcement de la place des régions dans le processus de gestion des fonds européens, car elles sont mieux à même de définir les besoins et de contrôler chaque projet. La vice-présidente de la Nouvelle-Aquitaine encourage aussi les Etats à faire véritablement confiance aux régions, qui sont capables de communiquer sur les projets et leurs bénéfices. 

Concernant l'avenir du Comité des régions, Karl-Heinz Lambertz s'est félicité de l'influence grandissante de l'institution, mais l'a qualifiée d'insuffisante au regard des défis à relever. Isabelle Boudineau souhaite, quant à elle, créer un "front commun" entre le Parlement européen et le Comité des régions. Pour la vice-présidente, cette coopération permettrait d'améliorer les textes législatifs et de délivrer des messages concrets de la part des autorités locales et régionales.