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- Protection de l'euro contre la contrefaçon – Dépôt des candidatures jusqu’au 23 avril 2025 à 17h00 (Réf. PERI-2025-ANTI-COUNTERFEIT, ouvert le 20 février 2025).
- Appel de FuseNet pour l'organisation de mini-ateliers sur la fusion – Dépôt des candidatures jusqu’au 31 décembre 2025 à 22h59 (Réf. EUROfusion, ouvert le 05 février 2025).
- FuseNet Soutien aux étudiants de master qui partent en stage à l'étranger – Dépôt des candidatures jusqu’au 31 décembre 2025 à 23h59 (Réf. EUROfusion, ouvert le 05 février 2025).
- Aide FuseNet aux étudiants en master pour participer à des événements éducatifs – Dépôt des candidatures jusqu’au 31 décembre 2025 à 23h59 (Réf. EUROfusion, ouvert le 05 février 2025).
- Appel de FuseNet pour l'organisation de mini-ateliers sur la fusion – Dépôt des candidatures jusqu’au 31 décembre 2025 à 22h59 (Réf. EUROfusion, ouvert le 05 février 2025).
- FuseNet Soutien aux étudiants de master qui partent en stage à l'étranger – Dépôt des candidatures jusqu’au 31 décembre 2025 à 23h59 (Réf. EUROfusion, ouvert le 05 février 2025).
- Aide FuseNet aux étudiants en master pour participer à des événements éducatifs – Dépôt des candidatures jusqu’au 31 décembre 2025 à 23h59 (Réf. EUROfusion, ouvert le 05 février 2025).
La feuille de route débute par des constats politiques éclairants sur les principales préoccupations de la Commission: défense, migrations, élargissements, avec un fil conducteur "compétitivité" et "sécurité". Il s’agit de compétitivité tant industrielle que pour les PME, des préoccupations pour le secteur agricole (services écosystémiques, un revenu équitable, etc.), tout en continuant le green deal (dont l’eau) mais aussi la cohésion.
Le statu quo n’est alors plus possible selon la Commission qui éclaire enfin sa philosophie présentée en 2024 dans les orientations politiques et lettres de mission des commissaires d’un "budget fondé sur des politiques plutôt que sur des programmes", plus focus, plus simple et ayant plus d’impact.
Par l’idée d’un budget "plus focus", elle entend mettre en place un mécanisme de pilotage des priorités, de lier davantage le processus Semestre européen (réformes) avec les investissements européens et de renforcer les synergies entre fonds.
Un futur budget plus simple impliquerait de ne pas continuer le système actuel considéré comme trop fragmenté (50 programmes), trop rigide (90% du budget est préalloué). Si la lenteur de la mise en œuvre des fonds européens est critiquée, la Commission reconnait toutefois objectivement les raisons (délais d’adoption des règlements, excès de règlements, concurrence avec les Plans de relance/FRR, etc.).
La Commission souhaite un budget ayant plus d’impact (ou plus adapté aux besoins), en permettant de mobiliser les investissements publics/privés (InvestEU et autres). Une dose de performance nécessaire dont un intérêt pour le Financement Non Lié aux Couts (FNLC). Globalement, l’idée est d’apporter une plus grande flexibilité et une concentration sur la performance pour favoriser des résultats tangibles, et décaisser les fonds lorsque les objectifs convenus sont manifestement atteints.
La Commission soumet aussi un premier croquis d’architecture du futur CFP autour de trois piliers:
- Un plan pour chaque pays, assorti de réformes et d’investissements clés et axé sur les priorités communes, y compris la promotion de la cohésion économique, sociale et territoriale. Une politique de cohésion et de croissance renforcée, axée sur les régions, qui doit être conçue et mise en œuvre en partenariat avec les autorités nationales, régionales et locales. Le rôle des régions dans la gouvernance et le lien cohésion/semestre européen restent toutefois à définir dans le contexte des plans uniques nationaux proposés.
- Un Fonds européen pour la compétitivité établissant une capacité d’investissement qui soutiendra les secteurs et technologies stratégiques essentiels pour la compétitivité de l’UE. Le Fonds regrouperait une douzaine de programmes actuels, dont ceux en faveur de la recherche et de l’innovation, du numérique et de la défense. La Commission souhaiterait également pouvoir contribuer financièrement aux projets importants d’intérêt européen commun (PIIEC). L’architecture globale du Fonds resterait la moins prescriptive possible. Elle permettrait à la Commission "d’accompagner les projets européens tout au long du parcours d’investissement, de la recherche à la fabrication en passant par l’expansion et le déploiement industriel. [Le Fonds] contribuera également à mobiliser les investissements privés et à réduire les risques liés à ceux-ci".
- Un financement de l'action extérieure plus efficace, ciblé et aligné sur les intérêts stratégiques.
D’autres inconnues demeurent, certains programmes/politiques ne sont pas cités, comme les transports, Erasmus, Europe Creative. La grande absente est aussi la PAC. Les premières rumeurs prévoyaient son intégration dans le "plan unique par Etat". Une idée qui est rejetée par la COPA-COGECA (FNSEA) et 27 autres organisations du secteur y voyant un risque trop élevé de flexibilité, de réaffectation entre fonds.
L’autre sujet d’importance concerne le financement du budget. La Commission pousse toujours pour de nouvelles ressources propres d’autant qu’elle estime que le remboursement du Plan de relance et de ses intérêts à partir de 2028 jusqu’en 2058, s’élèvera à hauteur de 20% du budget actuel (25-30 Mrds/an), soit l’équivalent de deux fois le montant actuel annuel dédié au programme de recherche Horizon. Des Etats comme l’Estonie et l’Espagne se sont déjà positionnés en faveur d’un budget européen de 2% du Revenu national brut (RNB) contre le 1,07% actuels (hors plan de relance).
La Commission prévoit toujours de présenter le CFP en juillet 2025. En attendant, le Commissaire Serafin a prévu un "Tour de l’Europe", et a lancé une série de consultations publiques pour les douze semaines à venir auxquelles la Nouvelle-Aquitaine envisage de répondre dans le cadre de la coalition pour la Cohésion et individuellement.
Le Parlement européen est en train d’adopter ses premières positions en commission au Budget dans un rapport écrit à deux mains entre le groupe de droite PPE et le groupe de gauche S&D. Ce rapport va plutôt à l’encontre des schémas imaginés par la Commission européenne.
La délégation française est la plus importante délégation nationale du Comité européen des Régions. Elle est composée de 24 élus titulaires (et autant de suppléants) répartis en:
- 12 membres de l’association Régions de France,
- 6 de l’association des Départements de France,
- 6 de l’association des Maires de France.
Le processus de sélection des membres commence par leurs désignations par leurs associations respectives, qui transmettent la liste pour validation au Premier ministre français. La liste française est ensuite avalisée par les Etats membres en Conseil, puis publiée au Journal Officiel de l'UE.
Isabelle Boudineau est membre du Comité européen des Régions depuis 2016 au titre de Régions de France. Dès le début, elle s’est impliquée au sein de la commission en charge de la Politique de cohésion, du Budget européen et des transports (COTER). Elle est actuellement rapporteure d’un avis (voir article Isabelle Boudineau est nommée rapporteure d’un avis sur le futur de la politique de cohésion | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)), à la demande de la présidence polonaise du Conseil de l’Union européenne, sur "la politique de cohésion en tant que moteur essentiel de la réalisation des objectifs et des réformes de l’UE — Comment continuer de s’appuyer sur son approche fondée sur la performance tout en respectant la décentralisation, les partenariats et la gouvernance à plusieurs niveaux" qui doit être adopté le 13 mars en COTER et mi-mai en plénière.
A ce titre, elle a notamment échangé avec la ministre polonaise en charge des politiques régionales et des fonds de développement, Katarzyna Pełczyńska-Nałęcz. Elle est également intervenue pour défendre le rôle des Régions dans la future politique de cohésion, en plénière devant le vice-président de la Commission européenne, le commissaire en charge de la cohésion et des réformes, Raffaele Fitto.
Un an après les grandes manifestations agricoles dans toute l’Europe, et quelques mois après le renouvellement des institutions européennes, l’heure est désormais aux débats sur le futur budget européen et les futures politiques, dont la politique agricole, pour la période après 2027. Deux débats menés en parallèle, ce qui n’est pas sans soulever de nombreuses interrogations, voire inquiétudes, dans les milieux agricoles au regard des nouvelles priorités qui s’imposent à l’Europe pour répondre aux enjeux de la guerre en Ukraine et au contexte géopolitique mondial.
La communication présentée le 19 février dernier, "Une vision pour l'agriculture et l'alimentation", dresse un état des lieux des enjeux des secteurs agricole et agroalimentaire européens et annonce un certain nombre d’actions que la Commission proposera à court et moyen termes. Cette feuille de route a été élaborée par le vice-président exécutif chargé de la cohésion et des réformes Raffaele Fitto et le commissaire à l’agriculture et l’alimentation, Christophe Hansen, sous la direction de la présidente Ursula von der Leyen. S'appuyant sur le rapport du dialogue stratégique sur l'avenir de l'agriculture de l'UE (voir article Conclusions du Dialogue stratégique européen sur l’avenir de l’agriculture et de l’alimentation: les débats sur l’avenir de la PAC sont lancés | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)), la vision vise à garantir la compétitivité et la durabilité à long terme du secteur agricole et alimentaire de l'UE, et met en avant quatre grandes priorités:
- Attractivité: grâce avant tout à des revenus équitables pour les agriculteurs, et à un soutien public mieux ciblé, mais également en développant davantage l’innovation et de nouveaux modèles commerciaux, y compris les crédits carbone et nature. La Commission proposera notamment dès 2025 un réexamen de la directive sur les pratiques commerciales déloyales et présentera également une stratégie sur le renouvellement des générations. La Commission annonce aussi lancer les travaux pour un Observatoire européen des terres agricoles.
- Compétitivité: point largement salué, la Commission ouvre pour la première fois officiellement le débat sur la réciprocité des normes dans les accords internationaux "afin de garantir que les normes ambitieuses de l'UE n'entraînent pas de désavantage concurrentiel, tout en restant conformes aux règles internationales". Les premières mesures annoncées pour 2025 consisteront à évaluer l'incidence d'une plus grande cohérence des normes en ce qui concerne les pesticides dangereux interdits dans l'UE et le bien-être animal. Des propositions ciblant en particulier le secteur vitivinicole seront présentées dans les semaines à venir, et un groupe de travail sur l’élevage sera mis sur pied. Enfin, la Commission annonce pour 2025 deux paquets de mesures de simplification: l’un concernant le cadre législatif agricole actuel, et l’autre dans d'autres domaines politiques que la PAC et qui affectent les agriculteurs.
- Résilience à long terme: la vision reconnaît la nécessité de concilier l'action pour le climat et la sécurité alimentaire et les défis spécifiques auxquels le secteur est confronté. Les agriculteurs devraient être récompensés pour adopter des pratiques respectueuses de la nature. Dans ce contexte, la Commission examinera attentivement toute nouvelle interdiction de l'utilisation de pesticides si des solutions de remplacement ne sont pas disponibles "dans un délai raisonnable" et rationalisera l'accès aux biocontrôles sur le marché de l'UE. Elle élaborera également un système volontaire d'évaluation comparative, la "boussole pour la durabilité dans les exploitations agricoles", afin d'aider les agriculteurs à mesurer et à améliorer leurs performances au niveau des exploitations. Une stratégie de résilience pour l'eau sera également élaborée pour répondre au besoin urgent d'une utilisation plus efficace.
- Des zones rurales dynamiques: la Commission présentera un plan d'action rural actualisé. Un dialogue annuel sur l'alimentation sera également lancé. Au cours de son mandat, la Commission examinera aussi en détail les moyens de réduire le gaspillage alimentaire et de répondre aux attentes de la société en matière de bien-être animal. Une proposition juridique visera en outre à renforcer le rôle des marchés publics pour inciter aux efforts de qualité et de durabilité et promouvoir la consommation de produits locaux et saisonniers, et d'aliments produits selon des normes environnementales et sociales élevées, "y compris les produits biologiques et les aliments issus de chaînes d'approvisionnement plus courtes".
Si la "vision" ouvre les débats sur la future Politique agricole Commune, les éléments de réforme proposés restent flous. La PAC est présentée comme une politique essentielle de soutien aux revenus des agriculteurs, en particulier via les aides directes. Le deuxième pilier de la PAC, le développement rural, n’est pas évoqué. Concernant les aides directes, la Commission propose des soutiens mieux ciblés vers ceux qui en ont le plus besoin "avec une attention particulière pour les agriculteurs des zones soumises à des contraintes naturelles, les jeunes et les nouveaux agriculteurs, et les exploitations mixtes". Mantra du Commissaire, la PAC devra davantage se tourner vers des mesures incitatives plutôt qu’introduire de nouvelles contraintes. Une proposition législative pour la PAC post 2027 était attendue pour le troisième trimestre 2025 mais ne figure pas, à ce stade, dans le programme de travail de la Commission pour cette année. Il semblerait que l’exécutif européen attende les premiers échanges sur le futur budget européen avant d’avancer des propositions sur les grandes politiques et programmes.
Le 6 mars prochain, le Vice-Président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Jean-Pierre Raynaud, s’entretiendra avec le Commissaire à l’agriculture et des députés européens sur la future PAC, dans le cadre du réseau des AgriRégions dont la Nouvelle-Aquitaine est membre.
La communication de la Commission (en anglais seulement à ce jour)
Le 12 février 2025, la Commission européenne a publié sa feuille de route, "La voie vers le prochain cadre financier pluriannuel" (CFP) pour le budget 2028-35.
Ce mercredi 19 février 2025 à Bruxelles, Isabelle Boudineau, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine déléguée à l’Europe et aux coopérations européennes, a été élue par les membres français comme prési