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Le Plan d’action a été publié au niveau européen le 3 février 2021, après plusieurs étapes de consultations publiques et des échanges avec les Etats membres et avec les eurodéputés membres d’une commission parlementaire spéciale créée sur ce sujet en 2020. Il était devenu essentiel de mettre à jour le plan précédent datant du début des années 1990, afin de prendre en compte les avancées et les innovations concernant la prévention, le traitement et les soins. La Commission a ainsi proposé une approche pangouvernementale et une liste d’actions qui viendront soutenir, coordonner et compléter les efforts déployés par les États membres.
Ce nouveau plan européen de lutte contre le cancer se structure autour de quatre domaines stratégiques: la prévention, le dépistage précoce, le diagnostic et le traitement, et l’amélioration de la qualité de vie.
Pour avancer dans ces quatre domaines, la Commission envisage une quarantaine d’actions planifiées à partir de 2021, parmi lesquelles:
- une meilleure coordination des initiatives scientifiques et techniques avec la création d’un Centre de connaissances sur le cancer;
- le lancement de SAMIRA, une initiative européenne en matière d’imagerie diagnostique;
- le soutien aux campagnes de vaccination contre les papillomavirus humains;
- la coordination des efforts pour agir sur les risques de cancer et ses déterminants (alimentation, tabac, alcool, activité physique, pollution environnementale, expositions aux substances dangereuses). Ces actions seront mises en place par des évolutions législatives, des campagnes de communication ou encore des obligations spécifiques d’étiquetage;
- la coordination des systèmes de dépistage du cancer et l’élaboration de lignes directrices pour guider les professionnels, les décideurs et les citoyens, et pour garantir un niveau de qualité des services de dépistage, de diagnostic, de traitement, de réadaptation, des soins de suivi et des soins palliatifs;
- la mise en réseau de "centres intégrés de cancérologie nationaux";
- le lancement d’un "programme de formation interspécialités dans le domaine du cancer" (axé sur l’oncologie, la chirurgie et la radiologie, la qualité de vie et le bien-être des patients);
- la mise en place d’actions visant à améliorer l’accès de tous à des diagnostics et traitements innovants du cancer;
- la mise en œuvre d’une "initiative européenne pour comprendre le cancer" (UNCAN.eu pour "UNderstand Cancer") afin d’améliorer la compréhension de l’évolution de la maladie et de repérer les personnes à risque par la méthode des "scores de risque polygénique";
- le développement de cartes électroniques que les personnes ayant survécu au cancer pourront utiliser sur base volontaire pour faciliter les soins de suivi, la communication avec les professionnels de la santé;
- l’adoption d’un code de conduite pour assurer un accès équitable aux services financiers pour les personnes ayant survécu au cancer;
- une meilleure prise en compte des cancers pédiatriques.
Plusieurs programmes de financements seront mobilisés pour rendre ce plan d’action opérationnel. La Commission estime son effort financier à quatre milliards € pour la période 2021-2027, répartis notamment entre le programme Horizon Europe pour les actions de recherche, d’innovation et de développement des connaissances scientifiques et techniques, le nouveau programme EU4Health pour des actions liées aux politiques de santé publique, ou encore le nouveau programme Europe Numérique pour des projets autour des données et de la télémédecine.
Un groupe d’experts européen sera installé dans les prochains mois pour suivre et veiller à la bonne mise en œuvre du plan.
Le site de la Commission sur le Plan de lutte contre le Cancer
En 50 ans, l’espérance de vie a augmenté de dix ans en Europe. Si l’on peut se réjouir de ce chiffre, la Commission européenne (CE) anticipe les défis de demain en publiant le Livre vert sur le vieillissement. Celui-ci fait suite à feuille de route qui avait été publiée à la fin de l’année 2020. Les résultats de la consultation permettront de cerner les besoins des personnes, de leurs régions et communautés et la CE examinera ensuite les mesures envisageables afin de renforcer les efforts déployés par les Etats et les régions pour s’attaquer aux défis du vieillissement.
Le Livre vert est divisé en quatre parties pour présenter une approche toute au long de la vie:
- Poser les fondations
Dans cette première partie, la CE propose une stratégie de vieillissement actif et en bonne santé en commençant dès le plus jeune âge. Elle incite à promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie et à faciliter un accès équitable à l’éducation, partout en Europe, notamment dans les zones à faible densité de population.
- Tirer le meilleur parti de notre vie professionnelle
Dans une société où le pourcentage de la population en âge de travailler décroît, la CE encourage les Etats membres à adopter des politiques publiques incitant à amener davantage de personnes sur le marché du travail. Elle cible notamment les femmes, les personnes issues de l’immigration, les personnes en situation de handicap et les travailleurs plus âgés.
- Nouvelles opportunités et nouveaux défis en matière de retraite
S’agissant du défi de la retraite, la CE met en évidence trois éléments qui seront décisifs dans les années à venir. Tout d’abord, elle encourage les seniors à rester actifs, en s’impliquant par exemple dans des activités de bénévolat, d’apprentissage intergénérationnel ou de mobilité active et sportive. Ensuite, la CE incite les Etats membres à adopter des mesures qui limitent les risques de pauvreté des retraités. Enfin, elle recommande aux Etats de prendre en compte la logique de répartition et d’équité dans les réformes de modernisation des systèmes de retraite, par exemple pour garantir une pension adéquate aux personnes ayant effectué des activités non rémunérées, tels que des soins à la personne, pendant une grande partie de leur vie active.
- Répondre aux besoins croissants d’une population vieillissante
Le défi principal de ces prochaines années est d’élargir et de faciliter l’accès aux soins de longue durée. Le challenge est de taille, en 2016, les européens ayant besoin de ce type de soins étaient 19,5 millions, en 2050, ils seront plus de 30,5 millions. Pour y faire face, la CE encourage les Etats à augmenter le nombre d’infrastructures pouvant accueillir les patients en soins de longue durée et à former davantage de main d’œuvre dans ce domaine pour permettre l’accès à des soins abordables et de qualité. Elle incite également les Etats à coopérer en facilitant la mobilité transfrontières du personnel médical.
La CE encourage toute personne intéressée à participer à la consultation publique, ouverte jusqu’au 21 avril 2021. Celle-ci pose successivement 17 questions au sujet du Livre vert afin de recueillir les avis de chacun sur les différents sujets qui sont exposés.
Participer à la consultation publique, ouverte jusqu’au 21 avril 2021
Ainsi le 22 février dernier, la Commission, par les voix de sa Vice-présidente Margrethe Vestager et de son Commissaire au Marché intérieur Thierry Breton, a lancé son tout premier plan d’action sur les synergies entre les industries civile, spatiales et de la défense en lien avec la stratégie industrielle de mars 2020. L’objectif de ce Plan est de faire de l’Europe un véritable leader en matière de technologies et d’innovation, en renforçant sa base industrielle et garantissant une indépendance en matière de technologies.
La Commission se fixe trois objectifs:
- Premièrement, les synergies. Il s’agit de renforcer la complémentarité des programmes et des instruments mis en place par l’UE dans les trois secteurs, notamment en ce qui concerne la recherche, le développement et le déploiement. Ainsi, la Commission souhaite renforcer les passerelles entre les politiques et financements dédiés au civil (Programmes Horizon Europe, Europe numérique), à la défense (Fonds européen de Défense) et au spatial (Programme Espace) afin de créer de véritables synergies et économie d’échelles. En effet, les innovations en matière de cyber-sécurité, d’intelligence artificielle, d’électronique, ou encore d’informatique en nuage peuvent bénéficier aux trois secteurs;
- Deuxièmement, les spin-offs. La Commission souhaite s’assurer que l’octroi de fonds européens pour des projets de recherche et développement dans les domaines civil, mais aussi spatial et de défense, aient un bénéfice direct pour les citoyens européens. Ces retombées positives sur le moyen terme pourraient être considérées d’un point de vue économique ou technologique;
- Enfin, spin-ins. Il s’agit ici de ne pas dupliquer les efforts de recherche, en facilitant l’utilisation des résultats obtenus dans l’industrie civile pour les transférer au bénéfice du secteur de la défense.
Pour atteindre ces trois objectifs, la Commission propose différentes actions, telles que la mise en place de réseaux d'incubateurs d'innovation et de réseaux transnationaux pour l’innovation dans le domaine de la défense, le lancement de travaux autour de la normalisation, ou encore des actions pour renforcer la souveraineté européenne dans certains domaines technologiques essentiels.
Enfin, trois sujets ont été identifiés par la Commission pour devenir des projets-phares sur les prochaines années: les technologies des drones, la connectivité spatiale sécurisée fondée notamment sur le chiffrement quantique, et l’amélioration de la gestion du trafic spatial.
La Commission a officiellement publié le 23 février sa proposition de base juridique sur les "partenariats institutionnalisés", qui prendront le relais des entreprises conjointes de la période 2014-2020. Les appels à projets qu’ils lanceront seront financés par le programme Horizon Europe et par des associations d’acteurs intéressés par ces thématiques.
Cette proposition permet d’ouvrir les négociations avec les 27 Etats membres. Le Parlement européen sera consulté. L’adoption finale du document par le Conseil des Ministres de l’UE est attendue à l’automne 2021, puis les appels à projets pourront être lancés par chacun des partenariats fin 2021 ou début 2022, sur la base de leurs agendas stratégiques de recherche et d’innovation (SRIA) respectifs.
Les neuf partenariats concernés sont:
- Partenariat des pays européens et en développement sur les essais cliniques en faveur de la santé mondiale (Global Health EDCTP3);
- Initiative en matière de santé innovante (Innovative Health initiative);
- Technologies numériques clés (Key Digital Technologies);
- Une Europe fondée sur la bioéconomie circulaire (Circular bio-based Europe);
- Hydrogène propre (Clean Hydrogen);
- Aviation propre (Clean Aviation);
- Rail européen (Europe’s Rail);
- Recherche sur la gestion du trafic aérien dans le ciel unique européen (SESAR- Single European Sky ATM Research 3);
- Réseaux et services intelligents (Smart Networks and Services towards 6G).
Contacter le bureau de la Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles
Proposition de la Commission sur les partenariats institutionnalisés 2021-2027
La Commission a officiellement publié le 23 février sa proposition de base juridique sur les "partenariats institutionnalisés", qui prendront le relais des entreprises conjointes de la période 2014-2020. Les appels à projets qu’ils lanceront seront financés par le programme Horizon Europe et par des associations d’acteurs intéressés par ces thématiques.
Cette proposition permet d’ouvrir les négociations avec les 27 Etats membres. Le Parlement européen sera consulté. L’adoption finale du document par le Conseil des Ministres de l’UE est attendue à l’automne 2021, puis les appels à projets pourront être lancés par chacun des partenariats fin 2021 ou début 2022, sur la base de leurs agendas stratégiques de recherche et d’innovation (SRIA) respectifs.
Les neuf partenariats concernés sont:
- Partenariat des pays européens et en développement sur les essais cliniques en faveur de la santé mondiale (Global Health EDCTP3);
- Initiative en matière de santé innovante (Innovative Health initiative);
- Technologies numériques clés (Key Digital Technologies);
- Une Europe fondée sur la bioéconomie circulaire (Circular bio-based Europe);
- Hydrogène propre (Clean Hydrogen);
- Aviation propre (Clean Aviation);
- Rail européen (Europe’s Rail);
- Recherche sur la gestion du trafic aérien dans le ciel unique européen (SESAR- Single European Sky ATM Research 3);
- Réseaux et services intelligents (Smart Networks and Services towards 6G).
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Proposition de la Commission sur les partenariats institutionnalisés 2021-2027
L’édition 2021 de la Semaine des régions et des villes aura lieu du 11 au 14 octobre. Si elle se déroulera par défaut virtuellement, une décision sera prise au plus tard en mai sur la possibilité ou non d’organiser des rencontres physiques à Bruxelles. Le thème cette année sera "Together for recovery" (“Ensemble pour la reprise”) au travers de quatre thématiques: transition verte; cohésion, de l’urgence à la reprise; transition digitale; engagement citoyen: avec les gens, inclusive, participative et une relance juste. Les candidatures sont attendues pour le 26 mars et les résultats pour le 12 mai.
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Les documents et informations (en anglais)
L’édition 2021 de la Semaine des régions et des villes aura lieu du 11 au 14 octobre. Si elle se déroulera par défaut virtuellement, une décision sera prise au plus tard en mai sur la possibilité ou non d’organiser des rencontres physiques à Bruxelles. Le thème cette année sera "Together for recovery" (“Ensemble pour la reprise”) au travers de quatre thématiques: transition verte; cohésion, de l’urgence à la reprise; transition digitale; engagement citoyen: avec les gens, inclusive, participative et une relance juste. Les candidatures sont attendues pour le 26 mars et les résultats pour le 12 mai.
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Les documents et informations (en anglais)
La Commission européenne a publié le 24 février sa nouvelle stratégie d’adaptation aux effets négatifs prévus du changement climatique. Il s’agit de la révision de sa stratégie précédente de 2013 dont elle souhaite approfondir les éléments essentiels: la mise sur pied de stratégies locales et nationales d’anticipation des risques mieux planifiées; l’amélioration et la transparence des données scientifiques; la coopération entre entités européennes via la plateforme Climate-Adapt, ainsi que la coopération au niveau international, pour solliciter de nouvelles sources de financements en soutien aux pays tiers les plus menacés.
La Commission européenne a publié le 24 février sa nouvelle stratégie d’adaptation aux effets négatifs prévus du changement climatique. Il s’agit de la révision de sa stratégie précédente de 2013 dont elle souhaite approfondir les éléments essentiels: la mise sur pied de stratégies locales et nationales d’anticipation des risques mieux planifiées; l’amélioration et la transparence des données scientifiques; la coopération entre entités européennes via la plateforme Climate-Adapt, ainsi que la coopération au niveau international, pour solliciter de nouvelles sources de financements en soutien aux pays tiers les plus menacés.