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ACTIONS EXTERIEURES (RELEX)
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Dans sa proposition de cadre financier pluriannuel, la Commission avance un budget légèrement supérieur au budget actuel, pour un total de près de 2 trilliards € (prix courants) (voir article La Commission européenne dévoile sa proposition pour le prochain cadre financier pluriannuel 2028-2034 | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)). Comme annoncé en février, ce nouveau cadre se veut plus simple, plus flexible et plus impactant. C’est ainsi qu’il se dote d’un cadre performance transversal – qui définit entre autre une cible de 35% des dépenses de l’UE sur les objectifs climatiques et environnementaux – et qu’il passe de sept rubriques budgétaires à quatre. 

Un premier pilier doté de 1.064 Mrds € (prix courants) regroupe le remboursement de l’emprunt du plan de relance européen (NGEU) et les politiques en gestion partagée (PAC et cohésion notamment). Ces dernières ne représentent plus que 41% du budget contre 62% actuellement.  

Le deuxième pilier "Compétitivité, prospérité et sécurité" doté de 590 Mrds € (prix courants) serait composé d’un nouveau fonds dédié à la compétitivité et de programmes en gestion directe, dont Horizon Europe, il passe de 20% à 30% du budget. Le troisième pilier "Europe Globale" se voit augmenté de 7% à 11%. Enfin, un dernier pilier concernant l’administration se maintient aux environs de 6%.

C’est une petite révolution: le 16 juillet, l’exécutif européen a publié un projet de règlement établissant un "Fonds européen pour la cohésion économique, sociale et territoriale, l’agriculture et les zones rurales, la pêche et les affaires maritimes ainsi que la prospérité et la sécurité pour la période 2028-2034". Il s’agit donc de rassembler, sous un chapeau commun, les actuelles politique de cohésion, politique agricole commune (PAC), politique commune de la pêche (PCP), auxquels sont associés la défense et la sécurité ainsi que les droits fondamentaux et la démocratie. 

Cinq objectifs généraux, déclinés en 28 objectifs spécifiques, sont attribués au Fonds:

  • Soutenir la prospérité durable de l’Union dans toutes les régions; 
  • Soutenir les capacités de défense et de sécurité de l’Union dans toutes les régions; 
  • Renforcer la cohésion sociale en soutenant les personnes et en consolidant les sociétés de l’Union et le modèle social de l’Union;
  • Soutenir la qualité de la vie dans l’Union (agriculture et pêche);
  • Protéger et renforcer les droits fondamentaux, la démocratie, l’égalité et l’état de droit et défendre les valeurs de l’Union.

Le Fonds sera mis en œuvre en coopération entre la Commission européenne et les Etats membres de l’UE, au moyen de 27 Plans de Partenariat Nationaux et Régionaux (PPNR). Ces plans devront couvrir tous les objectifs spécifiques. Deux fléchages thématiques leur sont en outre imposés: 43% des Plans devront contribuer aux objectifs climatiques et environnementaux de l’UE (hors défense et sécurité) et 14% aux objectifs sociaux (hors PAC). 

Du point de vue budgétaire et au niveau européen, la Commission propose de dédier 865 Mrds € au Fonds dont:

  • 762 Mrds € pour les PPNR, dont:
               294 Mrds € d’aides au revenu au titre de la PAC;
               218 Mrds € pour les régions moins développées;
               34,2 Mrds € pour les affaires intérieures;
               2 Mrds € pour la pêche.
  • 72 Mrds € pour la "Facilité de l’UE";
  • 10 Mrds € pour Interreg.

Chaque PPNR sera, notamment, composé de chapitres nationaux, sectoriels, et, s’il y a lieu, régionaux et territoriaux. Les chapitres contiendront des "mesures", qui seront des réformes, des investissements et/ou des interventions. Chaque mesure sera constituée de jalons et de cibles définis en amont et qui correspondront à des objectifs intermédiaires et des objectifs finaux. Lorsque ces jalons et ces cibles seront atteints, les Etats membres pourront demander des paiements à la Commission européenne. 

Ce fonctionnement s’apparente davantage à celui du plan de relance européen post-Covid qu’à ceux des politiques de cohésion et agricole actuelles. 

Par ailleurs, les PPNR sont étroitement liés au règlement "cadre de performance", transversal à l’ensemble du futur budget européen, en matière d’indicateurs de résultat et d’impact. 

En termes de gouvernance des PPNR, chaque Etat membre devra identifier une ou plusieurs autorités de gestion (AG), agences de paiement et autorités d’audit. Toutes ces autorités pourront dialoguer avec la Commission. Dans le cas où il y aurait plusieurs AG, l’Etat membre devra mettre en place une "autorité de coordination". Une AG pourra être responsable d’un ou plusieurs chapitre(s) du Plan PNR. Chaque AG pourra identifier un ou plusieurs organismes intermédiaires.

Il reviendra à l’Etat membre de soumettre le Plan PNR à la Commission européenne pour approbation, ainsi que les demandes de modification et de paiement. 

Quant à la "Facilité de l’UE", elle rassemble de nombreux dispositifs intitulés "actions de l’Union" parmi lesquels les projets urbains innovants, les projets LIFE nature, l’économie sociale, les investissements interrégionaux innovants, etc. L’actuel Fonds de solidarité de l’UE (FSUE), qui intervient en cas de catastrophe naturelle, y est également intégré, tout comme la réserve agricole.

Si des règlements spécifiques au Fonds européen de développement régional (FEDER) et au Fonds social européen (FSE) sont maintenus, leur contenu est très fortement réduit: composé de 15 articles pour l’un, dont près de la moitié dédiée à Interreg, et de neuf articles pour l’autre. C’est la même logique pour le règlement spécifique "établissant les conditions de mise en œuvre du soutien de l’Union à la politique commune de la pêche, au pacte européen pour l’Océan et à la politique maritime et aquacole de l’Union" (cinq articles) ainsi que le règlement "établissant les conditions relatives à la mise en œuvre du soutien de l’Union en faveur de la politique agricole commune" (25 articles). 

Concernant la coopération territoriale européenne, les quatre volets de coopération sont conservés: transfrontalier, transnational, interrégional et ultrapériphérique. La mise en œuvre passera par un "Plan Interreg" de niveau européen, dont les chapitres correspondront aux différents programmes de coopération. Pour rappel, la Nouvelle-Aquitaine est couverte par trois programmes que sont le POCTEFA (France-Espagne-Andorre), Espace Atlantique, SUDOE (Sud Ouest Européen), auxquels s’ajoute Interreg Europe.

Avant d’entrer en vigueur, les règlements devront être négociés puis adoptés par les colégislateurs que sont le Parlement européen et le Conseil de l’UE. Ce processus devrait prendre au moins deux ans, tant la position de ces derniers, en particulier concernant la PAC, est éloignée des propositions de la Commission: Les ministres de l’agriculture des 27 Etats membres ont déjà, dans leur grande majorité, fait part de leur mécontentement quant au budget consacré à la PAC, jugé insuffisant, mais se sont également montrés très critiques sur l’intégration de la PAC dans les PPNR et la disparition des deux piliers. Les députés européens ne sont pas en reste et demandent un budget "autonome" pour la PAC. 

Pour le moment, la répartition des dossiers au Parlement entre les différentes commissions compétentes n’est pas arrêtée et devrait être décidée la semaine du 6 octobre.   

Les textes du CFP 2028-2034 

 

Séminaire de la Coopération Territoriale Européenne

Dans sa proposition, la Commission avance un budget légèrement supérieur au budget actuel, pour un total de près de 2 trilliards € (prix courants) (voir article La Commission européenne dévoile sa proposition pour le prochain cadre financier pluriannuel 2028-2034 | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)). Comme annoncé en février, ce nouveau cadre se veut plus simple, plus flexible et plus impactant. C’est ainsi qu’il se dote d’un cadre performance transversal – qui définit, entre autres, une cible de 35% des dépenses de l’UE sur les objectifs climatiques et environnementaux – et qu’il passe de sept rubriques budgétaires à quatre. 

Un premier pilier doté de 1.064 Mrds € (prix courants) regroupe le remboursement de l’emprunt du plan de relance européen (NGEU) et les politiques en gestion partagée (PAC et cohésion notamment).

Le deuxième pilier "Compétitivité, prospérité et sécurité" doté de 590 Mrds € (prix courants) serait composé d’un nouveau fonds dédié à la compétitivité et de programmes en gestion directe, dont Horizon Europe, il passe de 20% à 30% du budget. Le troisième pilier "Europe Globale" se voit augmenté de 7% à 11%. Enfin, un dernier pilier concernant l’administration se maintient aux environs de 6%. 

Malgré ses dernières annonces politiques, notamment dans sa Boussole pour la compétitivité (voir article Une boussole pour fixer le cap vers la compétitivité | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)) ou dans sa feuille de route pour le prochain budget, la Commission européenne n’a pas réussi à créer un seul programme regroupant toutes les actions en faveur de la recherche, de l’innovation et de la compétitivité. Devant la fronde des communautés de recherche, elle a en effet dû promettre en mai dernier que le Programme Horizon Europe ne serait pas fondu dans le Fonds pour la compétitivité. Il est donc prévu qu’Horizon Europe, version 2028-2034, garde une base juridique distincte, même s’il devra "contribuer" aux objectifs de compétitivité.  

La Commission a proposé, le 16 juillet 2025, de prolonger le programme Horizon Europe en augmentant son budget, de 93 Mrds € actuellement à 175 Mrds € pour 2028-2034. La structure en pilier est maintenue, même si quelques changements sont à prévoir. Ainsi, les infrastructures de recherche, auxquelles sont désormais aussi rattachées les infrastructures technologiques, feront partie d’un quatrième pilier dédié à l’Espace européen de la recherche (ERA) et à l’élargissement de la participation. Le pilier 3 sur l’innovation ne sera plus structuré qu’en deux parties contre trois auparavant: le Conseil européen de l’innovation (EIC) et les écosystèmes d’innovation. Ursula von der Leyen s’y était engagée dans ses orientations politiques du 18 juillet 2024: le budget de ce pilier 3, qui soutient notamment les PME très innovantes, sera augmenté (+184%). C’est également le cas du pilier 1 sur l’excellence de la science, dont le budget total devrait augmenter de 76% pour atteindre 44 Mrds €. Ce pilier comprendra le Conseil européen de la Recherche (ERC), les actions Marie Skłodowska-Curie (MSCA) et désormais le Centre commun de recherche (JRC). 

Les plus gros changements à attendre viennent du pilier 2 d’Horizon Europe. Avec un budget de 75 Mrds €, les appels à projets viseront à répondre aux problématiques mondiales et à la compétitivité industrielle. Environ 10% du pilier formeront le volet "Société", pour accompagner les transformations sociétales (crise démocratique, désinformations, enjeux démographiques, etc.), mais aussi assurer un soutien aux Missions d’Horizon jusqu’en 2030 (voir article Lancement officiel des cinq Missions d’Horizon Europe | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)), ainsi qu’au Nouveau Bauhaus européen (voir article Mise à jour des appels à projets pour le Nouveau Bauhaus européen | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)). 

Les 90% restants du budget du pilier 2 d’Horizon (68,2 Mrds €) seront alignés sur les priorités des quatre "fenêtres" (Windows) qui composeront le nouveau Fonds européen pour la compétitivité. Un programme de travail devrait être publié tous les ans ou tous les deux ans pour chacune des "fenêtres". Il inclura des appels à projets de recherche et innovation financés avec le budget Horizon Europe, et des actions financées par le budget du Fonds Compétitivité pour accompagner toutes les phases de développement des entreprises. Différentes actions pourront être prévues: soutien via des instruments d’ingénierie financière, développement de la production, structuration des chaines de valeur, soutien spécifique et ciblé sur des projets concourant à l’autonomie stratégique européenne, etc. 

Les quatre "fenêtres" autour desquelles sont structurées le pilier 2 d’Horizon Europe (HE) et le Fonds Compétitivité (FEC) couvriront les thématiques suivantes: 

  1. Transition propre et décarbonisation de l’industrie (25 Mrds € HE, 26 Mrds € FEC et 41 Mrds € du Fonds Innovation): Energies propres, Environnement & activités dites "LIFE", Matériaux, Circularité, Economie bleue, Mobilités, Construction, Villes, etc.
  2. Santé, Biotechnologies, Agriculture et Bioéconomie (20 Mrds € HE et 20 Mrds € FEC): Une seule santé, santé numérique, biotechnologies, bioéconomie, secteurs de l’agriculture, de la pêche, de l’aquaculture, et des forêts, sécurité alimentaire, etc.  
  3. Leadership numérique (17 Mrds € HE et 51 Mrds € FEC): technologies numériques, souveraineté technologique, cybersécurité, transformation numérique, etc.
  4. Résilience, sécurité, industries de la défense et espace (6 Mrds € HE et 125 Mrds € FEC): programmes spatiaux, matières premières critiques, base industrielle de défense, sécurité civile. 

La Commission demande que des actions spécifiques soient intégrées à chacune de ces "fenêtres", avec l’objectif de soutenir l’innovation, l’accélération, la commercialisation et le développement des start-ups, des PME et des petites ETI. 

Comme pour toutes les propositions publiées le 16 juillet, le Fonds pour la Compétitivité et le programme Horizon Europe 2028-2034 vont maintenant faire l’objet de négociations entre les eurodéputés et les 27 Etats membres. Certains Etats, comme l’Allemagne, ont déjà annoncé qu’ils n’allaient pas remettre en cause la structure proposée. En revanche, il est probable que les montants budgétaires, leur répartition entre les piliers, et les mécanismes de mise en œuvre (gouvernance, flexibilité, etc.) seront longuement discutés par les colégislateurs. 

Pour le moment, la répartition des dossiers au Parlement européen entre les différentes commissions compétentes n’est pas arrêtée et devrait être décidée la semaine du 6 octobre.   

Ces nouveaux programmes doivent entrer en vigueur le 1er janvier 2028.  

Propositions pour le Programme Horizon Europe 2028-2034

Propositions pour un Fonds européen pour la Compétitivité

 

Dans sa proposition, la Commission propose un budget légèrement supérieur au budget actuel, pour un total de près de 2 trilliards € (prix courants) (voir article La Commission européenne dévoile sa proposition pour le prochain cadre financier pluriannuel 2028-2034 | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu)). Comme annoncé en février, ce nouveau cadre se veut plus simple, plus flexible et plus impactant. C’est ainsi qu’il se dote d’un cadre performance transversal – qui définit entre autres une cible de 35% des dépenses de l’UE sur les objectifs climatiques et environnementaux – et qu’il passe de sept rubriques budgétaires à quatre. 

Un premier pilier doté de 1.064 Mrds € (prix courants) regroupe le remboursement de l’emprunt du plan de relance européen (NGEU) et les politiques en gestion partagée (PAC et cohésion notamment). 

Le deuxième pilier "Compétitivité, prospérité et sécurité" doté de 590 Mrds € (prix courants) serait composé d’un nouveau fonds dédié à la compétitivité et de programmes en gestion directe, dont Erasmus+ et AgoraEU, il passe de 20% à 30% du budget. Le troisième pilier "Europe Globale" se voit augmenté de 7% à 11%. Enfin, un dernier pilier concernant l’administration se maintient aux environs de 6%. 

La volonté de la Commission européenne est de construire un Cadre financier pluriannuel 2028-2034 à partir de priorités politiques susceptibles d’évoluer selon les crises, l’évolution du marché du travail ou encore la situation internationale. Dans ce nouveau contexte, les programmes Erasmus+ et AgoraEU auraient aussi un rôle à jouer en tant que vecteurs de compétitivité, d’attractivité, de renforcement de l’identité européenne et de défense des valeurs démocratiques. 

Pour le programme Erasmus+, la Commission propose un budget total de 40 Mrds €, soit une hausse de 50% par rapport à l’actuelle programmation. Cette augmentation s’accompagne d’un nombre accru d’ambitions auxquelles le programme doit répondre (Union des compétences, Espace européen de l’éducation, consolidation d’initiatives à succès comme les alliances universitaires européennes, renforcement des thématiques jeunesse et sport). 

Au niveau du fonctionnement, les mécanismes de mise en œuvre en vigueur dans le programme 2021-2027 sont maintenus. Plusieurs restructurations sont toutefois présentées afin de simplifier le programme et de le rendre plus accessible, la plus importante étant la fusion d’Erasmus+ et du Corps européen de solidarité. 

En termes de nouveautés, un nombre très limité d’actions devrait voir le jour. La proposition mentionne les Alliances européennes des écoles, les bourses Erasmus+ allouées dans des secteurs stratégiques (sciences, technologies, ingénierie, mathématiques) et les programmes d’études conjoints. 

Concernant le programme AgoraEU, celui-ci est le résultat de la fusion d’Europe Créative et du programme Citoyens, égalité, droits et valeurs (CEDV). L’objectif affiché est de se doter d’un nouveau grand fonds de résilience de la culture et de la société, fer de lance du "bouclier démocratique" européen. La Commission annonce un doublement des fonds (Europe Créative et CERD confondus), à hauteur de 8,6 Mrds € pour soutenir les artistes émergents, la défense de l’identité culturelle européenne, et la compétitivité des secteurs audiovisuelles et médiatiques.

Hormis la fusion de deux programmes existants, aucune rupture majeure n’est annoncée dans les actions proposées. AgoraEU est structuré en trois volets: un volet Culture et un volet Média comme Europe Créative, et un volet CEDV. A l’image de l’ensemble des autres programmes, l’accent est mis sur une simplification accrue et une réduction des charges administratives. 

Désormais, les négociations sur les textes proposés par la Commission vont commencer. Le processus législatif va prendre deux ans et demi environ avant d’avoir un règlement adopté par les deux colégislateurs que sont le Parlement européen et le Conseil de l’UE. Pour le moment, la répartition des dossiers au Parlement entre les différentes commissions parlementaires compétentes n’est pas arrêtée et devrait être décidée la semaine du 6 octobre.

Page de la Commission européenne consacrée au futur budget 2028-2034   
 

Sécurité des aliments destinés à l’alimentation humaine et animale

La Commission européenne a lancé, le 16 septembre, une consultation sur son futur paquet de mesures "simplification" portant sur la sécurité des aliments destinés à l’alimentation humaine et animale. En particulier, l’initiative proposera des mesures de simplification ciblées dans plusieurs domaines: 

  • procédures d’autorisation et de renouvellement pour les produits phytopharmaceutiques et les produits biocides; 
  • clarifications relatives à la terminologie et aux mesures transitoires pour la fixation de teneurs maximales en résidus de pesticides, la modification et le renouvellement des autorisations, et exigences en matière d’étiquetage des additifs pour l’alimentation animale, y compris les options d’étiquetage numérique; 
  • procédures de notification des mesures nationales d’hygiène;
  • cadre de surveillance et de gestion des risques de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB); 
  • flexibilité dans les contrôles officiels des envois de végétaux aux postes de contrôle frontaliers; 
  • obligations d’accréditation applicables aux laboratoires de référence; 
  • clarifications relatives au statut juridique des produits de fermentation fabriqués à l’aide de micro-organismes génétiquement modifiés (MGM); 
  • application plus ciblée des pesticides par des drones, dans des conditions sûres.

Les parties prenantes qui le souhaitent sont invitées à réagir à cette consultation pour le 14 octobre 2025 dernier délai. Les contributions seront examinées en particulier "lorsqu’elles mettent en évidence des difficultés opérationnelles, des pratiques innovantes, des charges inutiles ou des possibilités de nouvelles économies de coûts".

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