Recherche

15051 résultats correspondent à votre recherche.

Organisé par le Comité européen des Régions (CdR), ce sommet biannuel entre acteurs locaux et régionaux a été accueilli par la Région Wallonne dans le cadre de la Présidence Belge de l’Union européenne. Le programme a soulevé des problématiques liées à la démocratie, au développement durable, à l’élargissement, à la cohésion sociale, économique et territoriale, ainsi qu’aux conséquences de la guerre contre l’Ukraine. 

Le Sommet s’est ouvert sur le besoin de s’appuyer sur des solutions locales et régionales face aux défis mondiaux, dont la lutte contre le changement climatique, comme l’ont revendiqué le Président du CdR, Vasco Cordeiro et le Ministre-Président de la Région Wallonne, Elio di Rupo.
 
S’en est suivi un débat autour de "La transition juste et la cohésion au cœur des futures politiques d’investissement de l’Union", durant lequel Nicolas Schmit, Commissaire européen à l'emploi et aux droits sociaux, en a appelé à transformer les défis, en particulier celui de la transition environnementale, en nouvelles opportunités. Il estime que la politique de cohésion (PC) a un rôle clef à jouer dans cette transformation. Enrico Letta, Président de l'Institut Jacques Delors, mandaté par le Conseil européen pour rédiger un rapport sur l'avenir du marché unique, est revenu sur les origines de la PC, créée par Jacques Delors, dont l’objectif était d’en faire la deuxième face d’une même pièce que le marché unique. Il estime que la liberté de mouvement qu’a permis le marché unique doit aussi être la liberté de rester. Selon lui, la PC doit aussi permettre de limiter la fuite des cerveaux, en soutenant le développement des territoires. 

Dominique Faure, Ministre déléguée aux collectivités territoriales et à la ruralité de la France, est également intervenue. Pour elle, le "mécontentement vert est une réalité " et "qu’il est impératif que l’UE réponde de manière proactive à ces préoccupations". Selon elle, la politique de cohésion doit "jouer un rôle central dans la garantie d’une transition juste et équitable pour tous". Elle a appelé à investir durablement et massivement en faveur de la transition verte en favorisant "l’innovation, la diversification économique, l’attractivité des territoires tout en préservant notre environnement et l’identité de nos territoires, notamment le patrimoine naturel et paysagé de l’Union". Elle souhaite que la politique européenne de cohésion, la politique des Etats et la politique des régions soient menées de façon "plus concertée et plus partenariale pour embarquer tous nos citoyens", et a invité notamment à simplifier les procédures. 

Au-delà des nombreux autres débats et interventions sur le numérique, l’égalité des genres, le Pacte vert ou encore les services publics, le Sommet s’est clôturé par l’adoption de la "Déclaration de Mons "qui contient cinq points concernant des investissements plus ambitieux guidés par l’objectif de cohésion, un engagement renouvelé du pacte vert, des politiques de l’égalité, une approche prospective de l’avenir de l’UE et le renforcement de la participation des collectivités au processus décisionnel. 

Le Sommet était également l’occasion pour l’"Alliance pour la Cohésion", qui réunit les principales organisations européennes des régions et des villes, de lancer un appel à la signature par les autorités régionales et locales d’une déclaration en huit points visant à demander la poursuite d "une politique de cohésion post 2027 renouvelée qui ne laisse personne sur le bord du chemin". 

Lien vers le site internet du Sommet 

Revoir les interventions en ligne 

Lien vers la Déclaration du Sommet de Mons

Lien vers l’appel à soutenir l’avenir de la politique de cohésion post 2027

L'objectif est d'assurer une plus grande visibilité et une meilleure évaluation des résultats des projets, afin d’alimenter les réseaux ou initiatives, existants ou potentiels, en lien avec les politiques publiques et les décideurs politiques. Il s’agit d’améliorer la coordination des différents niveaux de gouvernance et d’augmenter les capacités institutionnelles des autorités publiques de l’espace atlantique.

Les régions concernées sont les régions littorales espagnoles, portugaises, françaises et irlandaises. 

L’appel dispose d’un budget total de 4,05 millions € et financera un seul projet. Il est ouvert jusqu'au 31 mai 2024. 

Un séminaire de lancement de l’appel à projets devrait avoir lieu dans la foulée de sa publication officielle.
 
Appel Interreg Espace Atlantique 2 sur la Priorité 4 (ISO1) : "Projet de gouvernance de l’Espace Atlantique Phare"

Présentation du Programme Espace Atlantique 

Site Internet de l’Espace Atlantique 
 

Exemples de projets de coopération

Objectifs

La Région Nouvelle-Aquitaine met en œuvre la MAEC PRM (Protection des races menacées). Cette mesure accompagne les éleveurs de races menacées d’abandon par l’agriculture et ainsi préserver les cheptels déjà existants et en constituer de nouveaux.

Engagements à respecter

Il faut respecter le cahier des charges du dispositif décrit dans l'appel à projets :
•    Détenir de façon permanente le même nombre d’animaux engagés ;
•    Faire reproduire en race pure au moins 75% des femelles engagées sur la période d’engagement ;
•    Faire enregistrer les saillies et/ou les naissances conformément à la législation en vigueur pour chaque espèce ;
•    Tenir un registre d’élevage.

Montant alloué
200 € par UGB (Unité Gros Bétail)
Plancher : 1 UGB toute espèce ; bovin : 3 UGB
Plafond : Les animaux peuvent être engagés dans la limite de 15 UGB maximum (soit 3 000 €), dont 5 UGB races hors berceau (soit 1 000 €) le cas échéant.
Transparence GAEC : 2 associés : plafonds x 2 ; 3 associés et plus : plafonds x 2,5

 

Les porteurs de projets