La Conférence des Régions Périphériques et Maritimes (CRPM) élit son nouveau Président
A l’occasion de leur assemblée générale (AG) qui s’est tenue à Gozo (Malte) du 2 au 4 octobre, les membres du bureau politique de la CRPM ont élu leur nouveau Président en la personne du Suédois Filip Reinhag, représentant politique du Gotland. La Région Nouvelle-Aquitaine était représentée à cette AG par Mathieu Bergé, Conseiller régional délégué à la coopération territoriale européenne, à l’Eurorégion, aux ports et aéroports.
En amont de l’AG, s’est tenue le 3 octobre dans la matinée, la session plénière de la Commission Arc Atlantique (CAA) de la CRPM, dont fait partie la Nouvelle-Aquitaine. L’occasion de faire un point sur la feuille de route pour la création d’une macro-région atlantique, et la "nécessité de convaincre les Etats récalcitrants", comme l’a souligné Mathieu Bergé, fervent défenseur de la macro-région. Mathieu Bergé a invité les membres de la CAA à participer à Bordeaux du 19 au 22 novembre aux Assises de la Mer, à la journée Stratégie atlantique et au lancement du prochain appel à projets Interreg atlantique. Selon lui, la journée sur la stratégie atlantique sera "l’occasion de démontrer le lien entre cette stratégie et la macro-région". Lors de cette session, la Région Euskadi a pris la présidence de la CAA, où elle sera représentée par Ander Caballero, nouveau Secrétaire Général en charge de l’Union européenne et de l’action extérieure.
L’Assemblée générale de la CRPM a été l’occasion pour ses membres de débattre notamment de l’avenir de la politique de cohésion et de son prochain Cadre Financier Pluriannuel. Le Français Younous Omarjee, Vice-Président du Parlement européen, qui représentait l’institution, a assuré le soutien du Parlement européen pour une politique de cohésion renforcée dans son contenu mais également au niveau budgétaire. Il a réaffirmé que la politique de cohésion était avant tout une politique régionale, ce qui signifie que ce sont les régions qui doivent être au cœur de sa mise en œuvre. Selon lui, "le niveau régional est le plus pertinent pour réduire les fractures territoriales" et a mis en garde contre les velléités de renationalisation des politiques européennes par la Commission. Il en fait également un enjeu démocratique.
Outre ses travaux sur l’avenir du budget et de la politique, qui sont au cœur des préoccupations des régions, l’AG s’est également penchée sur le changement climatique, les affaires maritimes ou encore l’énergie. De nombreux représentants de la Commission et du Parlement européens sont intervenus, toujours fidèles à la CRPM, une association au cœur des stratégies d’influence des régions à Bruxelles.
Communiqué de presse pour l’élection du nouveau Président