La Nouvelle-Aquitaine participe à un atelier européen sur la résilience dans le domaine de l'eau
L’édition 2024 de la Semaine verte européenne, "EU Green Week", a eu pour thème "vers une résilience de l’eau en Europe". C’est dans ce cadre que s’est déroulé un atelier de partage de bonnes pratiques des régions organisé par la Navarre auquel a participé la Nouvelle-Aquitaine pour présenter le projet européen NBRACER et les deux sites de démonstration de la région: le Marais poitevin et la Garonne.
Le 31 mai 2024, la ministre en charge des relations extérieures du gouvernement de la Navarre a ouvert l’atelier d’échange de bonnes pratiques sur la résilience et l’eau avec la participation de la Nouvelle-Aquitaine ainsi que du Land de Basse-Saxe (Niedersachsen).
Durant la rencontre, Yohana Cabaret, coordinatrice régionale du projet NBRACER, représentait la Nouvelle-Aquitaine et sa participation au projet NBRACER pour "Nature Based Solutions for Atlantic Regional Climate Resilience". Ce projet, qui a débuté en 2023 pour 4 ans, est financé par le programme Horizon de l’Union européenne. Il est piloté par l’association DELTARES mais porté par un consortium d’une trentaine de partenaires issus de six pays différents et huit régions atlantiques, dont la Région Nouvelle-Aquitaine, le Syndicat Mixte d'Études & d'Aménagement de la Garonne (SMEAG), le Parc naturel régional du Marais poitevin, le Comité scientifique AcclimaTerra, l’Institut Polytechnique de Bordeaux (ENSEGID), Sorbonne Université et la start-up MEOSS.
Sur le Marais poitevin, des aménagements naturels des berges minérales ont commencé à se mettre en place afin de restaurer les fonctions écologiques des cours d'eau, la dynamique fluviale, et toutes ou une partie des fonctionnalités du système hydrique (poissons, habitat, oxygénation, etc.). L’objectif de NBRACER est de mesurer les impacts de la modification des cours d'eau de surface sur la nappe phréatique. Le projet permet également de suivre l’impact climatique sur la Garonne, dont il est estimé que son flux pourrait baisser entre 13% à 37% d’ici 2030, et de trouver des points de recharges pour le soutien de la nappe.
Javier Loizu, de la société publique de gestion environnementale de la Navarre (GAN-NIK), a présenté un projet financé par la LIFE-IP NAdapta-CC. Celui-ci a permis de développer un plan de gestion du risque d’inondations à la suite de plusieurs catastrophes. Le plan comprend la création d’une application réunissant 45 municipalités afin d’envoyer des informations sur le niveau d’urgence et la fermeture de routes et de rues en fonction des inondations. La Basse-Saxe a également présenté son projet d’optimisation de l’utilisation de l’eau de pluie, DECISO, financé par Horizon et intégrant une partie de programme LEADER au niveau local.
Enfin, Jairo Gómez, de la société publique des infrastructures de la Navarre (NILSA), a expliqué son programme de numérisation du cycle urbain de l’eau. Par ailleurs, la NILSA participe au projet URAMUGA, financé à 65% par Interreg Poctefa, et dont l’objectif est d’améliorer la gestion du cycle intégral de l’eau des infrastructures d’alimentation et d’assainissement partagées déjà installées dans les zones transfrontalières de Navarre, d’Euskadi et de Nouvelle-Aquitaine.
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Lien vers le projet NBRACER de la Nouvelle-Aquitaine
Lien vers le projet LIFE NAdapta de la Navarre