Transport combiné: la Nouvelle-Aquitaine donne son avis à la Commission européenne
Mi-septembre, la Région a répondu à une consultation publique de la Commission en vue de la révision de la directive européenne sur le transport combiné.
Cet exercice s’inscrit dans le processus de révision de ce texte européen de 1992, qui vise à développer le transport de marchandises multimodal, en favorisant les modes plus verts et en limitant au maximum les distances parcourues par la route. Il s’agit d’une nouvelle tentative de modification de ce texte, après un échec en 2017-2020.
En Nouvelle-Aquitaine, 39% des émissions de gaz à effet de serre proviennent des transports et 97% des marchandises sont transportées par la route. Dans sa position, la Région plaide pour un développement du fret ferroviaire et:
- demande que la directive couvre également les opérations de transport combiné qui se déroulent au sein d’un même Etat membre;
- souhaite élargir les mesures de soutien au transport combiné et estime que des leviers financiers sont indispensables pour permettre au transport combiné d’être compétitif face au transport routier;
- appelle à un assouplissement des règles en matière d’aides d’Etat;
- soutient la réduction des redevances d’accès à l’infrastructure ferroviaire pour les opérations de transport combiné;
- partage le constat de la Commission européenne (CE) quant à la rareté des terminaux multimodaux terrestres;
- invite la CE à coordonner ses initiatives en faveur du transport combiné avec la révision du RTE-T, en incluant davantage de terminaux rail-route dans les cartes (tels que le Centre européen de fret de Bayonne-Mouguerre et Niort Terminal), afin d’assurer une cohérence du soutien européen à travers divers instruments.
La contribution de la Région Nouvelle-Aquitaine
La directive sur le transport combiné