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Résumés citoyen LEADER

A l’occasion de la réalisation de leur Rapport annuel de mise en œuvre 2018, les GAL LEADER ont été sollicités par l’Autorité de Gestion de manière plus approfondie, pour alimenter la réflexion sur l’évaluation.

Ainsi la Cellule d’appui du Réseau Rural Nouvelle Aquitaine a valorisé l’évaluation des RAMO 2018, avec une analyse globale pour chacun des trois PDR de Nouvelle Aquitaine (l’avancement de la mesure LEADER par programme, les thématiques prioritaires au sein des GAL, le fonctionnement des GAL, la capitalisation de projets exemplaires mentionnés par les GAL) et la présentation d’exemples de réalisations ou projets. Elle a dressé trois Résumés citoyen LEADER, soit un pour les 22 programmes du PDR Aquitaine, un pour les 11 programmes du PDR Limousin et un pour les 19 programmes du PDR Poitou-Charentes.

Focus initiatives

Un café papillon a été organisé lors de l’Assemblée Générale de lancement. La méthode, aussi appelée marché de l’information, facilite une vue d’ensemble de différents projets menés par différents groupes. Elle s’appuie sur un support écrit de type poster par projet. Ce dernier est présenté brièvement avec l’objectif de donner envie à l’assistance de chercher à en savoir plus. Les participants qui viennent de présenter un poster restent devant leur poster et les autres se dirigent vers d’autres posters qui les intéressen, pour aller faire leur « marché de l’information ».

Ont ainsi été présentées six initiatives :

Propos de Olivier COUSSI, Maître de Conférence en Management Territorial – Institut d’Administration des Entreprises Université de Poitiers, lors de l’Assemblée Générale de lancement du Réseau Rural Régional Nouvelle Aquitaine, le 19 juin 2019, à Jonzac.

« Un réseau est différent d’un groupe ou d’une communauté, par définition temporaire. Le réseau est un ensemble organisé de plusieurs personnes morales et/ou physique, relié durablement par des liens construits autour d’un sentiment d’appartenance, le partage de valeurs et d’enjeux que construisent les acteurs. Ce sont ces enjeux partagés qui tissent durablement les liens entre les acteurs d’un réseau.

L’effet réseau a un effet d’amplification bénéfique pour le territoire mais nécessite 3 conditions de réussite :

  • VOULOIR coopérer : le réseau est un ensemble d’individualités coopérantes. Ces dernières adhérent au projet, le définissent, fixent ses échéances et en assurent l’information pour rendre visible sa valeur ajoutée collective.
  • SAVOIR coopérer : c’est se doter d’une représentation partagée, s’impliquer tout en prenant la bonne distance et enfin concevoir des outils communs.
  • POUVOIR coopérer : il s’agit de piloter le réseau, fixer ses règles, expliquer l’action et l’évaluer, l’ensemble permettant d’établir sa légitimité. Cela nécessite de cartographier ses ressources en acteurs. »

Les réseaux peuvent être de diverses natures : réseaux thématiques (ruralité, Responsabilité Sociétale des Entreprises, développement durable...) ; réseaux sectoriels (agriculture, artisanat, commerce, industrie, technologies...) ; réseaux de statut associatif, réseaux institutionnels,…

Cette première cartographie ne prétend aucunement à l’exhaustivité et devra être enrichie au fur et à mesure des connaissances

 

Intégré à la politique agricole commune (PAC), le Fonds européen agricole pour le développement rural (FEADER) finance les projets de développement en milieu rural. En France, ce sont 11,4 milliards d’euros qui sont mobilisés pour la période 2014-2020 à travers les 27 programmes de développement rural gérés par les conseils régionaux.

Dans ce cadre, le Réseau Rural français contribue aux réflexions, échanges et débats sur les territoires ruraux et les politiques utiles à leur développement. Il facilite le dialogue entre acteurs et valorise les bonnes pratiques locales.

En soutien aux Réseaux ruraux régionaux, il est chargé de mutualiser les activités adaptées aux besoins des territoires, d'assurer l'articulation et la coordination des initiatives locales ainsi que la diffusion des réalisations. Enfin, il assure les relations avec le Réseau européen de développement rural aux côtés des autres États membres.

En complément de son objectif transversal de favoriser toutes les formes de coopération, le RRN vise à atteindre 4 objectifs stratégiques :

  • Accroître la participation des parties prenantes de la mise en oeuvre de la politique de développement rural
  • Améliorer la qualité de la mise en oeuvre des programmes de développement rural régionaux
  • Informer le grand public et les bénéficiaires potentiels sur la politique de développement rural et sur les possibilités de financement
  • Favoriser l'innovation dans le secteur de l'agriculture, de la production alimentaire et de la foresterie ainsi que dans les zones rurales

Pour en savoir+ sur le Réseau Rural Régional Nouvelle-Aquitaine https://www.reseaurural.fr/region/nouvelle-aquitaine

Contact : reseau.rural@nouvelle-aquitaine.

Consultez le bilan du réseau rural régional de la nouvelle-Aquitaine 2019/2020

 

Lu/Vu/Compte rendu pour vous

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Retours sur :

Le Cerema, l’ADEME, la Banque de Territoires, la DGITM et la DREAL Nouvelle-Aquitaine, membres fondateurs de la cellule régionale France Mobilités Nouvelle-Aquitaine, ont co-organisé la première rencontre France Mobilités en Nouvelle-Aquitaine à Jonzac le 3 décembre 2019. Lors de ce séminaire a été présentée la loi LOM (Loi d’Orientation des Mobilités) adoptée le 19 novembre 2019 :

Les transports sont essentiels dans la vie quotidienne : leur bon fonctionnement est indispensable pour l’émancipation individuelle, le développement économique, la cohésion sociale et territoriale. Cette politique est confrontée à quatre grands défis et bouleversements :

  • le manque de solutions dans de nombreux territoires, qui entretient un sentiment d’assignation à résidence
  • l’urgence environnementale et climatique, qui appelle à changer nos comportements
  • les impasses d’une politique d’infrastructures tournée vers les grands projets et non financée depuis des décennies
  • Une révolution de l’innovation et des pratiques, qui constitue une formidable opportunité

L’objectif de la loi est d’améliorer concrètement la mobilité au quotidien de tous les Français et dans tous les territoires.

1 - Apporter partout des solutions pour sortir de la dépendance à la voiture individuelle. Cela passera par la suppression des zones où, faute d’autorité publique en capacité de proposer des solutions, posséder sa voiture est la seule option pour se déplacer. La loi simplifiera l’exercice de la compétence mobilité par les collectivités territoriales, qui pourront mettre en place des solutions plus simples et mieux adaptées : covoiturage, auto-partage, transport à la demande, etc. Elle renforcera la coordination entre autorités organisatrices pour faciliter le parcours des voyageurs, ainsi que l’implication des employeurs et des usagers, avec la création de comités des partenaires. Pour accompagner nos concitoyens en difficultés d'insertion ou en recherche d'emploi, la loi vise également à déployer le conseil individualisé à la mobilité. Elle favorisera les déplacements des personnes handicapées en améliorant leur information sur les parcours accessibles et en garantissant des tarifs réduits à leurs accompagnateurs.

2. Accélérer le développement des nouvelles solutions de mobilités. Pour tirer parti de la révolution digitale, la loi ouvrira les données en temps réel des offres de mobilité pour que chacun puisse connaître toutes les solutions à sa disposition et mieux préparer son trajet. Elle facilitera les expérimentations de solutions nouvelles dans les territoires, le développement d’offres intégrées accessibles en un clic, et le déploiement des véhicules autonomes. La loi apportera un nouveau cadre pour le développement des nouveaux services de mobilités (trottinettes en libre-service, vélos ou scooters sans station d’attache), avec la possibilité pour les autorités organisatrices d’instaurer des « cahiers des charges » à respecter par les nouveaux opérateurs.

3. Réussir la transition écologique Pour encourager les mobilités actives et partagées, un forfait mobilité durable sera créé, permettant aux employeurs de verser jusqu’à 400 euros par an, sans charges ou impôts, aux salariés ayant recours au vélo ou au covoiturage pour leurs déplacements domicile-travail. Pour faire du vélo un mode de transport à part entière, la loi traduira également les dispositions du plan vélo présenté par le Gouvernement en septembre 2018. Par ailleurs, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur, la loi accélérera la transition de tous les parcs de véhicules, avec par exemple sur les véhicules légers le double objectif de multiplier par cinq les ventes de voitures électriques d’ici 2022 et de stopper la vente de voitures émettant des gaz à effet de serre en 2040. Des dispositions sur la baisse des coûts de raccordement des installations de recharge et d’avitaillement et l’élargissement du droit à la prise seront mises en place. Pour améliorer la qualité de l’air, la loi portera notamment le déploiement de zones à faibles émissions, en particulier pour les métropoles les plus polluées. Quinze collectivités ont déjà annoncé s’engager dans cette démarche proposée par l’État.

4. Construire une programmation des infrastructures au service des transports du quotidien La programmation des investissements de transports proposée dans le projet de loi doit permettre de sortir des promesses non financées du passé et de définir pour la première fois de façon claire, priorisée et sincère la politique d’investissement pour la prochaine décennie. Elle consacre une forte augmentation des investissements de l’État, avec 13,4 milliards d’euros sur cinq ans, soit 40 % d’augmentation par rapport au quinquennat précédent.

  • Premier forum européen des ruralités pour accompagner les projets innovants, le 23 octobre 2019, à La Souterraine (23) (Compte rendu bientôt disponible)

 

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