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Dans le cadre de la dixième édition du Joli mois de l’Europe, de nombreuses initiatives seront organisées dans les douze départements de la région avec pour objectif commun de participer à la promotion de l’action européenne à l’échelle locale. Ceci passe, tout d’abord, par la valorisation des projets ayant bénéficié d’un financement européen. C’est à cette occasion que la compagnie bordelaise Rêvolution, soutenue par le Fonds Social Européen (FSE), ouvrira ses portes, début mai, afin de faire découvrir le quotidien des jeunes danseurs interprètes en formation professionnelle. 

Les événements du Joli mois de l’Europe visent à informer la population des actions concrètes menées par l’UE. C’est ainsi que les jeunes du Lycée Professionnel Louise Michel (Charente) pourront découvrir ou redécouvrir qu’il est possible de lier mobilité internationale et monde rural. De même, une journée d’information à destination des porteurs de projets sur les financements européens de la recherche dans le domaine de la santé sera organisée le 23 mai à Bordeaux (Gironde). 

Enfin, cette année, impossible de parler d’Europe sans évoquer les élections à venir, organisées en France le 26 mai. La représentation de la pièce de théâtre participative "L'Europe à la barre" le 9 mai à Pau (Pyrénées-Atlantiques), s’inscrit dans cette logique en permettant un débat ouvert à tous sur le fonctionnement actuel de l’UE. Cette pièce met en scène des comédiens professionnels pour animer un faux procès de l’Europe avec la participation de vrais témoins invités (élus, spécialistes de l’Europe, acteurs de la société civile…). De nombreux autres événements se tiendront dans la région en lien avec les prochaines élections comme un atelier Europe "élections européennes" pour les détenus de la maison d’arrêt d’Angoulême (Charente). 

Ces événements ludiques, instructifs ou gourmands ont vocation à rassembler un public très large unissant enfants, adolescents et adultes. C’est d’ailleurs ce que porte le concours d’écriture "Ecrivez l'Europe", une expérience ouverte à tous pour raconter un souvenir de voyage, une expérience culinaire ou tout autre élément décrivant votre Europe. 

Site internet et calendrier des événements du Joli mois de l'Europe

Compagnie Rêvolution

Mobilité internationale et monde rural

Journée d'information sur les financements européens de la recherche dans le domaine de la santé

L'Europe à la barre

Atelier "élections européennes"

Concours "Ecrivez l'Europe"

En sa qualité de Présidente de la commission sur la Cohésion des territoires et du budget (COTER), Mme Boudineau a invité à une réunion la Présidente de la commission du Développement régional (REGI) du Parlement européen (PE), Iskra Mihaylova (ALDE, Bulgarie), ainsi que les Députés européens Constanze Krehl (S&D, Allemagne) et Lambert Van Nistelrooij (PPE, Pays-Bas), rapporteurs sur le règlement portant dispositions communes aux Fonds.

 

Innovation et compétitivité
Innovation compétitivité © Nouvelle-Aquiotaine
Rencontre entre les commissions COTER et REGI
© European Union - Denis Closon © © European Union - Denis Closon
Rencontre entre les commissions COTER et REGI © Comité des Régions

Les participants se sont réjouis de l’excellente collaboration entre le CdR et le PE. Par exemple, sur le futur de la politique de cohésion, plus de 560 amendements du PE ont été directement inspirés par des amendements portés par les membres du CdR. Les élus ont également rappelé les nombreuses positions partagées telles que l’opposition à la conditionnalité macro-économique ou encore l’importance d’augmenter la part allouée à la coopération territoriale européenne.

Isabelle Boudineau et Jean Arthuis © European Union - Fred Guerdin

Dans cette même dynamique, devant les 350 membres du CdR, la vice-présidente de la Nouvelle-Aquitaine est intervenue dans un débat sur le futur cadre financier pluriannuel (CFP) 2021-2027 avec M. Jean Arthuis (ADLE, France), Président de la commission du Budget du PE.

Lors de son intervention, le député a tenu à exprimer l’excellence de la relation entre les commissions des deux institutions. Il a également souligné "à quel point les orientations prises par la commission Budget convergent avec la commission COTER", dont Mme Boudineau à la charge.

Dans son discours, la présidente de la commission COTER a signalé la nécessité que, dans les négociations budgétaires, les Etats membres soient à l’écoute des ambitions européennes exprimées tant par le CdR que le PE. A savoir, par exemple, une contribution des Etats membres d’au moins 1,3% de leur revenu national brut, au lieu des 1,11% proposés par la Commission. L’objectif étant de maintenir pour le futur, à minima, l’actuel budget alloué à la politique de cohésion, à la politique agricole commune et au développement rural. Des fonds nécessaires pour que l’Union européenne ne se désolidarise pas de ses territoires et éviter que la fracture territoriale ne s’accentue.

Mme Boudineau en a profité pour rappeler "l’urgence de dégager rapidement un accord  sur le CFP  afin de garantir l’adoption des programmes de l’Union en temps voulu et d’éviter de se retrouver en panne de fonds structurels avec des conséquences dramatiques pour les porteurs de projets sur nos territoires".  

Ainsi, c’est grâce à un effort constant d’échange entre les élus des territoires et les députés européens que s’est dégagée autant de convergence entre le Comité et le Parlement. Les membres des deux institutions se sont réunis en appelant à la poursuite de cette dynamique dans la durée.

 

Intervention d’Isabelle Boudineau, Vice-présidente Europe et international de la Nouvelle-Aquitaine, Présidente de la commission COTER du Comité des Régions.

 

Des représentants de la Communauté d’Agglomération Pays Basque se sont déplacés à Bruxelles le 2 avril dernier afin de participer au lancement de l’initiative SHARE portée par la Région Euskadi. L’objectif de cette initiative est de donner une tribune européenne aux autorités infranationales sur la question des migrations et de réfléchir à un mécanisme permettant une meilleure répartition territoriale pour l’accueil et l’intégration des migrants (en prenant en compte des critères tels que les recettes fiscales, la population et le taux de chômage). En février, Euskadi a été rejoint par la Navarre, la Catalogne et les Canaries, qui se sont engagés à promouvoir ensemble cette initiative, en particulier à Bruxelles. La rencontre du 2 avril s’est tenue à la Délégation du gouvernement basque et avait ainsi pour objectif de présenter le projet à d’autres collectivités infranationales européennes, mais également d’initier les échanges avec les institutions européennes, en particulier la Direction générale de la Commission européenne en charge des questions de migration, la DG HOME. L’initiative a par ailleurs déjà été présentée au Comité des Régions. La Région Nouvelle-Aquitaine était également présente et soutient cette réflexion innovante au regard de la situation en Europe.

En marge de cette réunion, les représentants de la Communauté d’Agglomération Pays Basque ont également rencontré deux fonctionnaires de la Direction générale Education, Audiovisuel, Culture (DG EAC) de la Commission européenne. Lors d’un premier temps d’échanges ont été évoquées les possibilités qu’offre le programme Europe Créative en matière de financement des projets culturels européens, notamment le soutien aux réseaux européens et aux projets de coopération transnationaux. Dans un second temps, une présentation a été faite des différents programmes européens à destination des jeunes: Erasmus+, qui finance des projets en matière d’éducation, de formation, de jeunesse et de sport; l’initiative DiscoverEU qui permet aux jeunes de 18 ans de décrocher des pass InterRail gratuits et ainsi voyager en Europe durant l’été; ou encore la possibilité de mener des activités de solidarité par le biais du volontariat, d’un stage ou d’un emploi dans le cadre du Corps européen de Solidarité.

Au cours de ces deux journées, les étudiants ont ainsi visité le Parlement européen et son hémicycle. La Députée européenne Karine Gloanec-Maurin (S&D, Massif-Centre) est également venue à leur rencontre afin d’échanger avec eux sur son rôle de parlementaire, sa vision de l’Europe, de l’actualité et des élections européennes à venir le 26 mai prochain. Autre visite au programme, celle de la Représentation permanente de la France auprès des institutions européennes où leur a été expliqué le travail mené par la France au sein du Conseil de l’Union européenne.

Accueillis dans les locaux de la Région Nouvelle-Aquitaine, les étudiants ont aussi rencontré différentes structures représentées au niveau européen. Outre la présentation des missions menées par le bureau de la Région Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles, les étudiants ont rencontré des représentants de Digital Europe, structure défendant les entreprises du numérique en Europe. Ils ont également eu un temps d’échanges avec la représentante à Bruxelles de l’association Surfrider Foundation Europe, qui lutte pour la protection des océans et du littoral et dont le siège social est situé à Biarritz.

Les nombreuses informations récoltées au cours de ce séjour à Bruxelles devraient permettre aux étudiants de préparer au mieux une "nouvelle" déclaration Schuman dans le cadre d’un concours organisé à Kedge le 24 mai prochain.

Ce partenariat public-privé créé par la Commission européenne en 2008 regroupe chercheurs et industriels du secteur de l’hydrogène et lance des appels à projets annuels afin de promouvoir la recherche et le développement des technologies liées à l’hydrogène. Ces appels, parfois transversaux, concernent aussi bien le secteur de l’énergie que celui des transports. La FCH-JU vise plus particulièrement à encourager la mise en œuvre de processus de production d’hydrogène à partir d’énergies renouvelables.

En s’associant à cette entreprise conjointe européenne, la Région Nouvelle-Aquitaine souhaite faire connaître de nouvelles opportunités de financement auprès des acteurs régionaux et favoriser le déploiement de l’hydrogène vert sur le territoire. La signature prochaine de cet accord lui permettra de rejoindre 92 collectivités territoriales déjà signataires, dont 10 françaises.