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Etaient réunis pour débattre de ce sujet: Karl-Heinz Lambertz, Président du Comité des régions; Isabelle Boudineau, Vice-présidente Europe et International de la Nouvelle-Aquitaine; Marek Wozniak, Président de la Wielkopolska; et Mark Weinmeister, Secrétaire d'Etat aux Affaires européennes du Land de Hesse.

La conférence s'est ouverte par une première allocution de Karl-Heinz Lambertz sur l'importance des acteurs régionaux pour améliorer l'efficacité de la prise de décision européenne. Les régions sont, pour lui, des vecteurs essentiels d'intégration de l'opinion des citoyens dans l'élaboration des politiques de l'UE. 

En matière de politique de cohésion, le Président Lambertz a insisté sur l'objectif de solidarité et sur la nécessité de sauvegarder au moins un tiers du budget de l'UE au bénéfice de toutes les régions. Isabelle Boudineau a abondé en ce sens, en rappelant que la politique de cohésion soutient les PME, l'attractivité des territoires, la transition climatique et le développement des compétences. Selon elle, la politique de cohésion est et doit plus encore être "le visage de l'Europe pour les citoyens".

Mark Weinmeister a poursuivi en soulignant le rôle primordial des régions pour renforcer le sentiment européen sur les territoires. Quant au Président Wozniak, il a appelé de ses voeux un renforcement de la place des régions dans le processus de gestion des fonds européens, car elles sont mieux à même de définir les besoins et de contrôler chaque projet. La vice-présidente de la Nouvelle-Aquitaine encourage aussi les Etats à faire véritablement confiance aux régions, qui sont capables de communiquer sur les projets et leurs bénéfices. 

Concernant l'avenir du Comité des régions, Karl-Heinz Lambertz s'est félicité de l'influence grandissante de l'institution, mais l'a qualifiée d'insuffisante au regard des défis à relever. Isabelle Boudineau souhaite, quant à elle, créer un "front commun" entre le Parlement européen et le Comité des régions. Pour la vice-présidente, cette coopération permettrait d'améliorer les textes législatifs et de délivrer des messages concrets de la part des autorités locales et régionales. 

Le datura est une plante d’origine sud-américaine, qui, en dépit de ses jolies fleurs, est toxique. Sous l’effet du réchauffement climatique, la plante se répand de plus en plus en Europe et peut contaminer des récoltes entières, les rendant impropres à la consommation.

Telespazio France est une entreprise spécialisée dans l’exploitation des données spatiales et de la géo-information. Les équipes, situées à Bordeaux pour la partie environnement, à Kourou, Paris et Toulouse, ont été sollicitées par plusieurs acteurs de l’agroalimentaire pour les aider à répondre à cet enjeu de santé publique.

Depuis 2016, l’entreprise a donc mis en place un système de détection du datura et d’aide à la décision pour les agriculteurs. Des images drones sont analysées par des algorithmes d’intelligence artificielle puis contrôlées par des experts. L’agriculteur ou l’agricultrice reçoit ensuite via une application une cartographie de son champ indiquant les zones de présence du datura.

Telespazio à Bruxelles le 23 juillet 2019 © Région Nouvelle-Aquitaine Bruxelles

La représentation de la Région Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles a accompagné les représentantes de Telespazio France le 23 juillet 2019 à différents rendez-vous à la Commission européenne. Les échanges ont notamment permis de montrer que le service développé par Telespazio faisait écho aux priorités de la Commission européenne sur la politique environnementale, sur l’innovation dans le domaine agricole ou encore sur les enjeux européens de santé publique tels que la règlementation sur la présence de substances toxiques dans les produits destinés à l’alimentation.

La candidature d’Agen porte sur le thème de la gouvernance et sur une réflexion autour du repositionnement du citoyen dans la décision locale. Le réseau "ActiveCitizen" ("Citoyen Actif") rassemble sept villes de sept pays de l’Union Européenne, autour d’Agen: Bistrita (Roumanie), Cento (Italie), Dinslaken (Allemagne), Hradec Králové (République Tchèque), Tartu (Estonie), Saint-Quentin (France) et Santa Maria da Feira (Portgual). L’objectif du projet est de trouver un équilibre entre démocratie représentative et démocratie participative. Dans ce but, les huit villes européennes de petite et moyenne taille – qui partagent les mêmes attentes et font face aux mêmes défis – utiliseront les nouveaux outils numériques, tout en intégrant la problématique des citoyens qui n’y ont pas accès ou ne sont pas à l’aise avec ceux-ci.

Projet "Mapping the gendered landscape" © Franck Moreau

Quant à La Rochelle, l’agglomération est partenaire du projet "Mapping the gendered landscape" ("cartographier le paysage genré"), présenté par la ville d’Umeå (Suède). Cinq autres structures européennes font partie du consortium: Barcelona Activa SA (Espagne), Celje (Slovénie), Panevezys (Lituanie), Stadt Frankfurt am Main (Allemagne) et Trikala (Grèce). Ce réseau abordera la question de la promotion de l’égalité femmes-hommes dans le cadre des politiques publiques locales. L’agglomération de La Rochelle souhaite travailler sur la question des conditions d’accès des femmes au marché du travail local, avec les partenaires mobilisés dans le cadre des Assises de l’Emploi.

URBACT est un programme de partenariat et d’apprentissage servant à faciliter et à financer les échanges d’expériences entre les villes et les régions européennes à travers l’organisation de réseaux thématiques ou de groupes de travail.

Près de cinquante personnes ont participé à cette journée construite en partenariat avec la Région Nouvelle-Aquitaine, l'Université de Bordeaux et ADI Nouvelle-Aquitaine. Après une introduction de Florence Forzy-Raffard, conseillère municipale déléguée aux Affaires économiques internationales et aux Affaires européennes, conseillère métropolitaine, les prochains appels à projets du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020, ainsi que le cinquième et dernier appel à projets au titre des Actions innovatrices urbaines (AIU) de la période 2014-2020 ont été présentés.

Bordeaux Métropole a ensuite partagé son expérience en tant que partenaire du projet Handshake, cofinancé par l’initiative européenne CIVITAS, et dont l’objectif est de développer la pratique du vélo comme mode de déplacement quotidien dans treize villes en Europe.

Quatre réseaux européens, utiles pour le développement de partenariats européens et le montage de projets, ont également été évoqués:

L’après-midi était consacrée à trois ateliers thématiques sur les thèmes mobilité/changement climatique/énergie, ainsi qu’à des rendez-vous bilatéraux pour les porteurs de projet.

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