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Le 23 septembre, Mathieu Bergé a pris part à une conférence organisée dans le cadre du projet européen SMARTDEC, cofinancé par le programme de coopération transnationale Espace Atlantique, qui porte sur la décarbonation maritime, et coordonné par le Pôle Mer Bretagne Atlantique.

A cette occasion, le Conseiller régional a rappelé que la Nouvelle-Aquitaine agit pour répondre aux défis locaux et régionaux tout en s’intégrant dans un contexte global lorsqu’il s’agit de décarbonation des ports. La Région dispose d’une feuille de route écologique Néo Terra et d’une dédiée à la filière nautique et navale. La décarbonation du transport logistique maritime et des industries navales sont des enjeux forts pour la Région. Des solutions émergent pour y répondre mais les technologies manquent encore de maturité.

Parmi les actions concrètes, Mathieu Bergé a évoqué la réutilisation du sable dragué par le port de Bayonne pour prévenir l’érosion des plages d’Anglet, ainsi que l’adaptation des industries avec une réutilisation de leur chaleur résiduelle. Ces actions contribuent à faire des ports des hubs de dépollution. Il a également rappelé l’importance d’investir dans l’adaptation des ports pour qu’ils deviennent des hubs de décarbonation. 

La disponibilité du foncier est un élément clé pour parvenir à la décarbonation des ports et de l’industrie maritime puisqu’il est nécessaire de disposer d’espaces pour développer les projets innovants. 

La réunion s’est conclue par une visite en bateau du port de Bruxelles. 

Le 24 septembre se tenait la "Green shipping industry day" (Journée de l’industrie maritime verte) coordonnée par Green Marine Europe, organisation basée à Bordeaux. C’est dans ce cadre que le Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine a pris la parole au sujet de la décarbonation des ports afin de mettre en valeur l’expérience d’Aquitania Ports Link, qu’il préside. L’objectif de l’association est de favoriser la coopération entre les ports néo-aquitains dans des domaines variés tels que l’économie circulaire, les énergies nouvelles, la biodiversité, la gestion de l’eau, la compétitivité, etc. Aquitania Ports Link a déjà répondu à un appel à projets national sur l’énergie éolienne, financé des études communes, et participé à des événements et des missions à l’étranger. Un accord de coopération a également été signé avec Green Marine Europe, en vue d’une certification à plus long terme. 

Par ailleurs, plusieurs exemples de projets individuels menés par les ports ont ensuite été présentés par Mélanie Pressans, Chargée de mission Approvisionnements et logistique à la Région Nouvelle-Aquitaine. L’un des enjeux concerne leur consommation énergétique avec l’objectif d’électrification des quais et le verdissement des dragues, notamment à Bordeaux et La Rochelle. Le Port de Rochefort-Tonnay-Charente utilise quant à lui un électrolyseur pour alimenter, sur demande, ses grues en hydrogène. La Rochelle a par ailleurs mis en place une boucle d’autoconsommation énergétique avec les entreprises présentes sur son domaine portuaire.

Mathieu Bergé a profité de sa présence à Bruxelles pour s’entretenir avec les représentants de deux directions générales de la Commission européenne, lors de rendez-vous bilatéraux: la DG REGIO, en charge de la politique régionale et urbaine, afin d’évoquer la coopération territoriale européenne, et la DG MOVE, responsable de la mobilité et des transports, pour aborder le transport transfrontalier. 

Projet SMARTDEC

Green Shipping Day 2025

Organisé chaque année par le Réseau Associatif pour le Développement et la Solidarité Internationale de Nouvelle-Aquitaine (RADSI N-A), qui regroupe une cinquantaine d’associations d’éducation à la citoyenneté et à la solidarité internationale en Nouvelle-Aquitaine, le projet Exp’Ose est un exemple de sensibilisation grand public à ces enjeux.

Exp’Ose est un concours d'éloquence visant à sensibiliser les jeunes aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de l'Agenda 2030 adopté par l'Assemblée générale des Nations Unies. Ouvert aux élèves de lycées professionnels, agricoles et de Maisons familiales et rurales en Nouvelle-Aquitaine, accompagnés par des associations sélectionnées, ce projet facilite le lien entre le tissu associatif local et les acteurs éducatifs. Il offre également un espace de discussion qui permet aux jeunes d’exprimer leurs réflexions et aspirations sur les enjeux mondiaux, en les accompagnant à travers des ateliers pour développer leurs discours avant leurs prises de parole.

Le projet est soutenu par de nombreux partenaires dont la Région Nouvelle-Aquitaine et la Commission européenne via un financement Erasmus+. Chaque année, il favorise la prise de conscience citoyenne d’au moins 600 jeunes, leur pouvoir d'agir et leur engagement à contribuer à un monde plus solidaire et durable.

Quelques lauréats du concours ont ainsi remporté un programme de visite à Bruxelles. Ceux-ci ont entamé ce tour d’horizon des questions européennes par la visite du "Parlementarium" au Parlement, un espace ludique et pédagogique décrivant le rôle des institutions, les différentes étapes de la construction européenne et les actions de l’Union européenne pour relever les défis de demain. 

Le Bureau de la Région les a ensuite reçus pour échanger sur son rôle de représentation d’intérêts néo-aquitains auprès des institutions européennes, avant de les accompagner au Parlement. Le groupe a ainsi eu le privilège d’être invité par le Conseiller régional et député européen Éric Sargiacomo à assister à une commission parlementaire sur l’Agriculture. 

Celui-ci les a ensuite reçus pour échanger avec eux sur le rôle et les activités des parlementaires européens, en particulier sur les questions agricoles (futur de la Politique Agricole Commune, renouvellement des générations d’agriculteurs, adaptation et résilience des changements climatiques qui s’opèrent sur les territoires et santé animale). S’adressant aux lauréats, M. Sargiacomo a souligné l’impact des décisions européennes sur le monde agricole, en insistant sur le fait qu’"Une partie de leur avenir se jouait ici [au niveau européen]" et qu’il se montrait attentif aux moyens donnés pour soutenir l’installation des jeunes agriculteurs, qui sont les plus exposés aux aléas climatiques, économiques et financiers.  

Les lauréats ont aussi pu parfaire leurs connaissances en se rendant à la Maison de l’histoire européenne le lendemain. 

Concours d’éloquence Exp’OSE  

Appel à participation 2025-2026 
 

En propos liminaire, la Présidente de la Commission européenne (CE) souligne qu'une nouvelle Europe doit émerger "dans un monde où nombre de grandes puissances adoptent une attitude ambiguë à l'égard de l'Europe, lorsqu'elles ne lui sont pas ouvertement hostiles". Elle en appelle à une Europe qui doit se battre pour son intégrité, sa liberté, son indépendance et pour la paix.

Sur l’Ukraine, la présidente appelle à ce que la guerre se termine par une paix juste et durable. En attendant, elle annonce l'élaboration d’un 19ème paquet de sanctions contre la Russie et travailler sur les moyens d’arrêter les importations de combustibles fossiles et les possibilités d’utiliser les avoirs russes gelés. La CE proposera un programme "Avantage militaire qualitatif" qui soutiendra les investissements ukrainiens et la création d’une "alliance des drones".

Sur la défense, le plan "Préparation à l'horizon 2030" pourrait mobiliser jusqu'à 800 Mrds € d'investissements dont le programme SAFE. Concernant les tensions sur l’Est européen, la CE propose d’investir dans le soutien "Eastern Flank Watch" (surveillance spatiale en temps réel). Affirmant que "L'Europe défendra chaque centimètre carré de son territoire", la Présidente annonce la sortie prochaine d’une feuille de route afin de lancer de nouveaux projets communs ainsi qu’un Semestre européen de la défense.

Concernant la situation dans la bande de Gaza, tout en critiquant le Hamas, et demandant la libération des otages, la CE proposera un train de mesures visant à suspendre son soutien bilatéral à Israël, des sanctions à l'encontre des ministres extrémistes et des colons violents et la suspension partielle de l'accord d'association commerciale, ainsi qu’un instrument spécifique pour la reconstruction de Gaza.

En termes de compétitivité, la présidente souhaite voir prospérer l’Europe, son marché unique, et son économie sociale de marché. Elle propose ainsi d’investir "massivement dans le numérique et les technologies propres".

Il s’agira de s’attaquer aux principaux obstacles recensés dans le rapport Draghi, une démarche commencée avec le train de mesures "omnibus" pour la simplification afin de réduire les coûts administratifs pour les entreprises. Des mesures similaires sont prévues pour la mobilité militaire et le numérique. La CE s'alliera aussi aux investisseurs privés pour mettre en place un Fonds "Scale-up Europe". Elle sortira également "une feuille de route pour le marché unique" d’ici à 2028 traitant des capitaux, des services, de l'énergie, des télécommunications, du 28ème régime et de la liberté en matière de connaissance et d'innovation en insistant sur l’IA.

Pour contrer les obstacles à la mise en œuvre du pacte pour une industrie propre, la CE proposera des marchés pilotes et lancera "Battery Booster" qui permettra de mobiliser 1,8 Mrd € de fonds propres pour stimuler la production en Europe. Afin de renforcer la primauté industrielle européenne des technologies propres, la CE devrait introduire un critère "made in Europe" dans les marchés publics, créer une économie "véritablement circulaire", et un acte législatif pour l'accélération de l'activité industrielle en faveur des secteurs et technologies clés.

Au niveau social, la CE proposera un règlement pour des emplois de qualité, et adoptera une stratégie européenne ambitieuse de lutte contre la pauvreté pour son éradication d'ici à 2050. Cette stratégie sera composée d’une série de mesures sur le "coût de la vie". Par exemple, sur l’énergie, en produisant davantage d'énergies renouvelables locales, tout en maintenant le nucléaire comme source de base, et en modernisant les infrastructures et interconnexions ("Autoroutes de l’énergie"). Sur le logement, dont les prix ont augmenté de plus de 20% depuis 2015, et les permis de construire qui ont diminué de plus de 20% en cinq ans, la CE révisera les règles en matière d'aides d'État et lancera une initiative juridique sur les locations de courte durée. Un premier sommet de l'UE sur le logement sera organisé.

Une nouvelle initiative relative aux voitures abordables et de petite taille européennes verra le jour. Sur l’alimentation, la CE analysera la mise en œuvre de la législation relative aux pratiques commerciales déloyales et renforcera le budget de promotion afin de lancer une nouvelle campagne "Acheter des denrées alimentaires européennes".

Ursula von der Leyen estime que l’accord commercial avec les Etats-Unis "apporte une stabilité cruciale […] en cette période de grave insécurité mondiale". Elle invite toutefois à redoubler d'efforts en matière de partenariats citant le Mexique, le Mercosur et l'Inde.  

Sur la recherche, la Commission a annoncé un paquet "Choisir Europe" de 500 M€ afin d'attirer et de retenir les meilleurs scientifiques et chercheurs, et l’Union dirigera une nouvelle initiative mondiale pour la résilience sanitaire.

Face aux menaces qui pèsent sur le respect de l’état de droit, l’information et la démocratie, la présidente annonce mettre sur pied un nouveau Centre européen pour la résilience démocratique ainsi qu’un nouveau programme consacré à la résilience médiatique. Elle prévoit d’élaborer des restrictions d’accès aux médias sociaux pour les mineurs sur le modèle australien.

En matière de migration, elle espère un accord sur le système européen commun de retour et sur un nouveau régime de sanctions ciblant les avoirs des passeurs et trafiquants d'êtres humains.

Sur les effets du changement climatique et la résilience, Ursula von der Leyen annonce vouloir radicalement intensifier les efforts en optant pour des solutions fondées sur la nature tout en se donnant les moyens de réagir.  Sera ainsi créée une nouvelle plateforme européenne de lutte contre les incendies, basée à Chypre.

Enfin, sur les questions institutionnelles, la présidente s’est prononcée en soutien du droit d'initiative du Parlement européen, et au passage à la majorité qualifiée dans certains domaines, dont la politique étrangère.
 

Le Pays Bassin d’Arcachon-Val de l’Eyre (Pays BARVAL) est un territoire de projets, créé en 2004 et qui regroupe un bassin de vie de 17 communes et de 162 720 habitants (2021). Constitué en Groupe d’Action Locale avec un volet terrestre (GAL) et un volet maritime (GALPA) il fait partie des 54 territoires de Nouvelle-Aquitaine bénéficiant de fonds européens afin de mettre en œuvre sa stratégie de développement local

Afin de renforcer les connaissances de ses membres sur le fonctionnement de l’Union Européenne et ses actions, le GAL a répondu à un appel à projets du programme européen Erasmus+. Le projet intitulé "De la Stratégie Locale aux Institutions Européennes: Mieux Comprendre pour Mieux Agir", a été sélectionné et a permis à 20 membres des GAL et GALPA, titulaires ou suppléants des instances du volet territorial des fonds européens, de se déplacer quatre jours à Bruxelles.

Au programme: Maison de l’histoire européenne; observation du fonctionnement du Parlement et du Conseil de l’Union européenne, mais aussi du Comité européen des Régions et du Comité économique et social européen, et enfin, rencontres et échanges avec des représentants de la Commission travaillant au sein de différentes directions générales (Affaires maritimes et pêche, Politique régionale, Agriculture). Les discussions ont été riches, à la fois sur le rôle et le fonctionnement des institutions, mais également sur les politiques européennes et leurs impacts sur le territoire du GAL (impacts financiers certes, mais également législatifs). Les discussions ont également porté sur le futur budget de l’Union européenne (voir article La Commission européenne dévoile sa proposition pour le prochain cadre financier pluriannuel 2028-2034 | Europe (europe-en-nouvelle-aquitaine.eu), car le financement du dispositif LEADER (qui permet actuellement de financer les stratégies de développement des GAL) n’est pas assuré à ce stade.

La délégation a également eu l’occasion d’échanger avec la Représentation de la Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles, qui l’a accueillie dans ses bureaux et a pu lui présenter ses missions au cours d’un riche échange sur les liens territoires – Union européenne. 

Le GAL BARVAL 
Le programme ERASMUS + : Accueil - Erasmus +, le programme pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport de la Commission européenne

 

Objectifs

Cet appel à projets vise à favoriser l’accès à l’information technique, aux conseils collectifs et à la diffusion de connaissances permettant d’œuvrer au développement de l’agriculture biologique par :

  • Des dynamiques collectives et de l'animation territoriale ou thématique,
  • Des démonstrations de nouvelles solutions / technologies / pratiques et leur appropriation notamment via les outils numériques,
  • L'acquisition et la diffusion de références technico-économiques dans leurs diversités.

Type d'actions éligibles

  • Actions de transfert de connaissance, 
  • Actions d’information (réunions d’information, réponses aux sollicitations des agriculteurs sur l’agriculture biologique, commissions, …),
  • Actions de diffusion et de communication (publication, articles, bulletins, périodiques, …),
  • Prestations de conseils collectifs.

Les porteurs de projets