Recherche

15811 résultats correspondent à votre recherche.

L’après-midi : place à la mise en action

L’après-midi a été consacré à des ateliers participatifs facilités par des partenaires ressources de l’accompagnement et du financement.  Ils ont été pensés pour favoriser la coopération entre les porteurs de projets et leur montée en compétences de façon collective.

Trois grands axes de travail ont été proposés :

  • Atelier 1 : Emploi, compétences, RH et gouvernance
  • Atelier 2 : Recherche de financements et aspects juridiques
  • Atelier 3 : Mutualisation opérationnelle (moyens, activités, offre, communication, outils)

Ces temps de co-construction ont permis aux participants d’exprimer certains de leurs besoins en la matière, d’identifier des pistes concrètes de collaboration et de mutualisation, dans un esprit d’entraide et de développement collectif.

AMPLI : Un coup de pouce européen pour les projets ESS

Le dispositif AMPLI trouve ses origines dans les années 2000, à l’initiative de l’Union Européenne pour soutenir des micro-projets portés par de petites structures locales, créateurs d’emplois et de dynamiques économiques sur les territoires.

Depuis 2014, la Région Nouvelle-Aquitaine a repris la gestion des fonds européens et a souhaité faire perdurer et renforcer ce dispositif. Aujourd’hui, AMPLI est un dispositif à taille humaine, avec une équipe dédiée qui accompagne les porteurs de projet (association, sociétés commerciales de l’ESS), dans l’amorçage de leur activité. Plus de 300 projets innovants à forte valeur sociale et territoriale ont été accompagnés.

Cet accompagnement vise à sécuriser l’activité développée, à structurer et professionnaliser les porteurs de projet et créer des emplois.

Une étude d’impact menée sur le dispositif montre que 82 % des structures accompagnées perdurent trois ans après l’aide AMPLI*.

*Enquête menée en 2023 : 74 répondants parmi les 82 structures enquêtées en Région Aquitaine (ensemble des porteurs de projets ayant bénéficié du dispositif en 2018, 2019 et 2020).

L’Assemblée générale a été ouverte par la Région d’accueil, représentée par José Enrique Millo Rocher, Secrétaire général aux affaires européennes du gouvernement andalou. A deux pas de la reproduction du bateau de Magellan, qui a entrepris le premier tour du monde en 1519, l’élu a mis en avant l’ouverture sur le monde de la région andalouse, et son attachement à la coopération européenne. Son allocution a été suivie de l’ouverture des travaux en visio par Imanol Pradales, Président d’Euskadi et de la CAA. Puis l’ensemble de l’AG a été pilotée par Ander Cabellero, secrétaire général de l’action extérieure de Euskadi. L’assemblée accueillait enfin Filip Reinhag, Président de la CRPM qui, dès l’ouverture des travaux, a manifesté un soutien fort à la macro-région atlantique. Enfin, Mikel Anton, Directeur général du gouvernement basque, a introduit le débat sur le bilan d’activités de la CAA en commençant par le lobby auprès des secrétaires d’Etat de ses Etats membres concernant la macro-région.

La première table-ronde était consacrée à l’avenir du budget européen, en présence de l’eurodéputée Elena Nevado del Campo, qui a soutenu le maintien d’un budget identique de la PAC et de la Cohésion dans le futur Cadre Financier Pluriannuel, ainsi que la gouvernance multiniveau et le rôle des régions de la conception à la mise en œuvre de la politique de cohésion. Mathieu Bergé s’est exprimé avec engagement dans un contexte où "il faut faire plus avec moins", soulignant son attachement aux territoires. "Territories matter" a-t-il souligné, "L’Europe se construit sur ses territoires et il faut promouvoir le droit de rester," et, a-t-il rajouté "30 % de la population européenne se trouve dans les régions transfrontalières". "Si on éloigne les décisions et les financements du territoire, on éloigne l’Europe des citoyens et on crée de l’euroscepticisme". Dans sa prise de parole, il a également rappelé l’initiative de la coalition EUregions4Cohesion copilotée par la Nouvelle-Aquitaine et l’Emilie-Romagne, qui rencontre à nouveau le Commissaire Fitto à Bruxelles le 2 juillet. Enfin, il a réitéré son attachement au territoire transfrontalier et à l’espace atlantique pour Interreg.

Au-delà des questions statutaires, les travaux de la deuxième journée ont été consacrés principalement à la stratégie portuaire et à la macro-région atlantique.

Sur la stratégie portuaire était invité un représentant de la Commission européenne, Torsten Klimke, Chef d’unité responsable des ports et de la navigation intérieure à la DG Move, ainsi que le Président de l’autorité portuaire du port d’Algeciras et le Directeur général du port de Galway. Torste Klimke a indiqué que la stratégie portuaire s’articulerait autour de trois angles: compétitivité, décarbonation/transition énergétique et résilience. Il a confirmé que la consultation serait ouverte dans quelques semaines, et que la stratégie s’adresserait à tous ports, pas uniquement ceux du RTE-T, avec également une prise en compte des corridors militaires. Mathieu Bergé est intervenu pour rappeler que la stratégie portuaire devrait répondre aux enjeux de l’écosytème portuaire dans son ensemble, et que tous les ports, quelle que soit leur taille, avaient une valeur ajoutée au niveau européen. Selon lui, "les petits ports participent à l’aménagement du territoire européen et il faut accompagner l’ensemble des ports de la façade atlantique, sans se limiter au tonnage". Il s’est également exprimé sur le fait que les ports devaient faire face à de gros enjeux fonciers et que, pour les réindustrialiser, il fallait dépolluer et développer des infrastructures énergétiques.

Sur la macro-région atlantique, Mathieu Bergé a salué l’engagement des basques pour mener les travaux et mobiliser les acteurs politiques au niveau national et européen. Selon lui "on peut se féliciter du chemin accompli, d’une part avec la Feuille de route et d’autre part avec la conférence qui a réuni les gouvernements de France, d’Espagne, du Portugal et de l’Irlande à Bilbao début avril 2025". Il a également informé ses partenaires qu’un courrier des Présidents des régions Bretagne, Pays de Loire et Nouvelle-Aquitaine était en cours d’envoi au Ministre délégué auprès du Ministre en charge de l’Europe et des Affaires européennes, en charge de l’Europe, Benjamin Haddad, pour solliciter le soutien de la France à la macro-région. Prochaines étapes, présenter la Feuille de route à la Commission européenne et au Parlement européen à l’automne de cette année. 

Dernières nouvelles de l'Arc Atlantique 

Dans la continuité de la délégation du programme VITIREV à Bruxelles, venue porter les revendications de la filière viticole, la délégation de l’ISVV -comprenant également l’INRAE, l’Université de Bordeaux et leurs partenaires- a organisé une conférence sur l’apport de la recherche internationale pour soutenir un avenir durable de la viticulture. Cet événement s’inscrit dans un contexte important: fin mars, la Commission européenne a présenté son "paquet viticole", un ensemble de mesures destinées à faire face à la crise que traverse le secteur.

Réunis au sein de la structure virtuelle BAG (Bordeaux-Adélaïde-Geisenheim), les trois universités collaborent depuis près de 20 ans. Cette coopération bénéficie d’une solide expérience d’échanges et de projets menés entre l’ISVV et l’université de Geisenheim et soutenus par la Région Nouvelle-Aquitaine dans le cadre de son partenariat avec le Land de Hesse.

Le changement climatique, la dégradation des sols, ainsi que l’évolution des comportements de consommation, sont autant de facteurs qui affectent durablement la filière. Ces problématiques, de nature globale, vont conditionner l’avenir de la viticulture. Les différents panels de la conférence se sont concentrés sur les grands défis identifiés par BAG.

Le premier d’entre eux est le changement climatique. En Europe comme en Australie, les vagues de chaleur se multiplient, tout comme les phénomènes climatiques extrêmes. Cette instabilité, difficile à anticiper, engendre des effets variés (incendies, inondations, grêle), mais dont la cause reste unique. Par ailleurs, la qualité du vin, son taux d’alcool, et ses saveurs sont également affectés. Autre conséquence majeure : les maladies et les ravageurs tendent à proliférer et à devenir plus résistants, impactant fortement une vigne particulièrement sensible et consommatrice de fongicides. Le deuxième panel de la conférence a donc logiquement discuté des solutions pour protéger les cultures.

Enfin, les solutions ont été débattues. Pour faire face à ces défis, les chercheurs présents ont souligné la nécessité de disposer d’une large panoplie d’outils et de stratégies, dans le cadre d’une approche systémique. Parmi les solutions évoquées figure le développement de nouvelles variétés de vignes, plus résistantes et résilientes. Cela impliquerait non seulement d’adapter les pratiques culturales, mais aussi d’amener les consommateurs à accepter ces évolutions. De plus, cela requiert un financement sécurisé sur le long terme: l’innovation en agriculture, et en particulier en viticulture, s’inscrit dans une temporalité longue.

Composition de la délégation française: Phillippe Darriet (Université de Bordeaux, ISVV), François Delmotte (ISVV&INRAE), Nathalie Ollat (IINRAE, ISVV), Pierre-Louis Teissedre (Université de Bordeaux, ISVV)

Le paquet vin proposé par la Commission européenne 

Site internet de l'ISVV
 

L’accueil des étudiants s’est déroulé en deux temps, la première partie étant consacrée à la présentation du bureau et son rôle d’interface entre les institutions européennes et la région. La seconde partie consistait en un temps d’échanges et de réponses aux questions des étudiants.

Parmi leurs préoccupations, la crise des agriculteurs de février 2024, les contacts de la région à Bruxelles ou encore la coopération transfrontalière ont été abordées.

Cette visite venait clore une semaine intense dans la capitale de l’Europe, après les visites de la Commission européenne, du Parlement ou encore de l’OTAN.