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Cette proposition vise à apporter aux agriculteurs et aux PME une plus grande sécurité juridique ainsi que des conditions plus équitables dans leur relation avec leurs partenaires commerciaux. En effet, les petits opérateurs n’ont souvent qu’un faible pouvoir de négociation face à des groupes beaucoup plus puissants qu’eux.

La Commission européenne a opté pour une proposition de directive, pour ne pas fragiliser les nombreuses législations nationales qui ont fait leurs preuves.

Cette proposition de directive se résume principalement à une liste noire des pratiques commerciales à interdire: les paiements tardifs pour les denrées alimentaires périssables; les annulations unilatérales de commande au dernier moment; les changements unilatéraux et rétroactifs aux contrats et le fait de forcer le fournisseur à payer les invendus ou les produits abimés par le distributeur.

Cette proposition s’accompagne de mesures coercitives. En effet, les Etats membres devront nommer des autorités publiques chargées de faire appliquer ces règles nouvelles et, si nécessaire, de mettre en œuvre des sanctions dissuasives et proportionnées. Elles auront notamment la possibilité d’ouvrir des enquêtes faisant suite à une plainte ou de leur propre initiative. En outre, la proposition vise à assurer l’anonymat des requérants.

La plupart des députés de la commission Agriculture et développement rural, qui auditionnaient, le 12 avril, le Commissaire Hogan, salue cette initiative, tout en proposant des améliorations. Pour Eric Andrieu (S&D, France), ce texte permettra aux autorités de mieux réguler et sanctionner ces pratiques, cependant il faudrait en premier lieu traiter les causes de ces pratiques et la pression qu’exercent les grands groupes sur les agriculteurs afin de réellement éliminer toutes craintes pesant actuellement sur les agriculteurs. Les députés regrettent également que la directive se limite aux relations entre les fournisseurs PME et les grands groupes acheteurs. Le Commissaire Phil Hogan a cependant précisé qu’il ne s’agissait que d’une proposition et qu’il revenait aux co-législateurs de l’améliorer.

Le Commissaire Hogan a ensuite présenté le texte aux ministres de l’Agriculture réunis en Conseil de l’UE le 16 avril. Globalement, le texte a été bien accueilli, en particulier par les Etats de l’Est.

La proposition de directive

Simona Caselli, Ministre de la Région Emilie-Romagne (Italie), et Présidente de l’AREFLH, a présenté à cette occasion les premiers éléments de réflexion du réseau sur la PAC post 2020, rappelant l’importance du maintien du régime de l’OCM Fruits et Légumes et de son budget, avec le renforcement des organisations de producteurs, véritable clé de voute du système. Elle a accueilli à cette occasion le Député européen Herbert Dorfmann (PPE, Italie), membre de la commission de l’Agriculture et du développement rural du Parlement Européen et rapporteur sur l’avenir de la PAC. Ce dernier a présenté les grandes lignes de son rapport et rappelé le calendrier législatif pour la réforme de la PAC.

Le représentant de la Commission européenne João Onofre, Chef d’unité à la DG AGRI (Unité Vins, spiritueux et produits horticoles) a saisi l’occasion pour rappeler aux participants l’importance et la réussite du modèle OCM tout en évoquant les principaux défis sur lesquels le secteur doit concentrer son attention, à savoir la baisse constante de la consommation de fruits et légumes, l’intégration des mesures de prévention et de gestion de crises dans les programmes opérationnels, ainsi qu’une éventuelle baisse du budget de la PAC.

Enfin, l’AREFLH a donné la parole aux quatre nouvelles régions qui ont rejoint son réseau en 2017: la région de Valence (Espagne), Grand-Est (France), Hauts-de-France (France) et la Vallée d’Aoste (Italie) ont présenté les spécificités de leurs productions fruitières et horticoles.

L’AREFLH

L’intelligence artificielle (IA) est présentée comme l’une des technologies les plus stratégiques du XXIème siècle. Elle peut contribuer à répondre à des défis mondiaux, tels que le traitement des maladies chroniques, la lutte contre le changement climatique, la cybersécurité, etc. La Commission européenne appelle tous les acteurs européens à coordonner leurs efforts pour que l’Union européenne reste en première ligne dans le développement de l’intelligence artificielle. Elle dispose a priori de tous les atouts nécessaires, et notamment une expertise et un tissu économique performant dans les domaines de la robotique, des transports, de la santé ou encore de la fabrication. D’autre part, vingt-quatre Etats membres, dont la France, ont signé une déclaration commune le 10 avril dernier lors de la Journée du numérique, s’engageant à davantage coopérer en faveur de l’intelligence artificielle.

La stratégie de la Commission européenne est structurée en trois axes:

  1. Le renforcement des capacités technologiques et industrielles de l’Union européenne: La Commission européenne prévoit d’utiliser le projet pilote de Conseil européen de l’innovation pour aider au développement de projets de recherche et d’innovation dans le domaine de l’IA et soutenir l’émergence de centres d’excellence à travers l’Europe. Les financements du Plan Juncker et de l’initiative VentureEU seront également mobilisés. Enfin, les utilisateurs potentiels de l’intelligence artificielle pourront bénéficier d’un accompagnement de la part des pôles d’innovation numérique et d’une nouvelle "plateforme européenne d’IA à la demande".
  2. L’anticipation des changements socio-économiques: Toute nouvelle technologie nécessite l’acquisition de nouvelles connaissances et de nouvelles compétences. Des outils déjà existants pourront être adaptés à ces objectifs: les plans de formation soutenus par le fonds social européen, les programmes de l’Institut européen d’innovation et de technologie, ou encore le Plan de coopération sectorielle en matière de compétences. Une nouvelle initiative verra également le jour. Le "Digital opportunity traineeship in advanced digital skills" permettra à environ 6 000 étudiants ou jeunes diplômés de faire un stage à l’étranger pour acquérir une expérience numérique au sein d’une entreprise.
  3. La mise en place d’un cadre éthique et juridique approprié: Pour répondre aux préoccupations des européens et garantir le respect des valeurs et des droits fondamentaux européens, le développement de l’intelligence artificielle doit être accompagné de certaines garanties. Ainsi, la Commission européenne proposera d’ici la fin de l’année 2018 des lignes directrices en matière d’éthique pour l’IA. Les questions liées à la transparence algorithmique, à la sécurité, à l’avenir du travail, à l’impact sur les droits fondamentaux y seront notamment traitées. Le règlement général sur la protection des données, qui rentrera en vigueur le 25 mai prochain, concernera également les applications de l’intelligence artificielle. Un groupe d’experts européens en cours de constitution sera chargé de conseiller la Commission européenne sur ces questions. Les parties prenantes de l’intelligence artificielle seront également invitées à se regrouper au sein d’une Alliance pour l’IA.

Communication de la Commission européenne sur l’intelligence artificielle

Agriculture biologique: la révision de la législation actée par le Parlement européen

Après quatre ans de négociation entre les institutions européennes, la révision de la législation sur l’agriculture biologique a été entérinée par le Parlement européen lors d’un vote en plénière le 19 avril dernier. L’entrée en vigueur du texte, qui doit encore être formellement approuvé par le Conseil (Etats membres), est attendue en 2021. Parmi les changements les plus importants par rapport à la législation actuellement en vigueur, le nouveau règlement prévoit de supprimer le système "d’équivalence" qui prévaut aujourd’hui entre l’UE et les pays tiers, au profit d’un dispositif de "conformité" (mêmes obligations pour tous les agriculteurs que celles imposées aux agriculteurs de l’Union Européenne), à l’exception des pays ayant conclu avec l’UE des accords de reconnaissance mutuelle. Certaines dérogations mises en place par les Etats membres devraient également être supprimées (en 2035 concernant l’utilisation de semences et animaux conventionnels par exemple). Les négociations n’ont en revanche pas permis d’aboutir à l’instauration d’un seuil unique de résidus de pesticides au-delà duquel un produit présentant des traces de résidus non autorisé en bio serait déclassé. Un rapport de la Commission européenne sur ce sujet est attendu en 2025.  

Le texte adopté par le PE le 19 avril 
Le communiqué de presse du PE 

Agriculture biologique: la révision de la législation actée par le Parlement européen

Après quatre ans de négociation entre les institutions européennes, la révision de la législation sur l’agriculture biologique a été entérinée par le Parlement européen lors d’un vote en plénière le 19 avril dernier. L’entrée en vigueur du texte, qui doit encore être formellement approuvé par le Conseil (Etats membres), est attendue en 2021. Parmi les changements les plus importants par rapport à la législation actuellement en vigueur, le nouveau règlement prévoit de supprimer le système "d’équivalence" qui prévaut aujourd’hui entre l’UE et les pays tiers, au profit d’un dispositif de "conformité" (mêmes obligations pour tous les agriculteurs que celles imposées aux agriculteurs de l’Union Européenne), à l’exception des pays ayant conclu avec l’UE des accords de reconnaissance mutuelle. Certaines dérogations mises en place par les Etats membres devraient également être supprimées (en 2035 concernant l’utilisation de semences et animaux conventionnels par exemple). Les négociations n’ont en revanche pas permis d’aboutir à l’instauration d’un seuil unique de résidus de pesticides au-delà duquel un produit présentant des traces de résidus non autorisé en bio serait déclassé. Un rapport de la Commission européenne sur ce sujet est attendu en 2025.  

Le texte adopté par le PE le 19 avril 
Le communiqué de presse du PE 

Programme de développement rural (FEADER)
  1. Développement des infrastructures numériques de proximité et des usages dans le cadre de LEADER
Initiative européenne pour le financement des start-up innovantes

La Commission européenne et le Fonds européen d’investissement ont lancé le 10 avril dernier l’initiative Venture EU pour stimuler les investissements dans les start-up et les scale-up innovantes.

Alimentée par 410 millions € de l’Union européenne, VentureEU doit ainsi permettre de lever 2.1 milliards € pour investir dans des start-up et des entreprises innovantes en expansion. Afin d’avoir un effet levier plus important, l’initiative sera portée par six fonds privés (Aberdeen Standard Investments, Axon Partners Group, Isomer Capital, LGT, Lombard Odier Asset Management et Schroder Adveq), qui investiront eux-mêmes dans des fonds de capital-risque plus petits.

Selon les estimations européennes, près de 1 500 entreprises européennes, des secteurs du numérique, des sciences de la vie, des technologies médicales, de l'efficacité de l'utilisation des ressources et de l'efficacité énergétique, devraient avoir accès à cette nouvelle source de financement.

Initiative européenne pour le financement des start-up innovantes

La Commission européenne et le Fonds européen d’investissement ont lancé le 10 avril dernier l’initiative Venture EU pour stimuler les investissements dans les start-up et les scale-up innovantes.

Alimentée par 410 millions € de l’Union européenne, VentureEU doit ainsi permettre de lever 2.1 milliards € pour investir dans des start-up et des entreprises innovantes en expansion. Afin d’avoir un effet levier plus important, l’initiative sera portée par six fonds privés (Aberdeen Standard Investments, Axon Partners Group, Isomer Capital, LGT, Lombard Odier Asset Management et Schroder Adveq), qui investiront eux-mêmes dans des fonds de capital-risque plus petits.

Selon les estimations européennes, près de 1 500 entreprises européennes, des secteurs du numérique, des sciences de la vie, des technologies médicales, de l'efficacité de l'utilisation des ressources et de l'efficacité énergétique, devraient avoir accès à cette nouvelle source de financement.

La plateforme Europass s’apprête à faire peau neuve

Le 12 avril dernier, les Etats-membres de l’UE ont adopté la proposition de la Commission révisant le cadre Europass. Initiative née en 2005, l’Europass vise à favoriser la mobilité des personnes en Europe à des fins d’éducation et d’emploi. Ses outils en ligne, tels qu’Europass-CV ou les Suppléments au certificat ou au diplôme, aident les citoyens européens à définir et à communiquer leurs compétences et qualifications dans toutes les langues de l’UE. En France, le centre d’appui national Europass fait partie intégrante de l’Agence Erasmus+ implantée à Bordeaux.

La révision du cadre Europass a pour objectif de simplifier et d’adapter les outils de la plateforme aux évolutions du numérique. Elle vise à permettre aux citoyens partout dans l’UE d’assurer une meilleure mise en valeur de leurs compétences et de leurs certifications mais aussi d’aider les responsables politiques à anticiper les besoins et les évolutions du marché. Concrètement, cela va se traduire par une mise en place:

  • d’un outil en ligne amélioré pour la création de CV et de profilage des compétences;  
  • un outil d’autoévaluation des compétences;
  • des informations ciblées sur les possibilités d’apprentissage dans toute l’Europe;
  • des informations et une assistance destinées à aider les individus à faire reconnaitre leurs qualifications;
  • une veille stratégique sur les besoins en compétences du marché du travail.

Le nouveau cadre Europass va également faire le lien avec d’autres outils et services en matière de travail, d’enseignement et de formation, comme par exemple le portail EURES dédié à la mobilité professionnelle.

Site internet d’Europass 
Communiqué de presse de la Commission européenne 

La plateforme Europass s’apprête à faire peau neuve

Le 12 avril dernier, les Etats-membres de l’UE ont adopté la proposition de la Commission révisant le cadre Europass. Initiative née en 2005, l’Europass vise à favoriser la mobilité des personnes en Europe à des fins d’éducation et d’emploi. Ses outils en ligne, tels qu’Europass-CV ou les Suppléments au certificat ou au diplôme, aident les citoyens européens à définir et à communiquer leurs compétences et qualifications dans toutes les langues de l’UE. En France, le centre d’appui national Europass fait partie intégrante de l’Agence Erasmus+ implantée à Bordeaux.

La révision du cadre Europass a pour objectif de simplifier et d’adapter les outils de la plateforme aux évolutions du numérique. Elle vise à permettre aux citoyens partout dans l’UE d’assurer une meilleure mise en valeur de leurs compétences et de leurs certifications mais aussi d’aider les responsables politiques à anticiper les besoins et les évolutions du marché. Concrètement, cela va se traduire par une mise en place:

  • d’un outil en ligne amélioré pour la création de CV et de profilage des compétences;  
  • un outil d’autoévaluation des compétences;
  • des informations ciblées sur les possibilités d’apprentissage dans toute l’Europe;
  • des informations et une assistance destinées à aider les individus à faire reconnaitre leurs qualifications;
  • une veille stratégique sur les besoins en compétences du marché du travail.

Le nouveau cadre Europass va également faire le lien avec d’autres outils et services en matière de travail, d’enseignement et de formation, comme par exemple le portail EURES dédié à la mobilité professionnelle.

Site internet d’Europass 
Communiqué de presse de la Commission européenne