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Rencontres avec la Direction Générale de l’Agriculture de la Commission, des députés européens, des représentants d’organisations agricoles européennes, un think tank, la Représentation Permanente de la France, etc. deux journées intenses durant lesquelles la délégation a pu mieux appréhender le fonctionnement des Institutions européennes au regard des débats en cours sur l’avenir de la PAC et de son budget. Car l’actualité était brûlante: le Président du Conseil européen, Charles Michel, venait de dévoiler sa proposition pour le futur budget de l’Union 2021-2027, dans laquelle le deuxième pilier de la PAC apparait raboté de 7,5 Milliards € par rapport à la proposition finlandaise de décembre dernier. En outre, la Commission ayant présenté en fin d’année dernière le Pacte Vert pour l’Europe (Green Deal), qui sera décliné en stratégies "Biodiversité" mais aussi "De la ferme à la table",  se pose la question du rôle et de la place de la future PAC pour répondre aux défis qui seront déclinés dans ses documents.

La délégation a défendu le maintien d’un deuxième pilier fort, à même de pouvoir accompagner les changements de pratiques, le financement de l’émergence et de l’accompagnement de projets innovants, agro-écologiques, territoriaux, etc. Plaidant pour l’agriculture de groupe, qui met en œuvre, sécurise et diffuse la transition agro-écologique, elle a appelé à ce que l’Union européenne oriente ses soutiens à l’investissement des exploitations vers le collectif.

Consulter le site de la Fédération Régionale des CUMA Nouvelle-Aquitaine

Cette rencontre a été l’occasion de lui présenter les filières agricoles et agroalimentaires de Nouvelle-Aquitaine, piliers majeurs de l’économie régionale, faisant de notre région une des premières en Europe en valeur et la plaçant à la première place en France aussi bien pour l’élevage que pour les signes officiels de qualité. Il s’est également entretenu avec lui de la feuille de route Néo Terra liée à la transition énergétique, écologique et agricole, dont une des onze ambitions affichées concerne la transition agro-écologique de notre agriculture régionale à l’horizon 2030.

C’est dans ce nouveau contexte que se tiendra, au salon de l’agriculture de Nouvelle-Aquitaine à Bordeaux, la conférence permanente de l’agriculture organisée par la Région, à laquelle Jean-Pierre Raynaud a invité le Commissaire le 19 mai à intervenir lors d’un débat sur la transition agro-écologique agricole.

Le Commissaire s’est montré particulièrement intéressé par cette démarche, qui a fait l’objet d’une longue concertation et qui a abouti à une feuille de route dont les objectifs sont partagés par l’ensemble des acteurs du territoire. Néo Terra résonne en effet au niveau européen, alors que l’ambition politique de la nouvelle Commission s’inscrit dans une démarche comparable avec le "Green Deal".

Le budget d’Horizon 2020 est le plus important parmi les programmes gérés directement par la Commission européenne, et il bénéficie à de nombreuses structures régionales: universités, entreprises, centres de recherche, CHU, collectivités territoriales, etc. Depuis 2014, on dénombre plus de 450 projets soutenus en Nouvelle-Aquitaine, et un montant de subventions attribuées aux néo-aquitains d’environ 235 millions €. Le prochain programme Horizon Europe 2021-2027 est attendu avec un budget équivalent par rapport à la période actuelle, au mieux en légère hausse.

Le Ministère français de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) souhaite encourager les acteurs français à mieux exploiter les opportunités offertes par le programme Horizon, et a lancé un Plan d’amélioration de la participation française aux dispositifs européens de financement de la recherche et de l’innovation. Répondant à cet appel, la Région Nouvelle-Aquitaine et l’Agence régionale de Développement et d’Innovation ont pris l’initiative d’organiser une déclinaison régionale.

Les trois axes du Plan français ont structuré les échanges de cette journée. Les participants ont ainsi été invités à travailler en petits groupes sur les progrès à faire pour mieux informer les acteurs sur les opportunités de financement et les inciter à y répondre, pour améliorer le dispositif d’accompagnement au montage de projets, et enfin pour renforcer les capacités d’influence et la mise en œuvre du programme.

Le 21 février à Angoulême © Région Nouvelle-Aquitaine

Cette journée a permis d’échanger des idées, de faire remonter des besoins, de renforcer la connaissance mutuelle des organismes néo-aquitains susceptibles de répondre à des appels à projets Horizon et de s’aider mutuellement. Plusieurs axes de travail ont été identifiés, du recensement des compétences, aux dispositifs à mettre en place, par exemple pour mieux diffuser les informations, mieux communiquer sur les projets retenus ou encore améliorer les dispositifs existant d’accompagnement.

Ces journées, qui rassemblent des acteurs du territoire, s’inscrivent dans le dispositif visant à soumettre le programme opérationnel (PO) néo-aquitain à la Commission européenne.

La journée de concertation du 20 février était organisée autour de sept groupes de travail thématiques, afin d’échanger sur les propositions d’enjeux et d’objectifs qui dessineront la future architecture du programme:

  1. Recherche et innovation
  2. Compétitivité des entreprises
  3. Numérique
  4. Approche territoriale inter-fonds
  5. Environnement: anticipation du changement climatique et biodiversité (risques/littoral; déchets/économie circulaire; eau/biodiversité)
  6. Transition énergétique (bâtiments et entreprises; mobilité propre; énergies renouvelables)
  7. Emploi/Formation/Orientation/Economie sociale et solidaire/Création d’activités

Les sujets mis en débat découlent directement des objectifs stratégiques proposés par la Commission européenne pour la future politique de cohésion.

Dans chaque groupe de travail, après un point d’introduction sur l’actualité européenne incertaine en matières budgétaire et réglementaire, le diagnostic réalisé a été résumé et les partenaires ont pu commenter. Puis, une liste d’enjeux identifiés sur chaque thématique pour le territoire néo-aquitain a été présentée et a fait l’objet de remarques, questions et propositions complémentaires. Enfin, un débat a également été organisé sur le bilan de la programmation 2014-2020 avec les points positifs, les freins et les axes d’amélioration.

Instances techniques, les journées de concertation sont complétées par Conférences des partenaires (COP), en présence de représentants de la Commission européenne et d’élus du territoire, notamment. La troisième COP aura lieu le 17 avril prochain.

Voir le dispositif de consultation mis en place par la Région Nouvelle-Aquitaine

Le Pôle Xylofutur, dont le siège est à Gradignan (33), couvre toute la chaine de valeur du bois et a pour objectif d’accompagner la compétitivité des entreprises du secteur par l’innovation. Dans un contexte européen marqué par l’adoption en décembre dernier du Pacte vert, Marc Vincent, le directeur du Pôle, et les responsables des domaines d’action stratégique (Chimie du Bois, Matériau Bois et Forêt) ont rappelé l’importante contribution du secteur dans la lutte contre le changement climatique et la mise en place de la transition bas-carbone.

Après avoir été accueillis au Bureau de représentation de la Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles, la délégation a rencontré des représentants de la DG CLIMA pour discuter de la mise en œuvre du Pacte Vert à travers les études scientifiques et les programmes de financements. Les échanges avec la DG AGRI et le secrétariat de l’initiative conjointe « Bio-based Industries » (BBI) ont porté principalement sur les opportunités de financements offertes dans le cadre du programme Horizon (gestion des ressources, bioéconomie, aménités, biodiversité, etc.). La délégation a ensuite présenté les activités de Xylofutur à différents acteurs européens: Unité en charge de la politique européenne des clusters et Unité en charge des Matières premières au sein de la DG GROW, Bureau de représentation à Bruxelles de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (dans laquelle le Pôle s’est récemment implanté), et des représentants de fédérations européennes de scieries et de syndicats des industries du bois.

Enfin, ce programme de rendez-vous a été l’occasion pour l’équipe de Xylofutur de rencontrer à nouveau deux organismes européens travaillant sur la dimension européenne de la recherche et de l’innovation pour la filière Bois :

  • InnovaWood, réseau fédérant une soixantaine d’instituts, de centre de recherche, d’universités, de clusters travaillant sur la recherche et l’innovation pour l’industrie forestière ;
  • FTP, plateforme technologique chargée de développer et de mettre en œuvre la vision stratégique de la filière à l’horizon 2040. 

Consulter le site internet du Pôle Xylofutur

Améliorer l’accès à l’emploi des Aquitains par la formation tout au long de la vie, qui facilite l’acquisition de compétences en répondant aux besoins des entreprises, et par une action sur tous les leviers de la création d’activités et d’emplois

L’objectif de l’axe prioritaire 2 est d’accroître l’accès à l’emploi des Aquitains, en particulier les plus en difficulté, par la formation, la sensibilisation à l’entrepreneuriat, la lutte contre le décrochage universitaire… Les actions programmées ont pour but de faciliter leur accès et leur retour à l’emploi, en développant les parcours de formation tout au long de la vie et en améliorant l’efficacité des systèmes de formation et d’orientation.

La première priorité concerne la formation tout au long de la vie (10.iii). Elle est cohérente avec les compétences de la Région en matière de formation professionnelle et conforme aux lignes de partage définies par la DGEFP entre le PO national et les PO régionaux FSE. Il s’agit ainsi, en complémentarité avec le PO national FSE, de faciliter l’accès et le retour à l’emploi ainsi que l’inclusion sociale des Aquitains, en particulier ceux qui rencontrent le plus de difficultés : demandeurs d’emploi, jeunes de moins de 25 ans qui ne sont ni en études, ni en emploi, ni en formation (NEET), personnes peu qualifiées, étudiants issus de milieux défavorisés...

Deux autres priorités d’investissement (8.ii et 10.ii) concernent particulièrement les jeunes. La première, dont la période de programmation est circonscrite aux années 2014 et 2015, dans le cadre de l’Initiative pour l’emploi des jeunes (IEJ) à laquelle la région Aquitaine est éligible, vise l’insertion professionnelle des jeunes NEET. La seconde vise à lutter contre le décrochage universitaire. Nombre d’entre eux en effet, en particulier lorsqu’ils sont issus de milieux défavorisés, sont confrontés à des difficultés majeures en termes d’acclimatation à la vie étudiante et par voie de conséquence, de réussite universitaire.

Enfin, une quatrième priorité (8.iii) cible l’acculturation à l’entrepreneuriat, notamment desn jeunes et des femmes, et la création d’activités et d’emplois dans les secteurs de l’économie sociale et solidaire, à la faveur de la montée en puissance de nouveaux gisements d’emploi (services à la personne, économie verte, économie des seniors…). Cette thématique fait l’objet d’une ligne de partage définie avec l’Etat au niveau régional. Elle sera financée par le PO régional FSE par souci de complémentarité avec le FEDER qui soutient la création d’activité dans ses typologies d’actions connues depuis la période précédente de programmation.

Réunissant 150 personnes, institutionnels et adhérents du Pôle, sur le campus de l’ENSAM à Talence (33), cette journée avait pour objectif de dresser un panorama des différentes initiatives régionales, nationales et européennes, de coordination et de soutien aux industries de la Défense.                                                     

Des représentants de la Direction générale de l'Armement et de l’Agence d’Innovation de Défense ont présenté leur stratégie pour renforcer la souveraineté technologique française, pour accompagner davantage les PME, par exemple pour répondre aux appels d’offre, et pour renforcer l’innovation dans le secteur de la défense.

Un représentant de la Commission européenne a ensuite parlé au nom de la DG DEFIS (Industries de la Défense et Espace (voir notre article), qui a été mise en place au 1er janvier 2020. Cette Direction générale a un rôle stratégique car elle est notamment chargée de coordonner les nouveaux financements européens attribués au secteur de la défense. Depuis 2018 en effet, la Commission européenne soutient des projets de recherche et des projets de développement industriel dans ce secteur. Les appels 2020 du programme EDIDP, dont un appel réservé aux PME, ont d’ailleurs été annoncés pour fin février. A partir de 2021, un nouveau Fonds européen de Défense devrait voir le jour, même si son enveloppe budgétaire totale reste encore incertaine.

Les algues et la spiruline constituent un secteur stratégique, apportant des solutions aux défis de demain en matière de transition alimentaire, environnementale et énergétique.

En France, la spiruline est essentiellement commercialisée en vente directe ou via les enseignes biologiques. Or, les règles existant à l’échelle européenne pour la production biologique des algues (micro-algues, macro-algues et spiruline) sont difficilement applicables. La Fédération des Spiruliniers de France, à l’initiative de Nathalie Tyrel-de Poix, vice-présidente implantée en Région Nouvelle-Aquitaine, œuvre depuis plusieurs années pour l’assouplissement des règles de production biologique de spiruline.

En effet, la réglementation européenne en vigueur n’autorise que les intrants provenant de matières organiques d’origine végétale comme apports nutritifs dans les bassins de production. Ceci pose plusieurs problèmes qui poussent les producteurs à remettre en question la faisabilité de cette réglementation. Or dans le même temps, des produits étrangers peuvent bénéficier du label bio européen et être mis sur le marché alors que leurs conditions de production ne sont pas aussi strictes que celles imposées aux producteurs européens. Cette concurrence est jugée déloyale par les producteurs qui demandent à ce que le règlement européen soit amendé. Jusqu’à présent, ces demandes d’amendements ont fait l’objet d’un examen par un groupe d’experts européen, dont les conclusions vont dans le sens des producteurs européens. Reste à faire en sorte que ces conclusions scientifiques trouvent échos dans la réglementation. Pour cela, il convient de sensibiliser les Etats membres et les services de la Commission. Les actions se poursuivront donc en ce sens.

Plusieurs groupes de travail ont été créés afin d’échanger des bonnes pratiques et de réfléchir à l’élaboration de projets communs pouvant impliquer plusieurs régions. Les différentes thématiques abordées sont variées, allant des applications en matière de transport (ports, vélos, trains, etc) en passant par la production d’hydrogène, les usages industriels et les questions relatives à la sécurité et à la formation.

La plénière, qui s’est tenue en même temps que le salon Hyvolution, dédié au développement des technologies relatives à l’hydrogène, avait pour but de faire un point d’étape sur les avancées des groupes de travail. Des membres de la Direction de l’Energie et du Climat du Conseil régional ainsi que de l’Agence de Développement et d’Innovation de la Nouvelle-Aquitaine (ADI-NA) étaient notamment présents pour assister à cet événement.

Les coordinateurs des différents groupes ont présenté leurs résultats devant les membres du partenariat, ainsi qu’en présence de représentants de l’Entreprise conjointe européenne pour l’hydrogène et les piles à combustible FCH-JU, venus en observateurs. Une grande variété de projets sont envisagés pour l’instant, tels que des projets de recherche ou l’organisation de visites d’études.

Les groupes vont poursuivre les travaux afin d’affiner les projets et de préparer des business plans. Les régions leaders du partenariat, Auvergne-Rhône-Alpes, Normandie, Nord Pays-Bas et Aragon, réfléchissent désormais à l’organisation d’une prochaine rencontre lors de la Semaine des énergies durables, en juin à Bruxelles.

Consulter la page du partenariat Vallées hydrogène