Résultats de recherche pour "Pêche et aquaculture"

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Ce projet de révision à moyen terme des normes européennes de commercialisation pour les produits agricoles nécessitera une attention toute particulière pour la filière foie gras. En effet, parmi les normes susceptibles d’être modifiées se trouve celle liée à la définition du foie gras cru, qui fixe en particulier un poids minimum  pour qu’un produit puisse être commercialisé sous la dénomination « foie gras » : 300 grammes pour le canard et 400 grammes pour l’oie. Un tel poids minimum garantit la qualité du produit d’une part, ainsi qu’une protection face aux pratiques frauduleuses. Il est donc indispensable de conserver ces normes.

Pour rappel, l’Europe compte cinq pays producteurs de foie gras, mais le poids des producteurs français y est prépondérant (sur près de 24 000 tonnes produites en 2018, 17 000 tonnes l’étaient en France, le reste étant produit en Belgique, Bulgarie, Espagne et Hongrie). Plus de la moitié des exploitations se trouvent en Nouvelle-Aquitaine.

Par ailleurs, le Sud-Ouest est le premier producteur et vendeur de foie gras mondial. La majorité des opérateurs dans le Sud-Ouest ont intégré la démarche de qualité Indication Géographique Protégée (IGP) Foie Gras du Sud-Ouest, délivrée par la Commission européenne. Cette dénomination garantit la production, la transformation et/ou l’élaboration des produits dans leur aire d’origine. L’IGP certifie au consommateur la traçabilité intégrale des produits.

Etaient réunis pour débattre de ce sujet: Karl-Heinz Lambertz, Président du Comité des régions; Isabelle Boudineau, Vice-présidente Europe et International de la Nouvelle-Aquitaine; Marek Wozniak, Président de la Wielkopolska; et Mark Weinmeister, Secrétaire d'Etat aux Affaires européennes du Land de Hesse.

La conférence s'est ouverte par une première allocution de Karl-Heinz Lambertz sur l'importance des acteurs régionaux pour améliorer l'efficacité de la prise de décision européenne. Les régions sont, pour lui, des vecteurs essentiels d'intégration de l'opinion des citoyens dans l'élaboration des politiques de l'UE. 

En matière de politique de cohésion, le Président Lambertz a insisté sur l'objectif de solidarité et sur la nécessité de sauvegarder au moins un tiers du budget de l'UE au bénéfice de toutes les régions. Isabelle Boudineau a abondé en ce sens, en rappelant que la politique de cohésion soutient les PME, l'attractivité des territoires, la transition climatique et le développement des compétences. Selon elle, la politique de cohésion est et doit plus encore être "le visage de l'Europe pour les citoyens".

Mark Weinmeister a poursuivi en soulignant le rôle primordial des régions pour renforcer le sentiment européen sur les territoires. Quant au Président Wozniak, il a appelé de ses voeux un renforcement de la place des régions dans le processus de gestion des fonds européens, car elles sont mieux à même de définir les besoins et de contrôler chaque projet. La vice-présidente de la Nouvelle-Aquitaine encourage aussi les Etats à faire véritablement confiance aux régions, qui sont capables de communiquer sur les projets et leurs bénéfices. 

Concernant l'avenir du Comité des régions, Karl-Heinz Lambertz s'est félicité de l'influence grandissante de l'institution, mais l'a qualifiée d'insuffisante au regard des défis à relever. Isabelle Boudineau souhaite, quant à elle, créer un "front commun" entre le Parlement européen et le Comité des régions. Pour la vice-présidente, cette coopération permettrait d'améliorer les textes législatifs et de délivrer des messages concrets de la part des autorités locales et régionales. 

Les Universités européennes, financées par Erasmus+, sont des alliances transnationales d'universités stimulant l’excellence et la compétitivité de l’enseignement supérieur et de la recherche en Europe. Par des stratégies de coopération de long terme, les alliances doivent délivrer des cursus diplômants et des programmes de recherche communs en combinant des temps d’études dans plusieurs pays de l’UE pour les étudiants et en facilitant la mobilité de leurs enseignants et chercheurs. La Commission européenne financera ainsi à hauteur de cinq millions € ces projets dont les activités doivent commencer dès septembre 2019.

Parmi les dix-sept alliances lauréates figure EU-CONEXUS, coordonnée par la Rochelle Université. EU-CONEXUS vise à délivrer des diplômes transnationaux abordant de manière pluridisciplinaire les problématiques liées au thème du Littoral Urbain Durable et Intelligent. Le consortium mené par la Rochelle Université regroupe l’Université Catholique de Valence (Espagne), l’Université de Zadar (Croatie), l’Université d’Agriculture d’Athènes (Grèce), l’Université Technique de Construction de Bucarest (Roumanie) et l’Université de Klaipeda (Lituanie).

Un nouvel appel à projet pilote "Universités européennes" sera ouvert à la fin de l’année 2019 avec une enveloppe de 120 millions €, soit 35 millions € supplémentaires par rapport au présent appel. Cette phase-pilote permet à la Commission européenne de préparer la mise en œuvre du prochain programme Erasmus+ prévu à partir de 2021, dans lequel les "Universités européennes" deviendront une action à part entière. Etant attendu que le budget d’Erasmus+ soit doublé pour la période 2021-2027, le volet "Universités européennes" devrait ainsi bénéficier de financements plus importants que ceux de la phase-pilote.

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