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A cette occasion, Isabelle Boudineau a souligné que l’année 2018 serait cruciale pour le futur cadre financier pluriannuel de l’UE après 2020 et que les régions devaient se mobiliser, notamment pour défendre la politique de cohésion.

Concernant la politique agricole commune (PAC), Isabelle Boudineau a affirmé que l’innovation devait être au cœur de la réforme. "La place des Régions doit être centrale dans la mise en œuvre d’une PAC  renouvelée, revue et simplifiée" a-t-elle souligné. A propos du programme Erasmus, la vice-présidente a indiqué son soutien au projet de l’UE et de la France de maintenir voire d’augmenter le budget, avec un accent particulier sur la mobilité des apprentis, compétence phare des Régions.

Au niveau régional, Isabelle Boudineau est revenue sur les grands défis qui attendent la Nouvelle-Aquitaine en 2018:

  • L’emploi et le soutien à l’embauche dans les entreprises;
  • L’aménagement du territoire avec notamment la signature de contrats de territoires au profit de 51 zones fragiles;
  • Les dynamiques d’innovation dans toutes les politiques publiques.

En conclusion, l’élue régionale a insisté sur l’importance du tandem Europe-Région en matière de cohésion territoriale, en citant notamment Jean-Claude Juncker, Président de la Commission européenne, pour qui "la vitalité de l’Europe passe par les régions".

L’événement s’est clôturé par une dégustation de produits régionaux.

Le 24 janvier dernier, le Groupe de Coimbra et l’Eurodéputée Elisabeth Morin-Chartier co-organisaient à Bruxelles un atelier de travail sur la formation et l’employabilité des jeunes, en présence de représentants des directions Education et Emploi de la Commission européenne. Les universités membres du Groupe ont pu détailler leurs attentes vis-à-vis des prochaines politiques européennes, et valoriser les projets qu’elles ont déjà mis en place pour accompagner leurs étudiants à acquérir les compétences professionnelles dont ils auront besoin. Mme Martin-Papineau, Vice-présidente de l’Université de Poitiers, M. Thilly, professeur à l’Université de Poitiers et Président du Conseil d’administration du Groupe de Coimbra et tous les autres participants ont ensuite été accueillis au Parlement européen par Mme Morin-Chartier pour un temps d’échanges convivial.

Le conseil d’administration du Groupe de Coimbra s’est également réuni le 26 janvier dans les locaux de la Région Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles. Des rencontres étaient programmées avec les responsables des différents groupes de travail du réseau, afin de faire le point sur leurs activités dans les domaines du soutien à la recherche, de l'innovation pédagogique, de l'employabilité, ou encore de l'attractivité des Sciences.

Le site du Groupe de Coimbra

Cette intervention s’inscrivait dans le cadre d’une visite d’études dans la capitale européenne, sur trois jours, lors de laquelle les étudiants ont également pu rencontrer des représentants de la Commission européenne et du Parlement européen.  

Ce déplacement est organisé tous les ans par les étudiants en Master 2. C’est aussi l’occasion pour eux de retrouver les anciens étudiants de Sciences po en poste à Bruxelles et d’effectuer des démarches afin de trouver un stage de fin d’études.

Cet évènement annuel s’est en effet tenu dans un contexte particulier, quelques semaines après la publication de la communication "sur l'avenir de l'alimentation et de l'agriculture" qui posait les premiers éléments de réflexion sur la Politique Agricole Commune (PAC) après 2020 (voir Info Europe du 19 décembre 2017). Le Commissaire Hogan est ainsi revenu sur le contenu du document, soulignant qu’il ne s’agissait en aucun cas d’une renationalisation de la PAC et que l’intégrité du marché intérieur n’était pas remise en question. Revenant sur le "nouveau modèle de mise en œuvre" proposé, le commissaire a précisé qu’il s’agissait de donner plus de subsidiarité aux Etats membres mais que la Commission continuerait à jouer un rôle clef en assurant une cohérence entre les choix opérés par les Etats et les objectifs fixés par l’UE.

Le commissaire au Budget est quant à lui revenu sur la nécessité de faire des économies face aux défis qui attendent le futur budget de l’UE après 2020: l’agriculture devra participer à cet effort et pour éviter toute "coupes sombres", qui nuirait au secteur selon lui, il convient de continuer à mettre en avant les bénéfices de cette politique tout en répondant à ses détracteurs (en matière de bureaucratie et de durabilité par exemple). L’occasion également d’affirmer son opposition à tout cofinancement du 1er pilier et la nécessité selon lui de maintenir un 1er et un 2ème pilier au sein de la future PAC.

Les nombreuses sessions qui ont ponctué ces deux journées de conférence ont en outre permis un tour d’horizon à la fois de ce qui apparait comme prioritaire pour le futur de l’alimentation et de l’agriculture (R&I, résilience des exploitations et performance des politiques), et des perspectives à l’horizon 2030 des principaux marchés des produits de base – grandes cultures, biocarburants, viande, produits laitiers, huile d’olive, vin, pommes et tomates- et du revenu agricole. Sur ce point, c’est essentiellement le marché mondial qui devrait tirer la production européenne durant les années à venir, en particulier via les exportations de lait, sucre et céréales (aliments pour animaux).

L’ensemble des présentations des deux journées de conférence
Le rapport "EU Agricultural outlook for the agricultural markets and income 2017-2030" (en anglais)

Le compte-rendu de la conférence est disponible sur demande au Bureau Nouvelle-Aquitaine

Le programme européen de promotion vient en aide au secteur agro-alimentaire européen pour financer des campagnes d’information et de promotion.

Basée sur une stratégie définie au niveau européen, sous le slogan "Enjoy, it’s from Europe", le programme doit aider les professionnels du secteur à se lancer sur les marchés internationaux et faire prendre conscience aux consommateurs des efforts réalisés par les agriculteurs européens pour fournir des produits de qualité.

Deux types d’appels à propositions sont ouverts: les programmes simples, pouvant être portés par un seul opérateur, et les programmes multi, nécessitant au moins deux partenaires de deux Etats membres différents.

Les programmes de promotion simples peuvent communiquer au sein du l’UE sur les labels d’origine et de qualité européens (AOP, IGP, AB, etc.), sur les spécificités de l’agriculture européenne et sur la viande ovine et caprine. Des budgets spécifiques sont alloués aux programmes simples ciblant des pays tiers.

Les programmes multis peuvent concerner la viande ovine et caprine, la consommation de fruits et légumes, les signes de qualité ou les spécificités de l’agriculture européenne.

Les porteurs de projets peuvent déposer leur dossier jusqu’au 12 avril 2018.

Le site de l’agence CHAFEA
Notre fiche programme 

Dans les interventions, la politique agricole commune (PAC) et la politique de cohésion ont été remises en cause principalement par des universitaires mais ont été défendues par plusieurs membres de la Commission, des Etats membres (notamment la France, la Bulgarie, la Pologne et la Lituanie), des eurodéputés et le Président du Comité des Régions.

Le Commissaire européen au budget, Günther Oettinger, a annoncé des coupes dans la politique de cohésion. Il a a priori évoqué une baisse entre 5 et 10%, pouvant aller jusqu’à 20%. Aucune diminution de budget n’est envisagée pour les programmes Horizon 2020 (recherche et innovation) et Erasmus+.

Plusieurs intervenants ont défendu la nécessité d’un cadre financier pluriannuel (CFP) qui dépasse la limite des 1% du RNB des 27 Etats membres. Günther Oettinger s’est montré plutôt optimiste et serait prêt à proposer 1,1% minimum. Ce cadre financier devrait être reconduit pour sept ans (2021-2027).

Du point de vue du calendrier, plusieurs débats entre Etats membres seront organisés sur le CFP, avant et après la proposition de la Commission européenne attendue fin mai. Le Commissaire Oettinger souhaite une adoption du futur budget en janvier 2019.

Le lendemain de la conférence s’est tenu le premier échange sur le CFP au sein du collège des commissaires, à l’issue duquel six consultations publiques (voir rubrique) sur les fonds européens ont été lancées, dans les domaines: des infrastructures stratégiques (transport, énergie, numérique, environnement, climat); des migrations; de l'investissement, de la recherche et innovation, des PME et du marché unique; de la sécurité; des valeurs et de la mobilité; et de la cohésion. Des réponses peuvent être envoyées jusqu’au 8 mars. L’objectif est que les citoyens s’expriment sur les domaines dans lesquels ils estiment que l’UE apporte le plus de valeur ajoutée et où elle devrait concentrer ses investissements. Leur avis est également attendu sur le fonctionnement des politiques et des programmes actuels de l’UE et sur la manière de les améliorer. Les résultats de cet exercice alimenteront la réflexion en cours.

Page Internet et programme de la conférence (en anglais)
Toutes les consultations publiques en cours
Le compte-rendu de l’événement est disponible sur demande à la Représentation Nouvelle-Aquitaine à Bruxelles