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Quels types de projets peuvent être aidés ? *Pour en savoir plus sur les autres aides européennes
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*Aides européennes qui sont gérées par le conseil Régional Nouvelle-Aquitaine. Les programmes européens sont encore attachés aux ex-territoires.
Eu in my Region
Eu in my Region © Conseil régional Nouvelle-Aquitaine

Dans le cadre du « Joli mois de l’Europe » en Nouvelle-Aquitaine, l’Association Française du Conseil des Communes et Régions d’Europe (AFCCRE) organise avec la Communauté d’Agglomération de La Rochelle et la Région Nouvelle-Aquitaine, un dialogue sur la politique européenne de cohésion le 29 mai, de 9h30 à 13h, à La Médiathèque de La Rochelle. Objectifs : partager avec le plus grand nombre les apports concrets de la politique européenne de cohésion et échanger sur l’avenir de cette politique avec l’ensemble des parties prenantes.

Les territoires de la région Nouvelle-Aquitaine ont bénéficié d’importantes dotations européennes au cours de la période 2014-2020, dans le cadre de la politique européenne de cohésion. Ces financements apportent un soutien concret et une contribution déterminante au développement et à l’attractivité du territoire régional et de ses agglomérations.

Dana SPINANT, représentante de la Commission européenne,
Isabelle BOUDINEAU, vice-présidente de la Région Nouvelle-Aquitaine en charge de l'Europe,
Jean-François FOUNTAINE, Président de la Communauté d’Agglomération de la Rochelle ainsi que des porteurs de projets ayant bénéficié du soutien de ces programmes interviendront lors de cette rencontre.

Au programme des échanges, les actions en cours et réussites, mais aussi les enjeux de demain : à l’heure où sont engagées les négociations sur l’avenir du budget européen après 2020, ce rendez-vous sera également l’occasion de faire le point sur les scénarios,
actuellement à l’étude, pour réaffirmer la nécessité d’une politique européenne de cohésion ambitieuse,
en cohérence avec les besoins et les projets de nos territoires.

Informations pratiques :

Mardi 29 mai 2018 de 09h à 13h

Médiathèque- Avenue Michel Crépeau, 17000 La Rochelle

Sur inscription avant le 23 mai 2018 : http://www.afccre.org/sites/default/files/bulletin-de-participationform-0.pdf ou confirmer sa présence à l’adresse suivante amandine.louis@afccre.org

Accueillis par la Représentation de la Région Nouvelle-Aquitaine, les participants ont pu échanger avec des représentants de la Commission européenne, du Parlement européen, du Comité des Régions et de la Représentation de la France auprès des Institutions européennes. Par exemple Luc Bagur, Directeur à la direction générale de la coopération internationale et du développement (DG DEVCO) de la Commission européenne, après avoir présenté les différentes politiques et programmes de l’UE en matière de relations extérieures, est revenu en détail sur le fonctionnement de sa direction et en particulier sur les questions  liées à la gestion des ressources humaines et aux procédures internes. Olivier Bailly, Chef de cabinet du Commissaire européen Pierre Moscovici, a accueilli la délégation au siège de la Commission européenne, le Berlaymont, dans la salle où se réunit chaque mercredi matin le collège des commissaires. Il a partagé avec le groupe son expérience de chef de cabinet (l’équivalent d’un directeur de cabinet en France), et a expliqué le mode de décision collégial de la Commission européenne. D’autre part, il a insisté sur le fait que chaque commissaire européen avait vocation à défendre l’intérêt européen, et non les intérêts de son Etat-membre. Outre ces aspects, il est revenu sur le bilan du Commissaire Moscovici, notamment la gestion de la crise grecque, la reprise économique et, en ce qui concerne la fiscalité, la levée du secret bancaire. Enfin, la Députée européenne de notre région, Elisabeth Morin-Chartier (PPE, France), après avoir permis aux participants d’assister aux travaux parlementaires, s’est entretenue avec eux sur le rôle d’un député européen et a présenté notamment ses travaux sur la révision de la directive détachement des travailleurs.  

L’ensemble de ces échanges a permis d’appréhender le fonctionnement de l’Union européenne dans sa complexité, d’en saisir les enjeux, et de faire le point sur l’avenir des politiques (cohésion et PAC en particulier) au service du développement de nos territoires.

Transfermuga est un projet de mobilité visant une amélioration des déplacements transfrontaliers entre la France et le Pays Basque espagnol. Deux éléments essentiels ont été soulignés par le jury du Monde (composé d’universitaires, urbanistes, architectes, experts du secteur public et privé, élus, experts de monde associatif et d’ONG, etc.).

Tout d’abord, le portail d’information voyageurs et le calculateur d’itinéraires transfrontaliers, outils phares du dispositif, qui permettent aux citoyens d’accéder à un outil multimodal, transfrontalier et multilingue. Fruit d’une mobilisation des collectivités territoriales et des équipes de l’Eurorégion, ces outils sont désormais plébiscités au quotidien par les transfrontaliers. Ensuite, la philosophie du projet, autour de l’innovation et de l’ouverture. Le projet a été déployé grâce à des outils ouverts, open source et partagés.

A terme, l’objectif de Transfermuga est d’améliorer la part modale des transports alternatifs, à l’échelle transfrontalière. Et pour tenter de faire diminuer les 90 % des trajets transfrontaliers réalisés en voiture individuelle, l’Eurorégion ne s’est pas arrêtée à l’information voyageurs, puisqu’elle travaille au développement d’offres de transports publics transfrontaliers. Ainsi, l’Eurorégion, structure juridique transfrontalière, tente de faire de l’Europe une réalité du quotidien.

Le projet Transfermuga a bénéficié d’opportunités de financements européens. En particulier, le projet a été soutenu à deux reprises par le POCTEFA, le programme de coopération transfrontalière entre la France et l’Espagne, financé par le Fonds européen de développement régional (FEDER).

L’Union européenne a ainsi soutenu:

  • l'étude à la base du projet à hauteur de 65 % par le POCTEFA, pour un budget global d'environ 300 000 €;
  • les études concernant les offres de transports : train, bus, car, etc. et la partie open data par le POCTEFA à hauteur de 540 000 €, pour un budget global de 830 000 €;

L’Eurorégion et les collectivités locales engagées ont financé l’ensemble des autres dépenses et notamment le calculateur d’itinéraire, ainsi que le portail Internet.
Ce projet avait été présenté devant le Parlement européen le 6 juin 2017.

Le site Transfermuga 

Forte de ses 720 kilomètres de côte atlantique, la Région a lancé le 6 février dernier un cluster Croissance Bleue à Bordeaux afin d’augmenter la lisibilité et la notoriété de la Nouvelle-Aquitaine et de ses acteurs à l’échelle nationale et internationale.

Dans le prolongement de cette dynamique, cinq entreprises régionales ont participé à BlueInvest, accompagnées par l’Agence de développement et d’innovation de la Nouvelle-Aquitaine (ADI-NA):

  • Eco Sail the World (La Rochelle) – Ecoconception d’un catamaran de croisière;
  • Waveriding Solution – Okahina Wave (Bordeaux) – Développement d’une  vague à surfer respectueuse de l'environnement;
  • Advanced Aerodynamic Vessels (La Rochelle) – Conception de navires de transport plus rapides et consommant moins de carburant;
  • Eellogic (Vayres) – Accompagnement des entreprises de l’économie bleue;
  • Pep’s It (Bordeaux) – Conseil en Management et en Organisation.

La veille, trois chefs d’entreprise ont pu présenter leur projet devant d’autres régions partenaires et devant un représentant de la Direction générale Affaires maritimes de la Commission européenne, dans le cadre d’un groupe de travail "Croissance Bleue" du réseau des régions européennes pour la recherche et l’innovation (ERRIN).

Le site internet de l’évènement

La Région Emilie-Romagne a ainsi organisé le 8 mai, en marge de Cibus, salon international de l'alimentation, la seconde édition d'ORIGO. L'AREPO (Association des régions européennes des produits d’origine), dont la région Nouvelle-Aquitaine est membre, était en outre partenaire de cet évènement.  

Les Institutions européennes étaient représentées au plus haut niveau, par Paolo de Castro, Député européen (S&D, Italie) Vice-président de la commission "Agriculture et développement rural" du Parlement européen et Phil Hogan,  Commissaire européen à l'Agriculture. Ce dernier a ainsi présenté sa vision de la future PAC et de l'avenir des systèmes européens de qualité.

Lors de son intervention dans le panel sur les indications géographiques et l'innovation, Jean-Pierre Raynaud a présenté la Nouvelle-Aquitaine parmi les leaders en Europe avec 216 cahiers des charges sous signes de qualité et d'origine, puis il a rappelé "que l'innovation est dans l'ADN des producteurs d'indications géographiques qui ont justement innové pour créer des produits spécifiques et qu'ils continuent à innover pour les adapter aux contraintes comme le changement climatique et aux demandes des consommateurs." Et d’ajouter que "les producteurs d'indications géographiques innovent aussi en exploitant les potentiels de la révolution numérique pour mettre en place de nouvelles pratiques ou développer de nouveaux produits". Lors de ses échanges avec le Commissaire Hogan, Jean-Pierre Raynaud a également défendu le maintien d'une PAC régionalisée avec une forte place pour les systèmes européens de qualité.

ORIGO 

l’AREPO 

PIXEL est un projet de recherche et innovation coordonné par l’Université de Valence qui a été retenu dans le cadre de la priorité "Ports du futur" du programme européen de recherche et d’innovation Horizon 2020.

Les ports sont des nœuds d’échanges d’informations entre des acteurs très hétérogènes. Cependant, de nombreux ports, notamment ceux de petites et moyennes tailles, n’ont pas la capacité d’optimiser ces données pour en tirer les bénéfices potentiels. Partant de ce constat, les partenaires du projet PIXEL entendent développer des infrastructures de communication utilisant l’Internet des objets pour améliorer les échanges de données entre les ports et leurs partenaires. L’objectif est de rationnaliser l’utilisation des ressources, réduire l’impact environnemental et améliorer l’intégration aux territoires des ports.

PIXEL réunit quinze partenaires (universités, laboratoires de recherche, PME, entreprises de la télécommunication et des ports) de sept Etats membres différents. Le budget du projet est de 4 890 222,50 €, intégralement soutenu par le programme Horizon 2020. PIXEL se poursuivra jusqu’en 2021.

Trois partenaires de la Région font partie de ce projet: le Grand Port Maritime de Bordeaux (GPMB), le Centre aquitain des technologies de l’information et électroniques (CATIE) et CREOCEAN. En particulier, le GPMB travaille sur la définition d'un Indice Environnemental des Ports et sur l'exploitation de l'Internet Physique des Objets pour renforcer sa capacité à capter et à analyser des informations physiques (la consommation énergétique, par exemple) en lien avec l’accueil des navires et de la marchandise. Le terminal portuaire de Bassens en sera le principal terrain d’expérimentation.

La page du projet PIXEL sur cordis 

Lancées en 2016 par la Région, la conférence permanente de l’agriculture doit permettre d'engager un travail prospectif et décloisonné  entre organismes professionnels agricoles, coopératives, lycées agricoles, enseignement supérieur et monde de la recherche, etc. Lors de cette édition 2018, une table ronde consacrée à "L’application de la PAC par les régions et perspectives sur la future PAC", a réuni autour d’Alain Rousset, Président du Conseil régional de la Nouvelle-Aquitaine, Simona Caselli, Ministre de l’Agriculture de l’Emilie-Romagne, Jean-Paul Denanot, Député européen, Dominique Graciet, Président de la Chambre d’Agriculture de la Région et Hervé Guyomard, Directeur scientifique de l’INRA. Le politologue Roland Cayrol a également présenté le baromètre régional sur l’agriculture. Lors des échanges, Alain Rousset a rappelé toute l’importance de la PAC pour la Nouvelle-Aquitaine, qui doit aider à passer "d’une agriculture de compensation à une agriculture d’innovation". Et d’interpeler les participants sur leur relation à l’Europe, souvent critiquée pour sa complexité: "Attention, ce n’est pas l’Europe qui met de la complexité, ce sont les Etats ou nous-mêmes". Enfin, il a rappelé son souhait que les aides de la PAC soient à l’avenir gérées au niveau régional.

Le lendemain, au travers de présentations, d’interventions d’experts et de deux tables-rondes réunissant de nombreux professionnels, les Assises de l’Origine se sont focalisées sur les ambitions de la PAC 2020 en termes de Signes d’Identification de la Qualité et de l’Origine (SIQO). Les participants se sont notamment inquiétés des propositions budgétaires publiées le 2 mai dernier par la Commission européenne, qui prévoient une baisse du budget de la PAC après 2020 et en particulier de son 2ème pilier, appelant de leur vœux au maintien des actuelles mesures "qualité" du développement rural. Ils ont également insisté sur l’importance des outils de régulation, à l’image de la filière viticole mais aussi de la filière Comté AOP en matière de gestion des volumes. Enfin, ils ont souligné  les défis liés aux Indications géographiques que sont leur promotion et leur protection notamment dans le cadre des accords commerciaux que passe l’UE avec les pays tiers.

Le site de la Région Nouvelle-Aquitaine "Quelles perspectives pour la future PAC ?"

Le sondage Harris Interactive portant sur le "Regard des habitants et des agriculteurs de la région Nouvelle-Aquitaine sur l’agriculture régionale"

Les Assises de l’Origine