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Règlement du quiz
Règlement du quiz

L'Europe peut-elle me soutenir ?

Le Quiz de l'Europe

A l’occasion du Joli Mois de l’Europe, la Région Nouvelle-Aquitaine a organisé le quiz de l’Europe du 1er au 31 mai 2018.

Celui-ci a réuni plus de 7 500 participants à travers toute la Nouvelle-Aquitaine. 12 gagnants ont été tirés au sort pour gagner des lots locaux,

de fabrication artisanale de l’ensemble du territoire Aquitain. Des bouteilles d’Armagnac, de la Porcelaine de Limoges, des couteaux de Nontron

ainsi que des séjours au Futuroscope étaient à gagner.

Réponses du Quiz

Règlement du Quiz

A quelques jours de la publication des propositions de la Commission européenne attendue le 2 mai pour le futur Cadre Financier Pluriannuel (CFP), l’édition 2018 a permis à la Commissaire Bulc de mettre l’accent sur ses priorités politiques en matière de transport:

  • Améliorer l’efficacité du réseau logistique, des services de passagers et des investissements;
  • Améliorer la connectivité au sein de l’UE et avec les pays du voisinage;
  • Réduire les externalités négatives (zéro mort sur les routes, zéro émission de CO2 et 0 document papier en 2050).

Elle a particulièrement insisté sur la décarbonisation, la révolution numérique et les investissements dans les infrastructures.

Ont également participé à ces journées les Commissaires au Budget Gunther Oettinger et à la Politique de cohésion Corina Crețu.

La Ministre française des Transports Elisabeth Borne a fait le déplacement à Ljubljana et réaffirmé l’attachement de la France à la pérennisation du Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE), notamment pour son volet transports. Elle a également rappelé l’engagement de la France à continuer ses investissements pour le fret ferroviaire.

Luc Federman est intervenu à l’occasion de la table-ronde organisée lors de la réunion du Forum de Corridor atlantique par le coordinateur Carlo Secchi afin de faire un point sur la liaison à grande vitesse Bordeaux-Toulouse-Dax et sur l’autoroute ferroviaire.

Il a rappelé que la mise en service de la grande vitesse entre Tours et Bordeaux en juillet 2017 constituait un énorme succès, avec 70% d’augmentation de la fréquentation des voyageurs, et que la Région Nouvelle-Aquitaine soutenait vigoureusement la poursuite des projets vers le Sud, d’une part vers la frontière espagnole et d’autre part vers Toulouse (Grand Projet du Sud-Ouest, GPSO).

Il fait état de signaux encourageants:

Tout d'abord, le rejet des recours par le Conseil d'Etat sur la déclaration d'utilité publique rend désormais l'autorisation administrative définitive et purgée de tout recours juridique possible.

Sur le plan politique, le GPSO ne semble pas par ailleurs lever de réserve de fond de la part du gouvernement français.

La principale difficulté réside dans le financement du projet, sur lequel les Régions Occitanie et Nouvelle-Aquitaine ont fait des propositions concrètes et  innovantes. Les deux Régions ont bon espoir d'obtenir une décision favorable du gouvernement dans le cadre de la prochaine loi d'orientation et de programmation.

Enfin, M. Federman, salue les dernières  avancées sur l’autoroute ferroviaire atlantique, avec le lancement par les Etats français et espagnols d’un appel commun à manifestation d’intérêts à la fois sur les corridors Méditerranée et Atlantique, comme l’a d’ailleurs confirmé Mme Borne.

Le Pôle représente 146 000 emplois, 13 000 étudiants et 8 500 chercheurs, répartis entre les régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, soit un territoire grand comme la moitié de la Pologne. La thématique de ce déplacement portait sur l’aéronautique, un des trois domaines d’expertise d’Aerospace Valley (avec l’espace et les systèmes embarqués).

Le 12 avril, David Macheto est intervenu lors d’un évènement organisé par le réseau européen EASN pour la recherche dans le domaine de l’aéronautique. Il a ainsi pu présenter aux représentants du milieu universitaire et des institutions européennes les attentes du secteur pour renforcer la performance industrielle et soutenir le développement de technologies génériques essentielles.

Lors de rendez-vous bilatéraux, le représentant du Pôle s’est fait le relais des préoccupations de ses membres. Il a ainsi pu échanger avec différentes directions de la Commission européenne et avec les partenariats public-privé européens sur les enjeux du secteur aéronautique: l’accès aux financements pour les PME, les technologies à double usage, l’intelligence artificielle et les mégadonnées, l’électrification et l’hybridation, la règlementation ou encore le doublement du trafic aérien d’ici 2032 et l’impact environnemental.

Voté le 20 mars en commission Agriculture et développement rural, le rapport d’initiative porté par l’ancien président de la Région Limousin, décrit les besoins profonds du secteur agricole européen et des pistes d’actions concrètes. Ainsi, le PE affirme que la question des protéagineux est un enjeu majeur pour la sécurité alimentaire européenne, alors que 90% des protéines sont importées.

Le rapport d’initiative propose donc un plan d’action pour rendre l’Europe autonome et ne plus dépendre de pays tiers, tout en favorisant une production plus durable des protéines. Ce plan nécessitera la mobilisation de plusieurs politiques européennes: recherche, agriculture, commerce, voisinage, etc.

Outre la nécessaire autonomie alimentaire, le développement des protéines revêt des intérêts multiples. Les plantes protéagineuses permettent notamment de capter l’azote, qui peut ensuite être réutilisé pour réduire l’utilisation des engrais chimiques. Au-delà des cultures de plantes protéagineuses, le rapport attache également une importance aux surfaces fourragères et enherbées qui devront bénéficier d’incitations financières pour être maintenues.

La Commission européenne a d’ores et déjà annoncé qu’elle proposera un plan d’action sur les protéines en fin d’année.

Le rapport d’initiative

Cette proposition vise à apporter aux agriculteurs et aux PME une plus grande sécurité juridique ainsi que des conditions plus équitables dans leur relation avec leurs partenaires commerciaux. En effet, les petits opérateurs n’ont souvent qu’un faible pouvoir de négociation face à des groupes beaucoup plus puissants qu’eux.

La Commission européenne a opté pour une proposition de directive, pour ne pas fragiliser les nombreuses législations nationales qui ont fait leurs preuves.

Cette proposition de directive se résume principalement à une liste noire des pratiques commerciales à interdire: les paiements tardifs pour les denrées alimentaires périssables; les annulations unilatérales de commande au dernier moment; les changements unilatéraux et rétroactifs aux contrats et le fait de forcer le fournisseur à payer les invendus ou les produits abimés par le distributeur.

Cette proposition s’accompagne de mesures coercitives. En effet, les Etats membres devront nommer des autorités publiques chargées de faire appliquer ces règles nouvelles et, si nécessaire, de mettre en œuvre des sanctions dissuasives et proportionnées. Elles auront notamment la possibilité d’ouvrir des enquêtes faisant suite à une plainte ou de leur propre initiative. En outre, la proposition vise à assurer l’anonymat des requérants.

La plupart des députés de la commission Agriculture et développement rural, qui auditionnaient, le 12 avril, le Commissaire Hogan, salue cette initiative, tout en proposant des améliorations. Pour Eric Andrieu (S&D, France), ce texte permettra aux autorités de mieux réguler et sanctionner ces pratiques, cependant il faudrait en premier lieu traiter les causes de ces pratiques et la pression qu’exercent les grands groupes sur les agriculteurs afin de réellement éliminer toutes craintes pesant actuellement sur les agriculteurs. Les députés regrettent également que la directive se limite aux relations entre les fournisseurs PME et les grands groupes acheteurs. Le Commissaire Phil Hogan a cependant précisé qu’il ne s’agissait que d’une proposition et qu’il revenait aux co-législateurs de l’améliorer.

Le Commissaire Hogan a ensuite présenté le texte aux ministres de l’Agriculture réunis en Conseil de l’UE le 16 avril. Globalement, le texte a été bien accueilli, en particulier par les Etats de l’Est.

La proposition de directive

Simona Caselli, Ministre de la Région Emilie-Romagne (Italie), et Présidente de l’AREFLH, a présenté à cette occasion les premiers éléments de réflexion du réseau sur la PAC post 2020, rappelant l’importance du maintien du régime de l’OCM Fruits et Légumes et de son budget, avec le renforcement des organisations de producteurs, véritable clé de voute du système. Elle a accueilli à cette occasion le Député européen Herbert Dorfmann (PPE, Italie), membre de la commission de l’Agriculture et du développement rural du Parlement Européen et rapporteur sur l’avenir de la PAC. Ce dernier a présenté les grandes lignes de son rapport et rappelé le calendrier législatif pour la réforme de la PAC.

Le représentant de la Commission européenne João Onofre, Chef d’unité à la DG AGRI (Unité Vins, spiritueux et produits horticoles) a saisi l’occasion pour rappeler aux participants l’importance et la réussite du modèle OCM tout en évoquant les principaux défis sur lesquels le secteur doit concentrer son attention, à savoir la baisse constante de la consommation de fruits et légumes, l’intégration des mesures de prévention et de gestion de crises dans les programmes opérationnels, ainsi qu’une éventuelle baisse du budget de la PAC.

Enfin, l’AREFLH a donné la parole aux quatre nouvelles régions qui ont rejoint son réseau en 2017: la région de Valence (Espagne), Grand-Est (France), Hauts-de-France (France) et la Vallée d’Aoste (Italie) ont présenté les spécificités de leurs productions fruitières et horticoles.

L’AREFLH