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INTERBIO Nouvelle-Aquitaine s’implique dans le débat sur la réforme de la PAC

Édouard Rousseau, céréalier bio en Charente-Maritime et Vice-président d’INTERBIO Nouvelle-Aquitaine est intervenu en commission agriculture du Parlement européen dans le cadre d’une audition publique sur la réforme de la Politique Agricole Commune (PAC), le 4 décembre à Bruxelles. À ce stade, les négociations sur la prochaine PAC continuent tant au Parlement européen qu’au Conseil de l’UE. 

Représentant le regroupement de l’ensemble des acteurs impliqués dans la production agricole biologique (producteurs, organisations de producteurs, transformateurs et distributeurs), l’interprofession bio de la Nouvelle-Aquitaine travaille principalement sur la structuration des filières et l’étude de la chaîne de valeur en agriculture biologique. INTERBIO Nouvelle-Aquitaine est notamment impliqué dans un projet européen visant à renforcer la compétitivité des PME du secteur de l’agriculture biologique.

Au cours de son intervention dans le cadre du panel traitant de l’Organisation Commune des Marchés (OCM) au sein de la PAC, Édouard Rousseau a insisté sur la nécessaire intégration de l’agriculture biologique et des interprofessions de l’agriculture biologique à l’OCM.

Face aux eurodéputés, le Vice-président d’INTERBIO Nouvelle-Aquitaine a défendu le principe d’une reconnaissance juridique des travaux organisés par les organisations interprofessionnelles de l’agriculture biologique. Il a notamment pris pour exemple une étude menée, par l’interprofession, sur l’ensemble de la chaîne de valeur du blé (du champ à la baguette). En reconstituant cette chaîne de valeur à l’échelle régionale et grâce à un travail collectif, il est possible, selon lui, d’assurer une rémunération plus juste et plus équitable des producteurs en amont. L’échelle régionale est pertinente dans la mesure où elle permet aux acteurs de la chaîne économique de disposer d’un territoire suffisamment large pour repérer des volumes importants mais également pour conserver les relations humaines.

De même, l’interprofession soutient la proposition de la Commission européenne d’établir un observatoire couvrant tous les grands secteurs de production afin d’assurer la transparence sur les marchés et la distinction entre les produits conventionnels et biologiques.

Ces échanges s’inscrivent plus largement dans le débat concernant la révision de la PAC pour 2021-2027. (Voir notre brève)